The Hunter

Chapitre dix-huit

J'avais attaché les deux amants sur le mur d'en face. Ils étaient encore nus. J'avais dans la paume de ma main gauche le poignet en bois d'un couteau de cuisine. Mes démons intérieurs refont surface. Ce n'était pas bon, pas bon du tout pour eux. Je jetais un regard vers Jayden et le vis frissonner d'horreur à la vue de mes pupilles qui devait être entièrement noires. Je voyais bien que les forces commençaient à lui manquer, ce qui fis naître en moi un sentiment jouissif. Je voulais qui souffre autant que moi, j'ai souffert.

Je me focalisais mon attention sur la jeune femme accroché au mur à mes côtés et lui planta d'un trait le couteau dans son épaule avant de l'arracher tout au si vite. Deux hurlements m'accueillirent. Mon rire cynique rejoint leurs doux crie de douleur et de désespoir. Je m'approchai un peu plus de la jeune femme et positionnai le couteau sous sa tranchée. Des tremblements m'accueillirent ainsi que des sanglots.
- Je te donne une chance, Jayden. Seulement, une. Réponds seulement à ma question et elle n'aura rien à craindre. Où est mon fils ?
Ses yeux rougis par ses pleurs me fixa faiblement. Je soufflai. Il se foutait littéralement de ma gueule.
- Je crois que tu ne m'as pas très bien compris, Jayden. C'est pourtant facile, je laisse ta femme en vie si tu me dis ou se trouve mon fils. Alors ne joue pas les cons, car je n'hésiterais pas le moins du monde à lui trancher la gorge et me servir de son sang pour nourrir mes animaux.
- Il est avec Marc.
Un rire sans émotions sorties de ma bouche.
- Tu commences à vraiment m'agacer. C'est à dernière chance. ALORS MAINTENANT DIS MOI OU SE TROUVE MON PETIT GARÇON?
- Je veux que tu me promettes quelques choses avant, Gabriella. Qui me dit que tu ne l'as ne tueras pas juste après que je te dévoile l'endroit où on le retient. Dit-il méfiant.
- Bien. Tu sais que je suis quelqu'un d'honnête, j'ai toujours tenu mes paroles. Et je suis un ange, non? Je ne peux pas mentir.
Il mit plusieurs minutes pour réfléchir. Il pesait sûrement le pour et le contre avant de me donner sa réponse.
- D'accord. Il se trouve dans ma cave et comme je te l'ai dit, il est avec Marc.
- Bien, merci.
Je baissai mon arme doucement avant de me diriger vers la porte et de me retourner une dernière fois vers les trois jeunes gens. J'envoyai d'un coup fluide le couteau qui trouvait sa place dans le cœur crépitant de la jeune femme.
- Tu n'aurais pas dû me croire, Jayden. J'ai menti.
Je fermai derrière moi la porte en bois.

Point de vue de Jayden:

Son corps pendait désastreusement vers le sol ou une énorme mare avait pris forme. Mon visage était traversait par deux ruisseaux d'eau salés. Ma lèvre tremblait due à mes nombreux sanglots. Elle était morte. Ma femme. Mon rayon de vie était mort. Mais je savais que j'allais la rejoindre. Mes forces me quittaient de plus en plus. Je fermai doucement les yeux. J'arrive mon amour. Je fus accueilli par les ténèbres.

Point de vue de Hélios:

Je laissai à nouveau mes capacités à la portée de mon humain. J'aidais ses cellules à ce multiplié et à se reconstruire, les tissus se reformer, la peau à recouvrir la zone ouverte. Je n'allais pas nous laisser mourir. Je rejoins Jayden dans son songe pour lui parler. Je m'assis en face de lui et attendis ses premières paroles.
- Pourquoi, loup ? Pourquoi l'aider après tout ce qu'elle nous a fait ?
- Je ne m'appelle pas loup, mais Hélios, humain. C'est ma moitié et je l'aime. Oui, je l'aime et je ferai tout pour elle.
Il rit méchamment à la fin de mes mots. Avant de me cracher avec dégoût.
- Elle a tué notre compagne. ELLE A TUÉ NOTRE MEUTE L'AS-TU OUBLIÉS ?
- Ce n'était pas notre compagne. Mais la tienne, je ne l'avais jamais accepté et tu le savais. Elle n'était pas dans son état normal. Et tu sais aussi bien que moi que notre meute le méritait après tout ce qu'ils lui avaient fait. Elle a souffert toute au long de sa vie et elle continue de souffrir. Je sais que tu l'as remarqué et je sais aussi que tu commençais à avoir des réels sentiments pour elle. Mais tu as étais trop con. Littéralement. Tu as ressenti le lien qui vous unit, et cela, ta plu. Tu ne peux pas le nier. Tu ne peux pas nier aussi qu'elle t'intéresse, elle n'est pas comme les autres femmes que tu as côtoyais et tu aimais ça, tu aimais ce qu'elle partageais avec toi, car tu savais que tu étais le seul. Mais tu as tout gâcher juste pour te misérable vengeance.
À la fin de ma tirade, je me remis sur mes pattes et me dirigeai vers la sorti.
- Elle m'avait promis de ne pas la tuer, Hélios. Dit-il faiblement.
Je m'arrêtai et lui dis sans me retourner.
- Et toi, tu lui avais promis de prendre soin de son fils. Jayden, elle le méritait, elle comptait te tuer pour prendre le plein pouvoir. Elle te trompait et toi, tu ne voyais rien. Tu seras beaucoup mieux sans elle.
Je repris ma marche et retrouvai ma place dans la cage qui mettais destinés.