16. Le calme après la tempête

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-Mademoiselle.

J'émerge de mon sommeil et mets automatiquement mes bras autour de moi pour me réchauffer.

-Mademoiselle.

Au fur et a mesure des secondes qui s'écoulent je peut sentir la dureté de la matière sous mon poids, et rapidement les souvenirs me reviennent.

-Mademoiselle. 

Je sursaute et me mets en position assise, les yeux grand ouvert analysant la scène autour de moi.

-Mademoiselle selon le code vous n'avez pas le droit de loger dans la propriété publique de la Nation. Les passants marchent lentement près de moi, curieux de savoir ce qu'il se passe. Mademoiselle, veuillez me présenter votre Halo.

Je tends Le bras sans broncher. Deux policiers me font face, un est debout, l'autre est accroupis, à ma hauteur. 

-Olivia Halley? 

-C'est une question réthorique. Je lui dit froidement, prenant mon pull que j'avais étalé sur les pavés de la rue pour dormir. 

-Je vous demande pardon? 

-Vous me demandez de confirmer mon identité mais vous vous doutez que si elle est dans mon halo, qui est ancré dans mes veines pour petit rappel, c'est probablement la mienne.

-Oui, bien. Il regarde son adjoint avant de reporter son attention sur moi.

-Il est mentionné que vous avez un domicile fixe, vivez encore chez vos parents.

-C'est vrai.

-Pourquoi ne vous y avez vous pas passé la nuit?

-Je n'ai pas envie de répondre à cette question.

-Vous voulez peut-être la présence d'un avocat ? J'enfile mon pull et me relève, l'agent fait de même.

-Quoi ? Pourquoi aurais-je besoin d'un avocat? Je n'ai rien fait de mal. Je sens mon coeur commencer à battre plus rapidement.

-Dans ce cas pourquoi refusez-vous de répondre à nos question? L'autre agent prend la parole à présent.

-Je n'ai pas dormis chez moi parce que je me suis disputé avec mes parents.

-Ce n'est pas une raison valable pour sortir dans la rue pendant les heures interdites et pour en plus de cela vous exhiber à votre sommeil dans la rue publique.

-Je sais. C'est... C'est juste que je ne savais pas où aller.

-Vous savez que vous pouvez toujours aller aux bureau de police de votre zone, pour n'importe quel problème, mademoiselle Halley.

-Oui. Merci monsieur l'agent.

-Nous allons vous libérer de toutes charges, mais retournez a la maison, mademoiselle. Les rues sont dangereuses, il vaut mieux ne pas s'y risquer.

-Oui, désolé monsieur l'agent.

-Vous voulez peut-être qu'on vous y escorte?

-Non. Ma réponse est rapide et peut-être un peu trop directe. Je... Je dois me rendre au travail.

-A la centrale.

Je fronce les sourcils. -Que, comment savez vous ?

Il pointe mon bras du doigt -Votre Halo. il sourit.

-Oh oui, juste. Un silence s'installe et je le coupe après quelques secondes. Si je peux disposer.

En une seconde, il a eu accès à toute ma vie grâce au halo, et allez savoir toutes les informations qui s'y trouvent. Si je pouvais accéder au sien, qu'est-ce que je trouverai? Si je pouvais accéder à celui du président, qu'est-ce qui s'y trouverait ? 

Cross The Force FieldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant