J'approche doucement de la caisse en bois. Les poires sont énormes et brillent sous la lumière naturelle.
J'en veux une.
Je regarde autour de moi. Il n'y a personne, les rues sont vides, je suis totalement seule.
C'est bizarre qu'ils laissent les récoltes non surveillées le jour de la moisson.
Je Tends le bras et au moment où mes doigts frôle une des poires une force me tire vers l'arrière et j'atterris violemment sur le sol.
Ma tête heurte le béton et tout devient noir. Lorsque j'ouvre les yeux à nouveau je suis debout, soutenue par deux grands hommes vêtu d'une combinaison rouge. Ils parlent mais je n'ai aucune idée de ce qu'ils sont en train de dire.
Je cligne des yeux.
Un bruit de métal résonne dans ma tête. Des barreaux. Je regarde autour de moi au moment où les hommes me jettent dans une cellule.
-Oncle Gregory ? Il est assis sur son lit et se lève pour me faire face.
-Ta mère t'avait prévenue que ça finirait par arriver, tu n'en fais toujours qu'à ta tête Livia, et regarde où ça t'as mené.
-Mais je Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ses mains atterrissent sur mon buste et me poussent en arrière.
Je ferme les yeux et retiens ma respiration pendant la chute. Je tombe en arrière dans l'eau et m'enfonce si profondément que j'ai du mal à remonter à la surface, mais lorsque j'y suis, la lumière m'éblouit et je suis obligée de plisser les yeux pour m'y habituer.
Je sort de l'étang et et me relève dans l'herbe. Tout autour de moi est vert, ça n'en finit pas. Je fais demi tour sur moi même et me retrouve face à un grand mur opaque, si grand que les nuages m'empêchent d'en voir la fin.
C'est le champ de force ? Je suis de l'autre côté.
Je m'apprête à le toucher mais au moment où mon doigt frôle les vibrations électriques j'ouvre les yeux et m'assied sur mon lit, en sueur.
-Olivia tout va bien ? J'ouvre les yeux rapidement et regarde ma chambre autour de moi.
Mon père est dans l'embrasure de la porte. - Désolé si je t'ai réveillé. Je frotte mon front avec la paume de ma main. Toujours le même rêve ? J'hoche la tête.
Tous les matins je me lève n'ayant aucune idée de ce dont j'ai rêvé, sauf lorsque je fais ce rêve, je me le rappelle à chaque fois, toujours le même.
Les poires, les hommes en rouge, la prison, mon oncle, l'eau, Redox.
-Il est quelle heure ? Je demande.
-Seulement six heure, Je m'apprêtais à partir au travail, je voulais juste vérifié que tu étais bien rentré d'hier. Tu comptes faire quoi aujourd'hui ?
-Je n'ai rien de prévu. Je me lève du lit et enfile un pull lorsqu'une idée me vient à l'esprit. Je peux t'accompagner au travail?
-Au poste ? Pour quoi faire ? Tu vas t'ennuyer.
Presque tous les dimanches lorsque j'étais petite j'accompagnais mon père à son travail. Je passais la journée dans son bureau à jouer avec le fil rouge des enquêtes et il passait ses journées à me rappeler de ne toucher à rien.
-Ça me manque de ne plus te voir autant maintenant que je travaille à la centrale. J'ai l'impression de ne plus jamais te voir.
Il fronce les sourcils. Il fait toujours ça lorsqu'il réfléchit.
VOUS LISEZ
Cross The Force Field
Ficção CientíficaLa dernière chose qu'il m'a dit avant d'aller en prison. "-Tes secrets sont ton plus grand atout." Pour lui je découvrirai ce qu'il y a derrière le champ de force qui nous entoure, quoi qu'il en coûte.