Paralized (Camren)

Chapitre 11

Changement de type de narration à partir de ce chapitre, j'espère que vous aimerez tout de même !

Point de vue de Lauren

Nous arrivons chez-moi, j'ai trop mangé. Qu'est-ce que l'on fait chez moi ? Oui, j'y ai invité Camila à dormir. Était-ce intelligent ? Et par rapport à mes cauchemars ? Je ne dois pas y penser. Ils arriveront comme toutes les nuits, je n'aurais qu'a passer une nuit blanche, comme ça aucun risque de l'apeurer. Comment réagirait-elle si elle m'entend hurler à la mort durant mon sommeil ?

- J'aime bien ta déco, avoue Camila.

Il n'y a pas grand-chose pourtant, c'est simple, c'est vide, c'est bleu et blanc. C'est, ce sont mes goûts bizarres.

- Tu aimes vraiment ?

- Oui, j'adore ! répond ma secrétaire pleine d'enthousiasme.

- Tu aimes quoi d'autre ?

Merde, pourquoi je demande ça moi ? Et puis c'est quoi ce regard qu'elle me porte ? Je me sens toute liquide... Maintenant, je veux le faire maintenant. Sois égoïste Lauren, amuse-toi, fais ce qu'il te plait et ensuite tu finiras en prison mais amuse-toi pendant que l'on ne t'a pas retrouvé.

- Heu, je ne sais pas...

- Est-ce que tu m'aimes moi ?

- C'est si directe comme question...

Visiblement elle ne sait pas quoi répondre, c'est normal, je suis sa patronne, je suis en position de force dans un certain sens. En plus demander ça me ressemble tellement peu.

- Tu veux de moi ?

Et puis je recommence, merde ta gueule abrutie !

- Quoi ? Lauren, qu'est-ce que tu racontes ?

- Je pensais que tu avais envie de moi.

- Lauren...

- Tu m'as embrassée !

- Je...

- Tu me fais croire que tu veux de moi et après quand je t'avoue que c'est réciproque pour moi, tu fais la fille qui ne comprends pas !

- Lauren écoute-moi ! crie Camila.

Je me rends compte de ce que je viens de dire, ça ne tient pas debout, je suis perdue dans un labyrinthe sans sortie. Le labyrinthe des émotions. Je suis tombée dans un cercle, mais je ne veux pas l'admettre. Pourquoi la vie est si difficile. Il y a encore quelques instants j'étais prête à tout mais maintenant...

- Je crois que je t'aime...

- C'est vrai Camila ?

- Oui, c'est frustrant d'avoir des envies sur sa patronne hein ?

- Je veux de toi aussi.

Camila pousse un sourire et m'attrape la main.

- Que fais-tu ? demandé-je.

Elle me tient toujours et ouvre les portes de chez-moi une par une jusqu'à ce qu'elle rentre dans une et ferme la porte derrière nous. C'est ma chambre. Pourquoi nous a-t-elle emmenées dans ma chambre ? Je ne vais pas tarder à le découvrir.

- Regardes bien, dit Camila d'un ton plein de malice.

Elle m'assoit sur le fauteuil de ma chambre et elle se place devant moi. Elle enlève son T-shirt me laissant une vue sur son soutien-gorge. Quelle vue magnifique, mon regard ne peut s'en détacher. Sa peau pâle est magnifique, blanche comme le lin. Elle défait sa queue de cheval et secoue la tête. Ses cheveux lui tombent devant le visage, elle repousse sa tête en arrière pour me laisser voir son visage. Ses cheveux couleur charbon se marient parfaitement à sa peau de lin. Elle défait son pantalon et le lance sur mon lit, comment peut-on être aussi joli ? Est-ce l'amour qui me la fait découvrir comme une déesse. Elle parait tellement fragile et elle est surtout tellement sexy en petite tenue. Je me mords la lèvre, je me retiens de lui sauter dessus, que m'arrive-t-il ?

Camila s'avance vers moi et elle s'assoit sur mes genoux, elle tire sur le bas de mon T-shirt et me l'enlève, je me retrouve moi aussi en soutif. Elle passe ses mains dans mon dos, je la sens essayer de dégrafer mon soutif mais je l'arrête d'un geste de la main. Arrête-toi pendant qu'il en est encore temps. Et puis merde, je passe mes mains dans son dos et je dégrafe son soutient gorge, elle lève les bras pour que je lui enlève, drôle de façon d'enlever son soutif... Je ne sais pas ce qu'il me prend mais j'embrasse son sein droit, une fois, puis deux. Les mains de Camila ont raison de moi et enlèvent mon soutien-gorge. Nous nous retrouvons toutes les deux torses nues, moi en pantalon, elle en culotte.

- Je veux voir l'effet que tu peux me faire, souffle la fille sur mes jambes.

- Allons-y par étapes alors, tout ceci est nouveau pour moi.

- D'accord, c'est pareil pour moi.

- Ce sera un peu comme des préliminaires, rigolé-je.

- Trêve de bavardage, me répond Camila d'un ton très froid. Elle aussi peut-être forte et autoritaire quand elle veut. Camila touche mon sein gauche du bout des doigts, je sens mon téton durcir quand elle passe à côté en traçant de petits cercles de ses doigts de fées. Je me mets à faire la même chose sur son sein à elle.

Nous nous adonnons toutes les deux à nos caresses de seins. Je rigole en pensant ça et Camila me saute au cou à ce moment. Elle me fait un suçon, putain, il ne faut pas. Je veux lui dire d'arrêter mais je veux qu'elle continue.

Continue ! Arrête !

Bon continue, mais je devrais porter une écharpe pour mes réunions, ça ne fait pas très bien d'avoir un ou des suçons sur le cou devant ces gens coincés du cul.

Elle s'acharne sur la peau de mon cou, je vais souffrir, je le sais ça. Nos mains continuent de malaxer nos seins. Je sens une sensation bizarre dans mon entrejambe, une sensation que je n'ai jamais ressentie avant.

- Stop Camila, dis-je.

Mais elle ne s'arrête pas.

- Arrête-toi Camila.

Serait-elle perdue dans ses pensées.

- STOP ! Crié-je.

Camila s'arrête immédiatement, son regard est apeuré.

- Je suis désolé, c'en ai assez pour moi maintenant, prenons notre temps dans tout, s'il te plaît. Je ne pourrais pas tenir sinon.

- D'accord, Lauren.

Camila m'embrasse sur la bouche et elle se lève de mes jambes. Elle ramasse mon soutif et essaie de le mettre mais il est trop grand pour elle. Elle se met à rigoler.

- Je ne pourrais pas te voler tes vêtements visiblement.

Nous éclatons toutes les deux de rire.

- Je vais me laver, dis-je. Fais comme chez-toi.

Camila sourit, un grand sourire. Son teint de lin s'est recouvert d'un délicieux rose pâle.

Une fois dans la salle de bain, j'enlève mon pantalon et ma culotte qui est toute mouillée, c'est étrange. Je rentre dans la douche, j'allume l'eau et je commence à pleurer.