Point de vue de Lauren.
- Tu ne m'as jamais dit ce que représente ton tatouage dans le coup, me dit soudainement Camila avant de dormir.
- Le jour de...
- Lauren, je sais ce qui est arrivé à ta famille.
Comment Camila peut-elle savoir ça ? Bref, je m'occuperai de ça plus tard.
- Le jour de l'accident, j'étais en train d'observer une libellule par la fenêtre de la voiture.
Un petit silence s'installe et j'entends la respiration de Camila. Je déteste ce silence, il me rappelle le silence de la voiture suite à l'accident.
- Je vis très mal depuis ce jour et j'en fais des cauchemars alors je me suis dit que garder quelque chose en rapport avec cet accident tatoué sur moi m'aiderait. Je n'allais pas me faire un crash de voiture, ni la tête de ma mère juste avant de mourir. Cette libellule était le choix parfait.
-Je comprends. Lauren, je sais ce que tu as fait, dit Camila après un temps de silence.
Mon cœur s'arrête, littéralement. Elle sait ? Comment ?
- Je dois te dire plusieurs choses à ce propos. Pour le barman aussi.
- Je ne suis pas sûre de vouloir savoir.
- Tu ne peux pas reculer Lauren. Tu dois savoir ce que tu as fait.
Je sens que mon corps est traversé par des millions d'aiguilles.
- L'homme qui est mort. Celui qui est passé dans le journal et qui t'en a presque rendu malade. Je sais que c'est toi qui l'a tué.
Camila laisse un blanc pour que je digère ses propos avant de reprendre :
- Cet homme, Richard, était mon père.
Je n'en reviens pas ! J'ai tué le père à Camila. J'ai tué son putain de salopard de père et elle est là avec moi dans ce lit.
- Camila, soufflé-je. Pourquoi es...
Ma phrase est interrompue par Camila qui m'enlève mon haut. Putain j'en ai toujours rêvé. Je le redresse et lui enlève aussi le sien. Je lui baisse son pantalon et j'enlève ma jupe. Nous nous retrouvons en sous-vêtements à nous toucher et à nous embrasser. Je me repousse d'elle au bout d'un moment et j'enlève mon soutient gorge. Elle s'approche de mon sein droit et y dépose une multitude de baisers. Un frisson me parcourt tout le corps. Je vibre de l'intérieur. Je plaque soudainement Camila contre le lit et lui enlève à mon tour son soutif. Je malaxe son sein gauche et de l'autre main je fais durcir son téton droit. Je dépose ma bouche dessus et je commence à le sucer. Elle pousse de petits bruits et dit mon prénom. Je me mets à rire.
Point de vue de Camila.
Je me sens prête maintenant. Je veux être libérée. J'enlève ma culotte et je dis à Lauren d'y aller. Elle rit et enfonce la clé en moi. J'entends le bruit du mécanisme et le voilà enfin libre. Enfin la clé a été tournée, je me sens vivante, aimé et j'aime.
Lauren avance et recule ses doigts très vite dans mon vagin. J'aime cette sensation de plaisir intense. Je lui fais ensuite la même chose et je goûte le liquide qu'elle a déposé sur mes doigts. Je ne saurais décrire ce goût mais je l'aime.
***
On se lave chacune notre tour. Se faire masturber par Lauren est beaucoup mieux que toute seule. J'aimerai qu'elle le fasse ça toute ma vie.
Une fois toutes les deux lavées, on frappe à la porte. J'ouvre parce que l'on est chez moi.
- Dinah ?
Elle me serre dans ses bras.
- Je suis désolée, dit-elle en me regardant le regard froid.
- Dinah ?
- Embarquez là ! Ordonne-t-elle en désignant Lauren du doigt. Trois policiers se jettent sur elle et la plaquent au sol.
- Non ! crié-je.
- Tu m'as demandé de faire mon boulot de flic. C'est ce que je fais alors maintenant te plaint pas Cabello.
- Mais Dinah...
- Je t'aime Camila, réussit à placer Lauren.
- Cette fille a tué. Je l'arrête. On n'est plus amie.
Je ne peux pas être amie avec une connasse comme elle. Je ne dis rien sinon elle aussi va m'embarquer. Je te hais Dinah, je te hais bien profondément.
- Moi aussi Lauren, dis-je avant d'éclater en sanglot.
Note : Lauren est arrêtée, direction l'épilogue !
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Paralized (Camren)
FanfictionLauren Jauregui n'est qu'une enveloppe sans émotion jusqu'au jour où elle semble s'intéresser à sa secrétaire Camila Cabello. Mais est-elle prête à se laisser aller dans ses sentiments ou restera-t-elle une couche de glace à cause de ses cauchemars...