Chapter nineteen

337 32 4
                                    

Après nos "retrouvailles" avec Louis, il m'a dit qu'il allait m'expliquer pourquoi il ne faisait plus attention à moi. Nous sommes donc dans le canapé de notre salon, moi sur ses genoux, et lui avec ses mains sur mes joues. 

- Je ne sais pas par où commencer...

- Commence par où tu veux. Lui dis-je en posant mes mains sur son torse

- Alors, il s'éclaircit la gorge, je... Tout à commencé il y a six mois. Au club de foot où je travaille, un de mes élèves nous a vu nous embrasser avant que je vienne les entrainer. Il m'insultait mais, tu sais, je voulais pas me laisser atteindre par un gosse.

Il baisse la tête, alors je lui la fait remonter et je l'embrasse.

- Ce même élève à commencé à me faire du chantage : soit il disait à tout le monde que toi et moi étions ensembles, et il ferait en sorte que toi et moi nous faisions insulter, soit je devais satisfaire ses... besoins.

À la fin de sa phrase, j'enlève mes mains de sur son torse, et les met devant ma bouche.

- Me dit pas que tu... 

- Non, non, non ! Me dit-il en me coupant, non je ne lui ai rien fait, mais lui essayait de me toucher quand il en avait la possibilité... Je vois une larme rouler sur sa joue

- Loueh... Je le prend dans mes bras, pourquoi m'en as-tu pas parlé ? 

- J'avais peur de te meler à ça, que tu ne penses plus qu'à cette histoire alors que tu ne merites pas ça après... tout ça.

Je lui embrasse le cou, et je le sens frissonner. Après lui avoir fait quelques bisous part-ci, part-là, je finis par poser ma joue sur son épaule, de sorte à ce que je puisse encore le voir. 

- Je vais changer de boulot. 

Je me redresse.

- Quoi ? Mais Loueh, après toute tes études, tout le travaille et le temps passé pour en arriver là- il me coupe

- Voilà, je savais que tu dirais ça, tout comme mon père. Il me regarde dans les yeux et je vois une lueur de tristesse, ce travail, c'était juste parce que mon père en avait décidé. J'aime le foot, mais plus comme un passe temps, pas comme tout les jours.

- Tu ne m'avais pas dit... Je pensais vraiment que le foot te passionnais Loueh...

- Je le prétendais, et j'essayais de me convaicre aussi. Mais ce que j'aime le plus, c'est la photo. 

Et à ce moment, Louis a un sourire qui orne ses lèvres, et il est magnifique. J'aime mieux le voir comme ça, que trisse. Je mets mes deux bras derrière sa nuque. 

- La photo ? Mais c'est magnifique ! On peut dire qu'on se complète bien : la photo et la peinture. C'est tout un art. Dis-je en souriant

- Nous sommes un art. Tu es un art. Me dit-il en se rapprochant de mes lèvres

Je balance mes yeux de ses lèvres et ses yeux. C'est surement cliché ce qu'il vient de me dire, mais mon cœur s'en fout, lui il bat à une allure folle. Il pose doucement ses lèvres contre les miennes. On s'embrasse lentement, très lentement. Je mets mes mains de part et d'autres de son visage, et approfondit le baiser. Louis, lui, glisse ses mains dans mes cheveux, et me fait basculer sur le canapé et colle son bassin au mien. On s'arrête de s'embrasser, et Louis dévie ses baisers dans mon cou. J'halète et ferme les yeux. 

Avec Louis, nous avons déjà fait l'amour, c'était il y a un an et demi la première fois. Il m'avait emmené dans un restaurant chic et quand nous sommes rentrés, j'ai finis par sucomber à son charme. C'était tellement... puissant, et passionnant. On avait vraiment fait l'amour, et plusieurs fois dans la même nuit. 

Louis frotte doucement son bassin au mien, et je me surprends à gémir. Louis revient plaquer ses lèvres sur les miennes pour un baiser sensuel. 

- Hm... On monte ? Me dit-il

Je lui hoche la tête, il m'est impossible de parler. Louis se lève et j'ai soudainement froid. Il me tend la main, je l'attrape et il me relève. Je pousse un cri —pas très viril, pas viril du tout en faite— car Louis vient de m'attraper pour me porter tel une princesse. Il sourit et je vient l'embrasser. Dans les escaliers, Louis manque de tomber plusieurs fois à cause moi dans ses bras et notre baiser. Quand on arrive —enfin— dans notre chambre, Louis me pose pas très délicatement sur le lit. 

- Oh putain, enfin ! Tu sais pas ce que c'est de monter les escaliers comme ça ! Me dit-il avec un air dramatique

Je souffle en souriant puis me redresse. Je l'attrape par son jean au niveau de la taille pour qu'il se rapproche de moi, lui qui est toujours debout. 

- Tais-toi et occupe-toi de moi. Lui dis-je avec un sourire qui veux tout dire

 Lui dis-je avec un sourire qui veux tout dire

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
The Word On The Table [L.S]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant