De retour du voyage...
Je suis épuisé. Ce voyage a été épuisante. J'ai passé presque un mois sur l'eau pour y aller, et un mois pour y retourner. La compagnie du capitaine n'a pas été déplaisant. J'ai même appris quelque chose qui m'as choqué. C'est l'oncle de John. Les deux ne sont pas en bons terme à cause d'une association qui a mal tourné. Malgré cette haine, les deux hommes restent en contact.
J'ai passé deux mois en Afrique. Deux mois en compagnie de ma famille. Je ne pouvais demander mieux. Notre retrouvaille a été bouleversante. Ma mère à crier en me voyant, elle croyait qu'elle devenait folle. Même en me touchant elle ne pouvait y croire, elle m'a même giflé pour être sûr qu'elle ne rêvait pas. C'était la première fois de ma vie que ma mère me disait qu'elle m'aimait autant de fois. Ma petite sœur à réagit comme ma mère, et elle refusait de me quitter. Mon père à pleurer comme un bébé, il est même allé se consoler dans les jupes de ma mère. J'ai eu le cœur brisé en apprenant la mort de mes grand-parents. Ma grand-mère est morte juste après mon départ, et mon grand-père est partie la rejoindre quelques semaines plus tard. Au moins ils sont ensemble avec mon frère.
Mes parents ont fait une grande fête pour fêter mon retour. Tout le village a été inviter. L'alcool coulait à flot, la nourriture était abondante. Les danses près du feu m'ont fait pleurer. C'était une des choses que me faisait rêver quand j'étais encore esclave. Je rêvais du jour où je pouvais danser à nouveau autour du feu, d'écouter les histoires des vieux. J'ai pleuré quand ma mère m'as fait goûter sa confiture, elle était comme celle de ma grand-mère. Je me suis effondré quand je suis allé pêcher avec mon père, mon grand-père n'était pas là. Tant de chose me faisait mal et me faisait du bien en même temps.
Les questions ont fusé concernant mon départ. Les marques sur mon dos ont fait grincer mes parents. Je leur aie dit la vérité, en omettant que c'est John qui m'avait marqué le dos. Je leur aie plutôt dit que c'était son père. Je leur aie tout raconté. Ils ont bien aimé John à travers mot. Ils pensaient que c'était quelqu'un de bien, mais ça n'a pas duré.
Quand j'ai dit à mes parents que je contais leur quitté, ma mère ne voulait pas le croire. Mon père pensait que je voulais devenir un homme et ma sœur à arrêter de me parler. Elle se sentait abandonné. Un de ses frères était déjà mort, ses grands-parents également et elle refusait de perdre son autre frère. Mes parents pensaient la même chose. Ils refusaient. Quand je leur aie dit que je le faisais par amour pour un homme, mon père m'as giflé. J'ai même perdu une dent sous l'impact de la gifle, et ma mère en a rajouté à mon compte. Ma sœur m'a regardé bizarrement et ne m'as plus accordé son attention. Je pensais qu'elle aurait essayé de comprendre. Ce jour-là à été la pire journée de toute.
Les jours suivants ont été froides. Personne ne me parlait, je me sentais à part, abandonné. Je savais les risques que je prenais, mais je n'avais jamais cru que ce serait aussi difficile. J'ai pleuré ce jour-là en voyant le regard de mon père, je l'avais déçu. J'avais l'impression que je n'étais plus rien pour ma mère et ma sœur. J'aurais dû réfléchir deux fois avant de leur parler de John. Je sais très bien qu'on vit dans une époque où l'homosexualité est tabou, où c'est dégouttant aux yeux des autres. J'ai entendu des histoires horribles. Des jeunes hommes et même des femmes se font rejeter, certains se font brûler. Quand c'est découvert au sein de l'église, on te puni. Ce n'est jamais arrivé dans mon village puisqu'on ne connait personne de ce genre. Mais John m'a raconté que ce genre d'histoire arrivait dans son pays.
Plusieurs jours après ma confession, ma mère m'as enfin adressé la parole. Ces mots m'ont tellement blessé que jusqu'à maintenant j'ai mal. J'ai compris que n'acceptait pas mon amour, qu'ils n'acceptaient pas John et qu'ils se sentaient trahi. Elle m'avait regardé d'un drôle de façon et m'avait dit :
<< J'ai parlé à ton père et à ta sœur. On te considère toujours comme notre fils, mais on n'arrive pas à accepter que tu va nous quitter et que tu aimes un homme. Ta sœur à l'impression que cette personne compte plus que nous, et elle t'en veut. Si tu veux rester ici jusqu'à ton départ, ne parle plus jamais de ça ici, sinon tu n'es pas le bienvenu. >>
Les jours suivants ont été étrange. Ce n'étais plus du tout la même chose. J'avais l'impression que mes parents faisaient mon deuil, et que ma sœur me considérait comme un ennemi. Un jour, j'ai essayé de lui parler. Elle m'a ignoré avant de me cracher à la figure. Pour moi c'était clair, tout relation était fini entre nous. Après la mort de mon frère, je lui avais promis de ne jamais la quitter et c'est exactement ce que je fais. Même si c'était la dernière fois que je les voyais, je les ai gravé dans ma mémoire. J'ai gravé leur rire, leur mimique dans l'espoir qu'ils ne disparaissent jamais de ma mémoire. Même si je peux revenir les voir, je ne le ferais pas. C'est mieux comme ça. Ils ont perdu leur fils, des parents, et je ne peux pas revenir pour disparaître. Je ne leur apporterais que souffrance. Le jour de mon départ, ma mère m'as dit qu'elle m'aimait. Mon père m'as pris dans ses bras, et ma petite sœur m'as remercié de l'abandonner avec un air mauvais. Je sais qu'elle m'en voudra toute sa vie, et je ne peux pas lui en vouloir. À part mes parents, elle perd tous les gens autour d'elle. Pendant un moment, je me suis demandé s'il ne fallait pas que je reste. Mais j'avais promis à John. J'avais aussi promis à ma sœur et je me sentais égoïste. Je ne pouvais m'empêcher de penser que les abandonnais, que c'était mieux si je ne revenais pas.
Je suis de retour à la Barbade, et dans quelques minutes je serais à la maison. J'ai hâte de revoir John et de me laisser réconforter. Je fais galoper le cheval pour arriver plus vite, et je suis soulagé de voir la maison. Notre ville n'était pas loin du port, seulement deux heures, et j'ai louer ce cheval pour me ramener.
C'est au galop que je rentre dans la cour. La première personne que je vois est John. Il est assis sur une chaise, et sa jambe est entouré de tissus.
-Chéri, crit-il depuis sa chaise, je ne peux pas me lever, vient vite.
Je réponds à sa demande en descendant du cheval. Je cours vers lui et manque de tomber tellement que je suis pressé. En me plongeant dans ses bras, je ne peux m'empêcher de pleurer. De gros sanglot me font trembler. Je suis tellement soulagé et heureux d'être là !
-Tu m'as tellement manqué boubou, tellement... dis-je contre son cou.
-Toi aussi Wawé. Je me faisais du souci.
-Plus jamais John, je ne veux plus jamais qu'on se sépare aussi longtemps.
-Je suis d'accord.
-Qu'est-ce que tu as à la jambe ?
-Une foulure, mais ne t'inquiète pas.
Je me sépare de lui pour finalement l'embrasser. Ces lèvres m'avaient tant manqué. Je suis tellement pressé et chambouler que John m'arrête pour me calmer.
-Ça va Mboutu ?
-Non, ça s'est mal passé.
John à prit le temps de m'écouter et de me consoler. Il avait peur que je regrette ma décision de venir le rejoindre, mais je lui ai rassuré. C'est dur d'être loin de sa famille, et de vivre avec la culpabilité, surtout concernant ma sœur. Je ne sais pas si c'est le destin qui a fait en sorte qui me conduis jusqu'ici, ou si c'est seulement le hasard. Mais j'ai envie d'embrasser cette vie en compagnie de John et d'espérer que mes parents acceptent la vie que j'ai choisi, et que ma sœur me pardonne.
Mot de la fin...
Salut guys !
L'histoire est terminée. Ça à été un plaisir de suivre le parcours de John et Mboutu (même si je l'écrivais hhaha). J'ai aimé lire vos commentaires et merci pour vos soutient. Sans vous, je n'aurais pas continué. Je vous kif guys !
La prochaine histoire est publié, allez jeter un petit coup d'œil.
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Let me break your chains... [bxb, terminé]
Ficción históricaEn 1858, pendant la période de l'esclavage, un jeune Sénégalais nommé Mboutu se fait capturer clandestinement. En voulant échapper à son destin, il finit par rencontrer John, son maître. C'est un homme pas comme les autres. Il n'a pas honte de chéri...