Attention : il y aura du lemon dans ce chapitre !!!
-J'aimerais avoir la chance de rencontrer ta famille, fini par dire John.
-Je ne sais pas comment ils auraient réagi. Je veux dire tu es blanc, et on a tellement souffert à cause de l'esclavage qu'on a tendance à mettre tous les blancs dans le même panier. En plus, je crois que mon père t'aurait tué en sachant notre accrochage du début, dis-je en riant.
Il me sourit tendrement puis il s'approche de la petite source d'eau qui provient de la cascade pour tremper ses pieds.
-Je ne peux pas vous le reprocher, on fait la même chose. Nous en Amérique, les hommes blancs en général ont tendance à se croire supérieur aux autres, et ils utilisent ce qu'ils croient inférieur comme bon leur semble. Je remercie ma mère de m'avoir transmis sa façon de voir, sinon j'aurais été un de ses maîtres qui maltraite ses esclaves.
-Moi aussi je devrais la remercier, sinon tu n'aurais sûrement pas accepté tes sentiments pour moi, dis-je en le rejoignant près de la petite source.
-Dans un monde parfait, ta famille m'aurait accepté, mon père n'aurait pas envie de te tuer et on pourrait montrer notre amour aux yeux de tous, reprend-il tout en m'attirent vers lui. Je me retrouve collé contre son torse, mes deux mains autour de sa taille et sa tête niché contre mon cou.
-Mais on n'est pas dans un monde parfait, alors il va falloir nous adapter.
-Hmm... Mais en attendant, profitons de ce moment.
Ses lèvres retrouvent les miennes pour un baiser que j'accepte volontiers. Ce n'est pas un baiser aussi désordonné que celui qu'on à partager tantôt, c'est plutôt doux et j'arrive à sentir tout le désir qu'il ressent pour moi. J'espère qu'il ressent la même chose que moi parce que j'ai envie de ne faire qu'un avec lui. J'ai envie de lui transmettre mon pardon pour m'avoir battu, et j'ai envie qu'il ressent à quel point que je suis désolé de lui avoir fait du mal. J'ai envie qu'il oublie ce que je lui ai fait, pendant au moins une fraction de seconde. Je ne suis pas prêt pour le sexe parce que je ne sais pas comment ça fonctionne et que j'ai beaucoup trop de question, mais j'ai envie de lui faire quelque chose qu'il m'a déjà fait. J'ai envie de le prendre dans ma bouche.
-J'ai envie de te faire du bien avec ma bouche, mais je ne sais pas comment faire, dis-je contre ses lèvres.
-T'en est sur ? Demande mon blond en me regardant avec des grands yeux.
-Oui, mais guide moi.
Un long frisson le fait trembloter légèrement quand je lui lèche le cou. Je n'avais jamais pris l'initiative de le toucher aussi intimement auparavant, mais là j'en ai envie. Même si je tremble un peu à cause du stress du débutant, j'essaie de ne pas le montrer. Je déboutonne assez maladroitement sa chemise et lui enlève la ceinture de son pantalon. On est toujours debout dans la petite source, alors John nous déplace vers la berge. Il ne me laisse pas le temps de reprendre là où j'étais rendu puisqu'il arrache pratiquement ma chemise et m'allonge sur une serviette.
-Mboutu je ne sais pas si c'est une bonne idée.
-Pourquoi, demandais-je un vexé qu'il refuse ma requête.
-Je ne sais pas si je pourrais me contrôler de te prendre la tout de suite.
Gêné par ses paroles crues, qui pourtant augmente mon excitation, je plonge ma main dans son pantalon pour toucher son sexe. C'est la première fois que je touche les parties intimes de quelqu'un d'autre que moi, et c'est vraiment excitant. J'ai un gain d'euphorie dû aux gémissements de John et à la façon qu'il s'accroche à moi. Je ne perds pas mon temps pour augmenter la cadence, et je profite de son égarement causé par ma main sur sa verge pour passer à l'action. Je ne sais pas du tout comment faire, mais je me souviens de la jouissance que m'avait proposé sa bouche chaude et humide autour de moi, et j'ai envie qu'il ressente la même chose.
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Let me break your chains... [bxb, terminé]
Ficción históricaEn 1858, pendant la période de l'esclavage, un jeune Sénégalais nommé Mboutu se fait capturer clandestinement. En voulant échapper à son destin, il finit par rencontrer John, son maître. C'est un homme pas comme les autres. Il n'a pas honte de chéri...