Let me break your chains... [bxb, terminé]

Chapitre 26

Note : Lisez la fin SVP!

Tout allait bien depuis le retour de John jusqu'à aujourd'hui. L'ambiance de la maison était joyeuse et tout le monde mettait la main à la pâte pour qu'on quitte le pays à temps. Nous avons tous cotisé pour aider Dave, le frère de Maïa, à s'acheter une bague. Il compte demander la main de Madeleine à la Barbade, et je trouve que c'est une bonne idée. Nous devons garder le secret, puisqu'il veut que ce soit un moment spécial. Pour ce qui est de moi et de John, tout allait parfaitement bien. Nous avons fait l'amour dans chaque pièce, dans la cours, dans l'écurie. Nous avons passé des nuits blanches trop occupé à aimer le corps de l'autre, et le matin, on en profite dès qu'on peut. On essaye d'être discret, mais nous ne le sommes pas, surtout John. À cause de ça, on a été surpris dans des positions compromettante plusieurs fois. Heureusement, il n'y a pas beaucoup d'enfant parmi nous, ça nous évite des situations embarrassantes. En sommes, tout allait merveilleusement bien jusqu'à ce que John me demande de lui faire l'amour.

Ce jour-là, tout se passait bien. On avait pris un long bain chaud pour nous détendre. Nous avons passé presque une demie heure à nous taquiner, à rire et à se toucher dans le bain. Tout allait encore mieux lorsque nous avions rejoint le lit. Là, je l'avais embrassé, touché, sucer puis préparer. Je voyais bien qu'il avait de la difficulté à accueillir mes doigts, mais il m'avait promis qu'il allait bien. J'avais alors pris tout mon temps pour détendre son anneau de muscle, et je m'étais amusé à toucher la boule de nerf en lui. J'adorais voir ses joues rougir, ses cheveux trempés collé sur son front, ses lèvres pulpeuses gorgé de sang et ses pupilles dilaté par le plaisir. Malheureusement, les choses se sont dégénéré lorsque je me suis glissé en lui. Je l'avais bien lubrifié, bien préparé, et mon sexe était dégoulinant d'huile tellement que je voulais faciliter la pénétration. Au début, il s'était juste crispé. Je pensais que c'était normal puisque j'avais ressenti la même chose lors de ma première fois. Je pouvais sentir sa chaleur et son étroitesse m'attirer en lui, et c'était tellement bon que je n'ai pas pu m'empêcher de gémir en lui embrassant. C'est à ce moment que je m'étais rendu compte que quelque chose n'allait pas. John m'avait promis qu'il me dirait si ça allait mal, mais il ne l'a pas fait. J'avais heureusement remarqué ses larmes et son corps tendu, j'avais tout de suite arrêté.

John souffrait, mais il ne voulait pas arrêter. Mais moi, je voyais très bien qu'il allait mal. John à tout essayer pour que je continue, mais j'ai refusé, je me suis glissé hors de lui malgré ses protestations. Je m'étais tout de suite senti coupable en voyant la tache de sang sur le drap et sur mon sexe. John m'avait dit qu'il était très sensible dans cette partie de son corps, et c'est pour cela que je redoutais ce moment. Je ne voulais pas le blesser, je voulais que les choses se passe bien et qu'il ait du plaisir. John aussi à remarquer le sang, et il m'a tout de suite demandé de quitter la chambre. Je ne comprenais pas. Je voulais me faire pardonner, le prendre dans mes bras, et l'essuyer, mais il ne voulait pas de moi. J'ai essayé de protester, mais il a fait la sourde oreille. Il ne voulait pas de moi et c'était blessant. Je ne sentais inutile. Je me sentais coupable de lui avoir fait mal et de le laisser dans cet état, mais je ne voulais pas le forcer à supporter ma présence alors qu'il ne voulait pas.

Je l'ai revu que le lendemain matin, et il était muni d'un grand coussin pour s'asseoir. Je me sentais tellement coupable ! Il avait mangé que des choses mous ce jour-là, et il se promenait partout avec son coussin pour s'asseoir. Je me détestais de lui avoir fait ça. J'aurais dû insister pour ne pas lui faire l'amour, je suis sûr qu'il aurait compris que je ne voulais pas lui faire de mal. Il m'ignore et me fuit quand j'essaie de lui parler, ça dure ainsi depuis une semaine et je n'en peux plus. Nos bagages sont déjà en route vers le bateau, et nous, on va se mettre aussi en route dans deux jours. Dans deux jours, nous naviguerons sur un bateau vers une nouvelle vie, et je n'ai pas envie que ce soit de cette façon. Pas avec ce froid entre nous.