Thieves (Vkook) j.jk + k.th ( REECRITURE)

あざ

Le tintement strident de la sonnerie assourdissante du dortoir me sorti du sommeil léger dans lequel j'ai peiné à me plonger. C'était l'alarme de l'orphelinat qui indiquait 6h passé.

Cela allait bientôt faire dix années consécutives que je la subissait, elle ainsi que l'entrée fracassante de notre épieur a tous : Mr Haek. Cet homme ne nous inspirait point de la peur, il nous terrifiait littéralement, il y avait comme tout autour de lui, une aura sombre et dégoutante. La peau de ses doigts était en permanence rougie et arrachée, les doigts d'un homme qui se sert de ses mains. Il pourrait être de ces hommes qui travaillent le bois, mais n'en était point, c'était un homme qui aimait sentir la froideur du fer sur sa paume, et par extension les sanglots étouffés, les tâches indélébiles semblable à de l'encre de chine piégées sous la peau.

Il s'avança dans la pièce qui semblait être bien trop petite pour eux à présent. Les gamins se redressant sur leurs matelas se faisaient les plus petits possible, à la limite de l'invisible. Ce qui était le plus effrayant, est que c'était plus qu'une habitude à leurs yeux ; un mode de vie. Doucement, il s'avança, comme à son habitude, laissant derrière lui comme un échos, le bruit métallique de cette barre, sur les barreaux défraichis de ces devanture de lit jaunâtres. Il s'arrêta.

Hoseok bailla disgracieusement, narines pleinement déployées. Mr Haek n'en pouvait plus de lui, il lui donnait du fil à retordre, c'était clairement lui qui se faisait battre le plus. Hoseok est l'un des plus ancien ici, la brute ne lui faisait plus si peur , du moins c'est ce qu'il voulait laisser paraître. Alors il aimait s'amuser, quitte à connaître le sort de la maltraitance. Il avait une vision des choses très précise ; Il ne voulait pas se soumettre, se soumettre leur donnerait raison, il voulait les pousser à bout, et au fond de lui, il nourrissait une haine profonde en faisant cela. Il ne se soumettrai jamais.

- J'espère qu'il y a de la soupe de poisson ce matin ! Il leva les bras au ciel, jointure des doigts reliés avant de s'étirer bruyamment. N'est-ce pas M'sieur, ou vous préférez le chou fermenté ? Je pencherais plus pour cette option, le pourri.

L'homme mûr, les ridules du visages plissés riait, un rire amère, un rire épuisé.

- Vous pouvez sortir. Allez tous à la douche. Tous sauf toi. Il pointait son gros doigt boudiné entre les deux yeux du rouquin au regard provocateur.

Je savais comment ça allait finir, nous nous executerions sans un mot, et l'eau brulante glissant sur nos corps camouflerait trop mal ses cris déchirants et ses sanglots brisés par les coups assénés. Le seul point positif, c'est qu'il faisait ça rapidement. Cela était très rare quand les séances de battage duraient plus de trois minutes. Dix; quinze coups, parfois vingt. Agenouillés comme des chiens, ou debout, vêtement souvent relevés, son regard de prédateur, l'humiliation ultime. Plusieurs fois, cela était arrivé, sur certains d'entre nous il avait posé ses mains sales, et la douceur avec laquelle il l'avait fait, comme pour satisfaire un fantsame malsain, me donnait envie de vomir. Heureusement, il s'arrêtait a de simples attouchements, et craignant qu'un jour il n'aille plus loin, nous ne disions rien.

Mais cette fois, ce sera différent. J'en ai marre qu'il se soulève seul contre la tyrannie dans laquelle on baigne depuis toujours. Comme un thé qui a trop infusé, je devenais amère, et cette amertume allait finir par les faire grimacer.

Je ne sorti pas à sa demande, et les yeux de notre tuteur semblaient troublés ; il se demandait si cela était du courage ou s'il n'avait pas bien compris ses ordres.

- Je te conseille de sortir de cette pièce si tu ne veux pas assister à ça. Hoseok était assis sur ses talons le t-shirt relevé jusqu'à sa nuque, le dos nus presque cicatrisé d'ancien coups. Son bras se souleva et tout se passa trop vite, un coup sec et le son étouffé de sa peau qui encaissait à travers ses cotes. Puis, un deuxième, un troisième et j'étais planté là, assistant une nouvelle fois à cette scène, sans que mes paupières n'osent se fermer sous la sidération.