Chapitre 5

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Fin des vacances,

Lundi 4 septembre 2014.

« Lou ! Lou ! ON EST ENSEMBLE !! » hurla Valentine en courant droit vers moi, je fis de même et nous nous entrechoquèrent dans un bruit de cris hystérique. Nous dansâmes pleine de joie en plein milieu de la cour de seconde et relatèrent toutes les nouvelles conneries que nous pourrions faire en cette nouvelle année scolaire.

           Après avoir essayé de remarquer les nouveaux élèves, nous avons tous été invité à rejoindre nos nouvelles classes. Et comme chaque année, nous avons eu le droit au baratins habituel et un regard perçant du directeur de niveau qui nous disait « cet année est une année décisive pour vous, vous allez devoir choisir votre filière » avec un léger suspense dans la voix. Comme si c'était le plus grand dilemme de notre vie !

          La journée terminée, Valentine et moi rentrâmes ensemble comme toujours tout en discutant de cette première journée de classe de l'année scolaire. Nous passâmes devant la boulangerie « aux petits pains », puis nous tournâmes à l'angle de la rue Emile Zola afin récupérer nos vélos solidement attacher au poteau du feu rouge du quart four. Après avoir passé la place Belcourt, nous partîmes chacune de notre côté, Valentine se dirigea vers la droite de la place puisqu'elle habite dans un des beaux immeubles bordant celle-ci, quant à moi je devais continuer jusqu'aux terreaux, puis me faufiler dans une de ses petites allées où se trouvait mon appartement.

          Nous avions l'habitude de prendre ce trajet avec Valentine, c'était devenue un automatisme, le soir en rentrant des cours, on se retrouvait pour discuter des potins de la journée en prenant nos vélos pour aller acheter un pain au chocolat à notre boulangerie préférer « aux petits pains ». Le boulanger avait tellement l'habitude de nous voir passer la porte de sa boutique tous les jours après quatre heures, qu'il préparait en avance les pains au chocolat et les mettaient sur le comptoir avant que nous arrivions. Mais un jour où j'étais malade, Valentine c'est fait voler son vélo, elle avait donc fait le chemin à pied et malheureusement elle s'était fait requêter. Nos parents avaient alors décidé qu'il valait mieux arrêter cette petite balade du soir, et qu'il était préférable de rentrer en voiture plutôt qu'à bicyclette. Mon vélo restait donc toute la semaine sur le palier de l'appartement, jusqu'au jour des 14 ans de Valentine, où par miracle ses parents lui avaient offert une magnifique bicyclette bleue, ce qui voulait dire que nos balades du soir allaient recommencer ! mais entre-temps la boulangerie « aux petits pains » avait changer de propriétaire, donc adieu les petits pains chauds préparés avec amour et posés se le comptoir.

          Après avoir quittée Valentine je partis vers les terreaux, je passai devant la fontaine et le musée des arts avant de me réfugier dans une petite ruelle et de rentrer dans mon immeuble. Je déposai mon vélo dans l'entrer, ouvrit la vielle porte en bois et rentra dans l'appart en criant « C'est moi ! chui rentrer ! » cette phrase habituelle qui agrainait un « bonjour ma chérie » de la part de ma chère mère, ne déclencha cette fois si aucune réaction. Je me dirigeai donc dans le salon où je vis ma mère assise sur son habituel chaise, la tête baisser et dans les mains une feuille, une espèce de lettre. Vous savez ce genre de lettre écrite avec des mots trouver dans des magazines. Ce genre de lettre qu'on trouve dans les films.

« Qu'est-ce que c'est ? » essaie-je d'articuler. Sans réponse je me dirigeai vers elle, et lue ce qu'il y avait écrit :

« Cela à assez durer, tes conneries serons révéler au grand jour avant que tu ne puisses prononcer les noms de toutes ta petite famille. »

Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant