Chapitre 20

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Une fois dans sa chambre je ne pus m'empêcher d'observer. Tout était en ordre, ses affaires étaient pliées et disposé en pile parfaitement droite dans un placard aux portes transparentes, son lit fait et son bureau ranger. Seulement son sac était posé sur sa chaise et ouvert, ce qui permettait de voir le manche d'un révolver dépasser. Il me proposa de m'asseoir sur son lit, ce que je fis, et m'informa qu'il allait s'habillait dans la salle de bain. Après quelques minutes d'attente il revint vêtu d'un t-shirt à manche courte blanc au logo Vans et d'un short gris. Il déplaça son sac sur le sol pour qu'il puisse s'asseoir sur sa chaise de bureau en face de moi. Il me regarda de ses yeux bleus aux nuances de gris et de vert éclairé par la lame de son bureau, il posa sa tête sur ses mains noueuses. Il attendait que je parle en premier, alors, je pris mon courage à deux mains :

« Ecoute, je voulais te dire que j'étais désolée de la façon dont tu as découvert l'assassinat de tes parents.

-        Merci, c'est gentil. Même si au fond, tu n'y es pour rien, comme ta mère d'ailleurs, puis son visage changea, ses sourcils se froncèrent et sa voix devient plus rauque, les seuls fautifs sont le SIDG. Ils m'ont mentit sur la mort de mes parents et je ne cesse de me demander s'ils ne m'ont pas mentit pour d'autres choses, son expression s'adoucit et après un silence il déclara, je ne sais même pas pourquoi je t'en parle. Tu ne peux pas comprendre.

-        Au contraire, je pense être la mieux placé pour comprendre ta situation. »

Il se redressa sur sa chaise et rie d'un rire sans joie : « Sais-tu ce que ça fait de vivre depuis petit dans une organisation qui finit par devenir ta famille et de découvrir, 16 ans plus tard, que celle-ci ta mentit sur la mort de tes propres parents ?

-        Non, c'est vrai, je ne sais pas. Mais je sais ce que c'est de grandir et de se construire avec une version de l'histoire et de découvrir en une fraction de seconde la véritable histoire, dis-je légèrement contrarié.

-        Je suis désolé, je n'ai encore pris en considération que mon cas. Je me pleins que le SIDG met menti, mais tes parents ont mensonges leurs activités toute ta vie.

-        C'est dingue tout cela, comment ai-je pu vivre sans connaître l'existence de ses deux organisations qui semble avoir changé tant de vies.

-        C'est mieux pour toi, je peux te l'assurer. J'aurais adoré ne rien savoir de tout cela. D'ailleurs, tu as parlé à ta mère ?

-        Oui, elle m'a tout expliqué, enfin de son point de vue, évidement.

C'est vrai, elle s'était enfin décidée à parler sur ce sujet. Elle m'avait expliqué comme Maël que le SIDG avait été installer par l'État pour éliminer les barrières du gouvernement, à croire que toute le monde s'étaient mis d'accord pour donner cette définition. Alors, j'avais crié, j'en avais marre qu'on me mente ou qu'on passe par des périphrases insupportables et elle avait dévoilée : « Le SIDG a été créé en 1965 lors des élections présidentielles, de Gaulle et Mitterrand avait fait un accord pour protéger la République et arrêter ceux qui pourrait faire entrave à la démocratie. Evidement tu t'imagines bien que cela n'a pas très bien fonctionné, m'avait-elle dit. Les deux candidats avaient en réalité choisit pour gouverner un tyran déguisé qui a fait de cette organisation un simple enfer. Le SIDG a échappé aux mains du gouvernement sans que celui-ci ne puisse rien faire pour les arrêter car les pactes d'anonymat et de liberté de l'organisation avait été signés. Deux ans plus tard, alors que le SIDG tuait à sa guise des gens qu'il considérait comme ennemis public, tes grands-parents : Martin Frédéric Cohen et sa femme Hélène Béatrix Cohen ont créé le Black Square pour protégé les gens que le SIDG traquait et pour réellement conserver la démocratie. Et voilà, 50 ans plus tard le SIDG est toujours dirigé par un tyran et le Black Square fait de son possible pour l'arrêter. » j'avais écouté sans rien dire et ensuite j'avais demandé où le SIDG avait trouvé tous ses employés, elle m'avait répondu que la plupart du temps s'étaient les enfants des gens qui y travaillait à son origine, un peu comme une secte. Mais elle m'avait aussi informé qu'ils allaient quelques fois récupérer dans orphelins dans des orphelinats, car personnes ne chercheraient dans enfants qui n'avaient pas de familles. J'étais maintenant assise sur le lit de Maël où je regardais le sac à dos noir posé sous une chaise de bureau en me repassant en tête les explications de ma mère. Je savais maintenant. Pourtant, je n'avais pas l'impression d'être comblé.


Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant