Chapitre 19

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            Cela faisait quatre jours que nous étions entrées dans cet immeuble de verre et que la mère de Louise avait retrouvé sa fille. Louise l'avait regardé d'un air surprit mais également soulagé, puis, elles étaient prises dans les bras et sur la joue de Madame Cohen une larme avait coulé. Evidemment les deux hommes en noir qui nous tenait en joue s'étaient reculé et avaient ranger leur arme, ce que j'avais également fait. Nous étions alors tous rentré dans l'ascenseur, dans lequel l'atmosphère était pesante ; mère et fille se tenait par la taille pendant que je pouvais sentir les regards insistant des hommes en noir derrière moi. Mais lorsque les portes d'acier s'était ouverte ma surprise fut-elle que je ne pus sortir de la cage d'ascenseur. En effet, je trouvais devant moi un immense open-space où des centaines de personnes travaillaient sur des Mac dernier cris, buvaient des cafés ou se parlaient sérieusement en observant des tableaux liège où se trouvait ma tête reliée à l'aide d'un fils rouge à celle de Louise. Après quelques secondes de stupéfaction je m'étais avancé devant un de ses tableaux et j'avais vue des dizaines de photographie de moi dans les rues de Paris avec mes amis, ou avec mon petit frère puis avec Louise a la fac et enfin moi, avec Gaston, Louise et Valentine assis dans le café avant que Marc ne rentre et ne me brise le nez. Puis, tout à coup, j'avais entendu des bruits de pistolets charger et quand j'avais détaché mes yeux du tableau les centaines d'employés qui travaillaient quelques secondes auparavant avait une arme braqué - et chargé - sur moi. Evidemment je n'avais pas hésité à sortir la mienne jusqu'à que Louise se poste devant moi et que sa mère soit obligée de demander aux personnes de baisser leur arme et de se remettre au travail. Elle nous avait ensuite demandé de la suivre jusque dans un bureau où elle s'était assise sur une chaise transparente derrière une table en verre et avait dit : « Bonjour Monsieur Sinelit... », mais je l'avais coupé en posant mes mains sur le bureau et en criant :

« How, je vous arrête toute suite. Je ne joue pas au p'tit jeu des polies présentation avant que vous ne m'ailliez expliquer pourquoi le gars en noir de tout à l'heure connaissait mon nom, pourquoi y'avait des putains de photos de ma gueule et de mon entourage dans vos soi-disant bureaux et pourquoi des centaines de personnes ont braqué leur putain d'arme sur moi !

- Parle mieux s'il-te-plait, tu t'adresses à ma mère là, m'avait rappelé Louise en s'approchant un doigt pointé sur mon cœur.

- Non. Il a raison, louise. Je lui dois des explications. Je vous dois des explications, avait affirmé Madame Cohen. Dès l'instant où tu as commencé à fréquenter ma fille, dit-elle en me regardant, j'ai demandé à mes employés de faire des recherches sur toi. Tu imagines notre surprise lorsque nous avons découvert que tu étais membre du SIDG. Delà nos recherches se sont triplé et lorsque vous avez tout deux disparue de nos radars nous n'avions d'autre solution que de vous traqué. Les deux hommes que vous avez croisé dans le hall de l'immeuble partaient justement prendre un train pour Paris, ils connaissaient bien évidemment votre nom puisqu'ils étaient chargés de vous trouver.

- Attend, l'interrompit Louise en se rapprochant du bureau de sa mère, les bras croisés sur sa poitrine, comment pouvais-tu savoir que je lui parlais ?

- Et bien je t'ai vu lui courir après pour ensuite vous enfermer tous deux dans les toilettes de la Fac donc... »

        Puis elle s'arrêta net. Elle comprit qu'elle en avait trop dit, cela se voyait sur son visage. Elle souffla et mis sa tête dans ses mains. Mais avant qu'elle ne puisse reprendre Louise décroisa ses bras et se rapproche encore plus près de sa mère, le regard ferme d'un noir profond de doute :

Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant