Chapitre 22

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Maël :

Le lendemain matin, vers 4h 30, les cris stridents d'une sirène me tirèrent de ma somnolence interminable. Une fois mes esprits retrouver et mon corps relevé, je remarquais la lumière rouge et clignotante qui s'émanait du couloir et s'infiltrais timidement par les bords de ma porte dans ma chambre. Je sortais, tous mes sens aux appels, dans le corridor et me dirigeais vers la cage d'escalier. Là, je trouvais Louise qui comme moi, se tenait dans l'encadrement de la porte en face. Elle portait un chignon défet, un haut de pyjamas à bretelles et un petit short gris. Ses yeux grands ouvert elle me regardait, inquiète.

« Que se passe-t-il ? je demandais, incapable de défère mes yeux d'elle.

- C'est l'alarme d'alerte à l'intrusion, je crois. »

Aucun de nous n'avait besoin d'ajouter quelque chose, puisque nous pension tous deux à la même chose : nous étions attaqués. Et, malheureusement, nous savions aussi la raison. Le SIDG nous avait retrouver malgré notre ruse qui n'avais apparemment pas due marcher bien longtemps. Alors sans attendre je pris le bras de Louise et l'entrainait dans ma chambre. Une fois arrivé, je m'emparais dans un mouvement frénétique de mon révolver dissimulé sous mon lit, le glissait dans mon jean et récupérais dans mon sac d'armes caché un l'intérieur de mon armoire, un couteau au manche d'ivoire et d'acier. Je fis tourner l'arme blanche entre mes doigts avant de pointer son extrémité vers mon torse pour que Louise puisse la prendre sans se blesser. Elle regarda progressivement l'arme puis mes yeux avant d'afficher sur son visage un air ahuri et de faire non de la tête. Je pris délicatement sa main et la plaçait autour du manche mais elle refusa de la prendre en main, alors j'insistais :

« Cela fait maintenant plus d'une semaine que tu t'entraines à te battre alors je pense que c'est le moment de mettre en pratique ce que tu as appris, nan ? »

Malgré mon discourt entrainant elle ne semblait pas vraiment confiante à utiliser une arme blanche, alors je décidais de la forcer de façon directe au risque qu'elle soit vexée :

« Bon écoute Louise, on va descendre et je vais sûrement devoir me battre contre le SIDG pour nous sortir d'ici et je ne peux pas me battre, sauver des gens et te protégée, alors il va falloir que tu fasses cette dernière chose toute seul, ok ? tu t'en sens capable ou c'est trop dur pour toi ? »

Et avec grand étonnement elle ne sembla pas du tout vexée et au contraire elle me regarda de ses yeux d'un noir profond et enroula ses doigts sur le manche de la lame avant de la glisser entre sa taille et son short gris. Elle s'en alla dans le couloir et je la rattrapais en courant pour la mettre en garde :

« S'il-te-plait ne la perd pas, c'est la seule chose qu'il me reste de mes parents »

Elle me regarda et hocha la tête en guise d'approbation. Alors nous nous élancèrent vers la cage d'escalier, là des gens courraient affolés. Des soldats descendaient des armes en mains tandis que des enfants et des femmes en ceinte ou trop vielle pour se battre montaient pour se cacher dans les combes du Black Square. Les cris des bébés et les pas des hommes et femmes qui se dirigeaient vers le combat se mélangeait au bruit strident des balles, des coups et de la sirène d'alerte pour former une ambiance de guerre froide et angoissante. Je sentis les doigts légèrement moites de Louise se glisser parfaitement dans les miens et me retournant je regardais son visage trahissant la fatigue et la peur. Puis un jeune garçon et son père descendirent à notre niveau de pallier et nous les entendirent s'engueuler :

« Remonte rejoindre ta petite sœur s'il-te-plait, Léo, criait le père pour se faire entendre par-dessus le brouhaha.

- Non ! répondit le garçon. Je veux me battre ! Comme maman et toi.

Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant