Chapitre 23

31 6 1
                                    


Louise :

J'avais bien dû monter au moins cinq étages, pourtant je ne voyais toujours pas le bout de l'escalier et bien que le jeune garçon que je portais était plutôt fin et pas très lourd, son poids commençait à peser dans mes bras peu musclés. Puis, comme s'il avait senti que mon corps ne pouvait plus le supporter, Léo avait repris connaissance et j'avais donc été capable de le poser à terre.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? me demanda-t-il en se frottant le derrière de la tête.

- Il y a eu une grenade, mon ami ta protégé et j'ai dû t'amener en sécurité. Tu te sens mieux ?

- Pas vraiment » me confia-t-il.

Au même moment ses jambes flanchèrent et je le rattrapais in extremis dans l'escalier étroit. Je lui proposais mon aide pour monter les derniers étages, il excepta et nous continuèrent l'ascension.

Maël :

La scène qui se présentait à moi me déstabilisa. J'avais eu as faire à toute sorte de chose en réalisant mes missions au SIDG : des embuscades qui dégénérait, des accidents orquestrer, des enlèvements pour rançons et j'en passe. Mais, ce que j'avais actuellement devant les yeux, je n'avais jamais vue cela. Les bureaux normalement extrêmement bien ranger du Black Square s'était transformer en zone de combat. Les ordinateurs dernier cris était pour la plupart à terre et cassés, les tables étaient renversées pour servir de balustrade où des soldats se cachaient. Comme dans une bataille de gangs les deux clans se faisait face et des combats éclataient de toute part. Et des poings frappaient et des balles sifflaient et des corps s'écroulaient. La vue du sang ne me dérangeait pas (j'avais dû l'accepter à force de le voir) mais à chaque fois que je posais le pied à terre s'était dans une mare rouge qui s'émanait de quelqu'un au sol.

Mon premier réflexe fut de mettre ma capuche sur ma tête et de placer un cache col jusqu'à mon nez, si quelqu'un du SIDG me voyait me battre pour le Black Square j'étais un homme mort. Mon second fut d'aider les personnes dans le plus grand besoin, une jeune femme avec un grand bout de verre dans la jambe essayait de se rabattre vers un coin de la pièce, je l'y aidais. Je tirais un homme inconscient vers la dame à la jambe ouverte et lorsque je m'apprêtais à aider un femme d'une cinquantaine d'année, une grande douleur m'assaillie à la mâchoire. Je tournais la tête et remarquais un homme de quarante ans aux cheveux taché de sang, il avait le poing fermé, il m'avait donné une grosse droite et lorsque je palpai de ma main ma mâchoire pour m'assurer qu'elle n'était pas cassée je me rendis compte que mon cache col était tombé. Je tournai violement la tête pour voir qui était l'idiot qui m'avait fait cela. Je ne le reconnu pas au premier abord puis ce fut lorsque je vis sa jambe d'acier que je me remémorai son visage.

Louise :

Les marches défilaient devant mes yeux, j'avais cette impression que ça ne se finirai jamais. Léo s'effondrai un peu plus sur moi à chaque pas. Et puis lorsque je levais la tête je vis un ray de lumière s'émaner d'une porte. J'essayais de l'ouvrir, impossible, elle était verrouillée de l'intérieur. Je tambourinai dessus et ordonnai que l'on nous ouvre mais personne ne nous répondait. Puis, Léo, à bout de force, chuchota près de la porte : « Rien... rien n'est plus noir que leurs actes » et comme par miracle la porte s'ouvrit. Je rentrai alors dans ce que je déduisais comme étant les combles de l'immeuble, le plafond était bas et fait de grosse poutre en fer. Il régnait dans cette pièce une ambiance lourde et pesante. Des enfants était assis entre les jambes de leurs grands-parents ou parlaient à voix basse entre eux. Quelques femmes en ceinte était rassembler dans un coin mais aucune personne de mon âge ne se trouvait. Un vieux monsieur aux traits tirés nous avait ouvert la porte et nous regardait d'un œil méfiant. Puis une petite fille aux même long cheveux noir que Léo courra vers nous en criant le nom de son frère mais le vieil homme lui attrapa le bras pour lui dire de parler moins fort. Elle lui tira la langue et sauta dans les bras de Léo.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Oct 11, 2020 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant