Chapitre 7

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4 ans plus tard,

Lundi 7 Avril 2017.

Louise :

Enfin, le cours était terminé. Je veux dire, je crois que le cours est terminé. Au lycée on savait qu'on devait partir lorsque la sonnerie monotone et assourdissante résonnait dans tous l'établissement, mais ici, je ne n'en avais pas la moindre idée. Alors le premier jour, j'avais demandé à la fille aux cheveux violet qui était assise à côté de moi dans l'amphithéâtre plein, et après un regard assassin et réprobateur, elle m'avait répondue que le cours se terminais lorsque le prof nous disait au revoir, récupérait ces affaires et sortait de la pièce. Donc si j'écoutais cette fille aujourd'hui, cela voulait dire que ce cours de quatre heures d'histoire de droit était terminer. Soulagement. Je regardais la montre de mon père accroché à mon fin poignet, super ! à peu près 25 minutes pour ingurgité un sandwich dégueu de la cafétéria de la fac. Je me levais et essayais de descendre de l'amphi et de rejoindre la seule sortit de la grande salle. Je jouais des épaules et de ma petite taille pour me faufiler agilement dans le couloir. Mais là c'était pire. C'était l'invasion. Un tas de fourmis immense qui grouillait et transportait en guise de feuille et de bout de bois, des cahiers, des livres, des stylos et des mac book dernier cris. Et moi je me trouvais au milieu de cette fourmilière, j'étouffais entre c'est millier de personnes qui couraient et qui criaient entre eux. J'étais la fourmi noire parmi les rouges. Début avril, et je ne savais toujours pas me repérer dans ce terrier immense. Je me dirigeais droit devant moi sans vraiment savoir où j'allais précisément. Puis un mec fonça droit sur moi, il ne sembla même pas me voir, le point qu'il fixait de ses yeux foncés semble être beaucoup plus important que de s'excuser en me bousculant et en faisant tombé mes cahiers au sol, au lieu de cela il me cria « Fait gaffe où tu vas » d'une voix rauque et exaspérer. Alors, je m'étais accroupis pour essayer de rassemblé les feuilles éparpiller sur le sol et marquées de semelle de basket. Après avoir récupérer toutes mes affaires, ou presque, je me levais et me retournais vers la direction de la cafétéria. Puis des yeux bleu persan au nuance claire de gris et de vert me fixèrent.

Et le temps s'arrêta.

Et les minutes semblèrent s'allonger.

Les fourmis ne bougeaient plus, elles s'étaient figées et moi de même. L'homme en face de moi était à 10 mètre, mais je pouvais tout de même remarquer sa mâchoire carrer crisper, ses boucles brunes retomber sur son front, ses larges épaules qui se soulevaient doucement. Et malgré les années passer, ses traits rendurci, sa barbe naissante de quelques jours, je pouvais toujours le reconnaître. Je le reconnaitrais entre mille. Le mec de l'avion. Et il me semblait que lui aussi m'avait reconnu, car tout son visage décrivait la surprise, et le mien devait être de même.

Mais sans prévenir il détourna la tête et se mit à rebrousser chemin en courant, et je ne sais pourquoi mais je criais « attend » et m'élançais à mon tour entre les gens, le temps avait repris son court normal, les fourmis continuaient de crier entre elles mais je ne les entendais pas. J'essayais de me frayer un chemin parmi la foule, trop concentré sur la personne qui courait devant moi, je ne prenais même pas la peine de m'excuser lorsque je bousculais des étudiants sur mon passage. Je l'avais presque atteint lorsqu'il se retourna brusquement, un cri de surprise m'échappa alors qu'il me pris par les épaules et me poussa dans les toilettes. Il claqua la porte derrière nous a l'aide de son pied, et me regarda droit dans les yeux les mains toujours sur mes bras, ses paumes au contact de ma peau froide me donnais des frissons et la chair de poule commençait à s'installer sur mes avant-bras.

« Arrête de me suivre, quoi que tu cherches, quoi que tu attendes, tu ne trouveras rien » cria-t-il, en ne semblent remarquer que maintenant, ses mains posées sur mes bras, désormais tous recouvert de chair de poule.

Il se retourna brusquement et claqua la porte des toilettes où je me retrouvais désormais seule entre les murs blancs. Et je pris enfin conscience de ce qu'il venait de se passer, alors je sortis précipitamment dans le couloir où les étudiants se bousculaient toujours. Je l'aperçus entre la foule qui grouillait et criais à mon tour :

« Mais... donne-moi au moins ton nom !

- Sinelit, Maël Sinelit ! »

Il hurla dans le couloir mais personne ne le remarqua. Moi, je restais planter là, au milieu des gens, en souriant bêtement avec l'hecco de sa voix qui passais en boucle dans ma tête.

Maël :

Fait chier ! Il fallait qu'elle choisisse cette école entre toute celle qui existait, elle choisit celle-ci, celle où j'étais, merde. Et s'ils le découvraient et s'il lui arrivait quelques choses, se serait de ma faute. Nan, il ne lui arrivera rien, j'avais fait tous ce qu'ils avaient demandé.

Louise :

J'étais rentré le plus vite que j'avais pu, dès que j'étais sorti du métro j'avais couru jusqu'à notre appartement rue Charlot. En ouvrant la porte j'avais trouvé Valentine enlacée à jeune homme plutôt mignon. Il avait un teint très mat, ces cheveux mi long était d'un noir de jet, il était assez grand ce qui obligeait Valentine à se mettre sur la pointe des pieds, malgré ces talons, pour pouvoir l'embrasser. En m'entendant arriver les deux s'étaient écarté et avaient mis fin à leur baiser. Le garçon s'emblait terriblement gêner, il n'osait même pas me regarder, ses yeux étaient rivés sur notre tapis bleu turquoise alors que Valentine, elle au contraire, rayonnait. Elle me regardait de ses yeux pleins de me malice et c'était approché de moi, tous sourire, en disant de sa voix douce et charmante :

- Louise, voici Martin nous répétons une scène qui fait partir d'une pièce de Shakespeare assez connue où les deux amoureux doivent malheureusement se quitter malgré leur amour, bon évidemment je te fais une simplification car c'est un peu plus compliqué mais...

- Je crois que j'ai compris Valentine, l'avais-je coupé dans son monologue insécable, tu sais nous avons tous étudier Roméo et Juliette en anglais.

Et avant qu'elle ne puisse rajouter quelque chose je m'étais emparer du blouson marron du jeune Martin posé sur le dossier du canapé, je lui avais tendu et j'avais reprit :

- Nous devons parler, c'est important, avais-je insistée.

- Oh, heu... Martin nous nous reverrons demain pour continuer ce que nous avons commencé, tu veux bien ? Avait demandé Valentine avec toujours son magnifique sourire.

Le mec ne fit pas prié, il m'arracha le manteau des mains sans me regarder et partit à grande enjamber sans même dire au revoir.


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Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant