Chapitre 9

74 11 5
                                    







Chapitre 9 :

Louise :

         Quand nous sommes revenus du restaurant Valentine à insister pour que nous regardions Harry Potter et malgré les regards attirants que me lançait mon lit depuis ma chambre je n'avais pas d'autre choix que d'accepter, qui dont peut résister à Valentine ? J'avais bien faillie m'endormie une bonne douzaine de fois mais dès que mes yeux avaient le malheur de se fermer Valentine me donnait une petite claque et me lançait son regard de tueuse qui semblait dire « comment peut-tu dormir devant ce chef-d'œuvre ? ».

Une fois laver et coucher dans mon lit ultra moelleux je ne pus m'empêcher à penser au mec de l'avion. S'appelait-il vraiment Sinelit ? pourquoi le hasard avait-il fait en sorte que je le croise trois fois dans ma pauvre vie ? et puis merde, arrête de te poser tous le temps les mêmes questions, ce n'est qu'un humain parmi 9 milliards, passe à autre chose Louise !

****

                  Le lendemain, le surlendemain et la semaine qui suivis je ne le vis nulle part, aucune trace du mystérieux mec de l'avion. Peut-être était-il malade ou avait-il changer de fac ? pourtant, malgré toutes les excuses que j'essayais de lui trouver aucune ne me convenais assez pour croire à une subite disparition. Puis, le lundi qui suivis, comme par magie je le revis dans les couloirs de la fac, il avait un hématome près de l'œil gauche et une de ses arcades semblais avoir été ouverte. Peut-être avait-il un père violent ou alors il fait partis d'un club de boxe. Merde. Remarquant que je le fixais depuis déjà quelque temps je me repris et remarqua qu'il était en train de parler avec d'autre garçons de son âge, je décidais alors de m'approcher d'eux et sans hésiter un instant je toussotais avant d'ajouter :

-        Maël ? je... je peux te parler, s'il te plait ?

L'un des garçons qui l'accompagnait me détailla de haut en bas et puis fini par tourner les yeux vers son pote avant de demander d'une voix dédaigneuse et en faisant comme si je n'existais pas :

-        Tu la connais ?

Il avait des cheveux blonds, de petits yeux bleus qui n'avait rien d'exceptionnel et était plutôt grand. Maël tourna vers lui ses yeux bleus vert, puis vers moi, puis vers lui et enfin vers moi avant de se passer nerveusement la main dans les cheveux.

-        Oui, enfin, on peut dire sa comme ça, il me prit part l'épaule pour m'entrainer plus loin et une fois à l'abris de oreilles curieuses il demanda, qu'est-ce que tu me veux ?

-        J'ai fait des recherches sur toi et tu es sensé être mort dans un écroulement il y a 17 ans.

-        Quoi ? T'es complètement folle, déclara-t-il en commençant déjà à partir, mais c'était très mal me connaître de penser que j'allais laisser tomber si facilement.

-        Je suis peut-être folle mais je suis sûr de ne pas être la seule à penser qu'il n'y est pas que de la coïncidence dans le fait qu'on s'est croisé trois fois dans notre vie !

-        Tu es la seule.

Il tourna les talons mais avant qu'il soit hors d'atteinte je lui attrapai le bras pour le remettre face à moi. Son poignet se ferma à la seconde où mes doigts se posais sur son avant-bras, tous ses muscles se raidir et il tressailli avant de se retourner lentement vers moi, une lueur étrange dans le regard. Je me mordis la lèvre, anxieuse.

-        Vraiment ?

-        Excuse-moi, mais je dois y aller, j'ai un TD dans cinq minutes.

Le mec de l'avionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant