ᴇᴄʟɪᴘꜱᴇ

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Comme tous les jours, Théa rejoignait Nathan chez lui. C’était leur nouvelle habitude. Ils pouvaient rester des heures dans cette pièce, Nathan dessinait et Théa lisait. Du moment qu’ils étaient ensemble, tout allait bien.

Théa était plongée dans un roman et Nathan, tournait sur sa chaise.

- Arrête de tourner en rond, je vais devenir folle.

Nathan riait et ne s’arrêtait pas.

- Tu n’as jamais rêvé de partir ? De gravir toutes les montagnes, de traverser toutes les mers et océans et d’explorer tous les pays ?

- C’est le rêve à tout le monde.

- Peut-être, mais peu le font. Allonge toi sur le lit, je vais te faire découvrir l’univers.

Théa ria mais quand elle vit Nathan s'allonger sur le lit, elle s’arrêta. Elle le regarda un instant, les yeux levés au plafond puis elle le rejoignit. Elle posa sa tête sur son épaule et écoutait son cœur battre sous son pull.

- Imagine de quoi serait composé ton univers, chuchota Nathan.

Elle ferma les yeux et imagina toute sorte de chose.

- Ils y a des étoiles.

- Et des éclipses.

- N’oublions pas les éclipses, ricana Théa.

Dans leur rêve, il n’y avait pas de bruit ; juste l’espace.

- Pourquoi aimes-tu tant l’espace Nathan ?

Il eut un moment de silence, comme si Nathan était toujours bloqué dans son imagination.

- Je l’aime parce qu’il est mystérieux. Personne ne sait réellement ce qu’on y trouve. Il surprendra toujours et il sera toujours une énigme pour nous les humains. L’univers est indispensable.

Théa se rapprocha un peu plus de lui et déposa ses lèvres sur les siennes. C’était la deuxième fois qu’ils s’embrassaient et ce ne sera sûrement pas la dernière.

- Il y a quoi d’autre dans ton univers Nathan ?

Allongé sur le dos, Nathan ferma les yeux et commença à imaginer ce qu’il y avait dans son univers. Il voyait des tonnes de choses, d’incroyables choses. Mais il y avait une chose qui était encore plus belle, Théa. Elle était quelque part entre les étoiles mais elle rayonnait plus que tout.

- Il y a toi Théa. Tu fais partie de mon univers maintenant, et l’univers ne mourra jamais.

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