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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
𝐄𝐫𝐢𝐧 𝐌𝐮𝐫𝐩𝐡𝐲

Qui avait eu la bonne idée d'inventer des réveils matins ?

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Qui avait eu la bonne idée d'inventer des réveils matins ?

En grognant, je cherchais à tâtons l'écran de mon téléphone pour couper mon alarme et sursautais en entendant un gros boum. Les yeux encore légèrement collants, je me jetais par-dessus mon lit et attrapais mon portable qui sonnait toujours.

- Réveil de merde. grimaçais-je en faisant coulisser mon doigt pour couper la sonnerie.

Dans le gaz, je faisais passer mes jambes pour les poser au sol et me levais avant de m'étirer. Aujourd'hui était une journée assez complète pour moi. En plus de remplir mon travail habituel dans ma boîte, j'avais reçu hier, avant de partir, un mail de mon patron qui souhaitait s'entretenir avec moi. Je ne savais pas trop si j'étais angoissée à cette idée ou au contraire, excitée.

Et ce soir, je devais passer voir Céleste, pour que l'on discute un peu elle et moi. Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu à cause de nos jobs respectifs et là par contre, j'avais hâte de serrer celle que je supportais depuis un bout de temps.

En tout cas, c'était avec beaucoup de difficulté que je finissais de me préparer avant de me rendre dans la cuisine pour prendre un petit-déjeuner complet, histoire d'être attaque pour la grosse journée. Rapidement, je l'avalais et au pas de course, enfilais mes talons et descendais à la va-vite pour attraper mon bus.

J'étais censée passer mon permis de conduire dans quelques jours mais avec la tonne de dossiers que mon boss me rajoutait, je commençais un peu à saturer. J'étais pas dans la pire des entreprises taffant dans le monde de la photographie, loin de à, et par conséquent, il fallait assurer chaque jour.

Au départ, j'avouais avoir eu du mal à prendre mes marques dans la boîte à cause du rythme fort du boulot, je n'étais pas au courant que tous les moyens étaient bons pour arriver à ses fins en vrai. Combien de personnes m'avaient arnaqué en me demandant de faire leurs sales boulots pour ne rien me redonner en échange derrière ? Trop.

C'était vingt minutes plus tard que je poussais enfin les lourdes portes du bâtiment moderne fait de vitres, pour entrer, et sans attendre, je partais directement m'enregistrer pour ne pas perdre de temps. Je saluais le peu de personnes que je connaissais et qui acceptaient de me sourire. La plupart me considérait comme la petite nouvelle qui ne ferait pas long feu ici, alors à quoi bon sympathiser avec elle ?

Un plaisir d'aller au travail.

Je tapais deux coups à la porte du bureau de mon patron et attendais qu'il m'autorise à entrer, ce qu'il fit quelques secondes après.

- Coucou. lui souriais-je en refermant derrière moi. Ça va papa ?

- Très bien et toi ? il se levait de sa chaise pour me prendre dans ses bras. Ça a été sur la route ?

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant