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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
𝐄𝐫𝐢𝐧 𝐌𝐮𝐫𝐩𝐡𝐲

Le lendemain en me réveillant, j'avais ressenti immédiatement une boule dans mon ventre

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Le lendemain en me réveillant, j'avais ressenti immédiatement une boule dans mon ventre. Un gros pêle-mêle où se mélangeaient stress, impatience, peur et appréhension. Céleste s'était chargée d'aller nous acheter des pains au chocolat pour qu'on passe un bon petit-déj en tête à tête et que je pense le moins possible à mon imminent départ.

Mais c'était peine perdue, je m'imaginais déjà mille et un scénario où je me retrouvais comme une idiote devant la grande bâtisse de l'Équipe de France, les bras ballants et complétement paumée. Ce sentiment se renforça d'autant plus quand je recevais un message de la part du service de chauffeur officiel des Bleus qui m'annonçait être en bas.

J'avais alors regardé Céleste quelques instants avant d'éclater en larmes, la faisant limite se jeter sur moi. J'avais pleuré dans les bras de ma copine peut-être deux minutes pour au final qu'elle m'engueule en me répétant que je devais être présentable dès mon arrivée. J'avais deux bonnes heures de trajet qui m'attendaient, ce qui me fit d'ailleurs souffler d'avance.

- Tu fais attention à toi là-bas hein. me demandait Céleste quand on se retrouvait en bas de chez moi, le chauffeur s'affairant à ranger mes valises dans la voiture.

- Promis. Je t'appelle ce soir ?

- Mon téléphone sera sur sonnerie, t'en fais pas. m'assurait-elle dans un sourire avant de me serrer dans ses bras.

Je respirais un bon coup le parfum chocolatée de la métisse puis je me détachais d'elle pour lui faire un bisou sur la joue, la faisant légèrement rire, avant d'entrer dans la voiture. J'avais limite l'impression de quitter mon copain. Mais non, c'était juste Céleste.

- Si vous le souhaitez, il y a de l'eau et de quoi grignoter dans la petite poche à l'arrière du siège passager. me prévenait le voiturier après m'avoir adressé un regard vers la banquette arrière quand je me retrouvais assise sur mon siège.

- Merci. murmurais-je gentiment avant de caler mon casque sur mes oreilles.

Et c'était ainsi que je quittais ma petite ville pas loin d'Orléans pour rejoindre l'Île-De-France, endroit où je ne m'étais rendue que très peu de fois, juste pour visiter la capitale quoi, j'avais pas fait un tour de la région.

En tout cas, le trajet jusqu'à destination se montrait vraiment, vraiment très long. Et très chiant. Je passais mon temps à regarder par la fenêtre, m'imaginant la vie des conducteurs et des familles dans les voitures. C'était un jeu qui nous avait toujours amusé avec ma sœur quand on partait en vacances dans le Sud avec ma famille.

Environ deux heures plus tard, un énorme soulagement venait comprimer ma poitrine quand j'apercevais enfin le grand panneau m'annonçant la Bienvenue à Clairefontaine. Il était temps que j'arrive aussi.

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant