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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
𝐄𝐫𝐢𝐧 𝐌𝐮𝐫𝐩𝐡𝐲

- Tu veux bien nous laisser maintenant Erin ?

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- Tu veux bien nous laisser maintenant Erin ?

Fébrilement, je hochais de la tête avant de m'excuser auprès de Didier et de saluer Lisa qui ne prenait même pas la peine de me regarder. On était à une heure à peine après le match nul des Bleus contre les États-Unis et en soixante petites minutes, un tout plein de choses m'étaient tombées dessus.

Déjà durant le match, Kylian avait marqué, à la soixante-dix-huitième minute et j'avais littéralement hurlé de joie après avoir capturé le maximum de clichés possible que je devais ensuite envoyé, brutalement, à Guillaume pour qu'il les trie vite-fait.

Honnêtement, je ne pense pas que ces photos aient changé quoique ce soit à la décision de Didier vu qu'il n'avait même pas eu le temps de les voir mais ce n'était pas pour autant que je n'avais pas donné le meilleur de moi-même. Si ce soir avait dû être ma dernière série de clips photographiques pour l'Équipe de France, je voulais au moins partir la tête haute et laisser du bon boulot derrière moi.

Et plus, ça faisait toujours mieux sur un CV.

- T'es enfin là !

À peine je quittais le côté administratif du château que déjà, je me faisais limite agressée par Corentin et Adil. Ces deux gars étaient devenus mes acolytes en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, environ deux semaines, et je les portais déjà dans mon cœur, ils étaient super attachants aussi.

- Si Didier t'a fait sortir en première, c'est parce-que t'avais pas de contrat à signer ? me questionnait Corentin en parlant extrêmement vite. Ça signifierait donc que t'es pas retenue, je vais raconter mes histoires à qui maintenant ?!

- Tu te calmes le petit bavarois à la crème. se moquait Adil en passant deux de ses doigts sur sa moustache fine qu'il se tuait à entretenir. Laisses-la parler, ça se trouve que t'as tout faux.

- Je suis prise.

Un silence suivait ma simple phrase de trois mots, composée d'un sujet et d'un verbe passif. Ces syllabes sortaient tout juste de ma bouche qu'un rire se craquait dans ma gorge, un rire nerveux, un rire joyeux, un rire soulagé. J'avais gagné ma place.

- Oh putain Erin c'est génial ! s'écriait le joueur de Munich en me sautant carrément dans les bras pour me serrer contre lui. Je t'avais dit que t'allais passer, t'as beaucoup trop de talent !

- Personne doutait de toi sur ça. renforçait Adil en tapotant le sommet de mon crâne. Hé tu viens en Russie avec nous !

- On va foutre le feu à l'hôtel. plaisantais-je en roulant des yeux avant de me décaler de Corentin pour essuyer de la tranche de mes doigts, le dessous de mes paupières humides. Bordel, toute la pression qui retombe là.

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant