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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
KYLIAN MBAPPÉ

𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈KYLIAN MBAPPÉ

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- Dans la Lune le Kyk's.

Une tape dans mon dos me fit sursauter et je perdais instantanément mon jeu de regard que j'entretenais avec Erin, la faisant également détourner les yeux de ma personne.

- Je suis concentré sur le match là. mentais-je presque en reprenant mes étirements de fin d'entraînement.

- Ouais normal, c'est le premier demain. déclarait Hugo en s'asseyant à côté de moi. Tu te sens prêt ?

- Un peu stressé, j'espère être à la hauteur.

- Y a pas de raison pour que tu ne le sois pas mais faudra que tu donnes tout depuis le départ et ça ira. Fais-toi confiance et fais confiance à l'équipe, c'est ensemble qu'on avance.

- Hmm... T'as raison.

N'écoutant qu'à moitié ce que me disait mon capitaine, je suivais des yeux Erin qui retournait vers le grand hôtel aux côtés de ses collègues, mon regard dérivant malencontreusement sur ses fesses quand elle se trouva dos à moi. Depuis hier soir, on n'avait pas reparlé par faute de trop de monde autour de nous et vu qu'on ne voulait pas que le bisou se sache, on faisait attention.

Didier m'avait mis au courant au départ de la photographe de Clairefontaine, avant que l'on parte, que les relations entre staff et joueurs étaient très déconseillées et pouvaient s'ouvrir sur des pénalités. Ils n'interdisaient pas que deux personnes se kiffent, juste que le cadre de l'emploi ne matchait pas avec cette idée.

C'était pour ça qu'au départ, j'avais été distant avec Erin, je ne voulais pas trop lui causer de problèmes et en plus, je ne pouvais même pas lui dire et je m'étais donc braqué. Peut-être pas la meilleure manière d'agir d'ailleurs.

- Je vais me doucher les gars. prévenais-je mes potes en les voyant déjà proposer une partie de FIFA dans une des chambres.

- Vas-y on est passé aux vestiaires t'à l'heure, t'iras après. se plaignait Blaise en me tirant presque.

- J'arrive dans quinze minutes.

Ne voulant pas qu'ils me retiennent plus, je m'esquivais direct du groupe pour emprunter les escaliers. Erin devait être montée depuis une bonne dizaine de minutes puisqu'il n'y avait plus sa trace au niveau du rez-de-chaussés et que les gars avec qui elle discutait tout à l'heure étaientt encore là.

Si elle avait plus dosé sur son parfum, j'aurais limite pu remonter les escaliers en suivant l'odeur de sa brume senteur lila qu'elle se bombardait sur le corps chaque matin. C'était son petit truc, Erin kiffait sentir bon quand elle allait quelque part et au moins c'était mission réussie, je me rappelais très bien de son parfum.

Arrivé à son étage vide, je ralentissais mes pas pour paraître le moins essoufflé possible et marchais tranquillement jusqu'à la porte d'Erin qui était fermée. Y avait pas grand monde à son niveau, ce qui me permettait d'avoir moins de chance de trouver vingt mille excuses pour expliquer ma présence incompréhensible.

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant