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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
𝐄𝐫𝐢𝐧 𝐌𝐮𝐫𝐩𝐡𝐲

Un peu perdue dans mes pensées, je ne tenais plus le fil de la conversation que j'entretenais avec ma sœur et ma meilleure amie qui discutaient très bien sans moi

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Un peu perdue dans mes pensées, je ne tenais plus le fil de la conversation que j'entretenais avec ma sœur et ma meilleure amie qui discutaient très bien sans moi. En vérité, mes yeux étaient bloqués sur la petite mention "Lu" qui succédait mon dernier message instagram que j'avais envoyé à Kylian.

C'était bizarre, avant de partir de Clairefontaine, j'avais senti un petit truc passer entre lui et moi, la manière dont on s'était dit au revoir sur le perron n'était aucunement comparable avec les embrassades que j'avais eu avec les autres. Et là, c'était limite s'il ne me calculait plus du tout. Ce n'était même pas "limite", il ne me calculait plus en effet.

- Bon la dame de l'Équipe de France, tu le dis si on te dérange... Erin ? Erin ?!

- Euh ouais ! m'exclamais-je quand Abby, ma sœur, claquait des doigts devant mon visage. Je suis un peu dans la Lune.

- Bah faudrait penser à redescendre, y a une valise à finir mademoiselle. me faisait remarquer Céleste en pointant du doigt mon bagage ouvert sur le lit.

- Oui pardon, je vais me reprendre.

- Il ne t'a toujours pas renvoyé de message ?

Presque honteuse, je secouais la tête avant de soupirer et de reposer mon portable sur ma couverture. Sous les regards peinés des deux femmes, je plantais mes pieds devant mon armoire puis faisais un rapide état des lieux pour savoir quoi emmener avec moi à Istra.

- Je me suis fait des films c'est tout, comme d'hab quoi. soufflais-je en revenant près de la valise pour y plier soigneusement la première arrivée de pantalons.

- Je suis sûre que non. Meuf si t'as eu le feeling, c'est qu'il était là. appuyait ma meilleure amie. C'est juste lui qui est trop con pour prendre ses couilles et te parler.

- Et puis ça se trouve que quand tu le reverras, vous allez retrouver votre complicité. Il doit être fatigué et ça ne capte sûrement pas dans les airs.

- Ils sont déjà arrivés, Corentin m'a montré sa chambre. souriais-je tristement en me rappelant de la vidéo que j'avais reçu une trentaine de minutes auparavant.

- Et ce Corentin, pourquoi tu tentes pas ?

- T'es folle, c'est mon pote ! pouffais-je de rire en remplissant une trousse de toilettes, élevant la voix pour que les filles m'entendent depuis la salle de bain où j'étais. En plus il a une copine et c'est vraiment pas mon genre de draguer des gars maqués !

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant