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𝐒𝐈𝐌𝐏𝐋𝐄 𝐏𝐀𝐑𝐈
KYLIAN MBAPPÉ

Même s'il était bien tard actuellement, l'euphorie de notre victoire face à la Croatie nous empêchait de dormir

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Même s'il était bien tard actuellement, l'euphorie de notre victoire face à la Croatie nous empêchait de dormir. On venait tout juste de rentrer d'une boîte de nuit où un coin avait été spécialement réservé pour les nouveaux Champions du Monde.

On l'avait fait, on avait rendu une nation fière de leur équipe et j'en avais lâché des larmes de joie en serrant mes coéquipiers, mais aussi ma famille. Il y avait juste une personne avec qui je n'avais pas partagé ma bonne humeur. Erin.

Elle s'était volatilisée juste après notre dernière rentrée au vestiaire, après avoir mitraillé chacun des joueurs et j'étais certain que le résultat de ses clichés allait la propulser à la tête des meilleurs photographes en vogue. Mais elle n'était plus là pour que je le lui avoue.

Et y avait pas que ça que j'avais envie de lui dire, j'avais surtout envie de lui proposer qu'on se lance dans quelque chose, vu que son contrat avait officiellement pris fin au coup de sifflet final de l'arbitre. Il n'y avait plus de raison pour qu'on ne tente pas un truc, ensemble.

- Dis, t'aurais pas vu Erin ? questionnais-je Corentin après être entré dans le grand salon de l'hôtel, là où les gars faisaient encore la java.

J'avais juré voir Lucas sauter dans un sapin tout à l'heure, preuve que la restriction de l'alcool était levée.

- Ouais, elle est déjà partie se coucher. Un gars de la réception m'a dit qu'elle était rentrée plus tôt que nous.

Pas du tout rassuré par cette nouvelle, je retroussais chemin et me surprenais à taper un sprint dans les escaliers de la grande bâtisse, en quête de l'étage du personnel. Il n'y avait personne dans les chambres, tout le monde était en bas pour célébrer notre victoire durement mérité. Dans la logique des choses, on ne devrait pas retrouver des collègues cloîtrés dans leurs lits.

- Erin ? je tapais deux coups à sa porte avant de tendre l'oreille dessus, histoire de percevoir n'importe quel son.

Mais personne ne me répondait, je n'arrivais même pas à entendre sa respiration, témoignant de son sommeil. Il y avait absolument aucun bruit dans la chambre, même pas des petits froissements m'indiquant qu'elle serait sur son balcon, ni même l'eau de la salle de bain, trahissant la brune dans sa douche.

Puis d'un coup, une illumination me traversa l'esprit, ou plutôt un maigre espoir, c'était la dernière tentative que j'avais à la ceinture.

Le gymnase.

Comme si je me faisais poursuivre par une créature étrange, je me mettais à courir pour redescendre les escaliers, évitant la salle de réception pour ne pas me faire harponner par mes potes, il me fallait Erin. J'avais le cœur au bord des lèvres, encore porté par l'adrénaline de la victoire.

𝘴𝘪𝘮𝘱𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘪Où les histoires vivent. Découvrez maintenant