Best Friends [Aruani]

Chapitre IX: Je reste

Armin possédait maintenant son propre bureau dans l'agence, il était actuellement entrain de ranger ses affaires. Le directeur avait accepté son intégration et il pouvait enfin commencer à vraiment travailler. Il s'apprêta à s'assoir quand quelqu'un entra dans son bureau personnel en claquant la porte, encore lui ? Sérieusement ? Marcel ferma derrières lui et se dirigea rapidement vers Armin qui se leva. Les deux hommes faisaient la même taille et se dévisageait.

- Elle est à moi.

- Comment peux tu t'approprier une personne ?

- Parce que j'ai envi.

- Envi ?

- Tu ne t'approches plus d'elle, pigé ? gronda Marcel en se rapprochant de lui.

-Ar.... Marcel ? fit Annie en voyant les deux hommes qui étaient prêts à se battre.

La blonde les sépara rapidement avant que cela ne dégénère, avec le brun tout pouvait arriver. Marcel posa son regard sur Annie qui le dévisagea sévèrement.

- Tu fais quoi ici ? demanda t-elle.

- Je discutais.

- De quoi ?

- Une simple discussion entre collègues sourit Marcel en fixant Armin qui était derrière Annie.

- Sors.

- D'accord, mais tu viens avec moi fit ce denier en saisissant violament le poignet de la blonde qui grimaça.

- Lâche moi ! Tu fais mal !

Armin attrapa violament la main de Marcel et la retira de celle d'Annie qui se frotta le poignet. Pas question qu'il mette ses sales pattes sur SA Annie. Marcel l'insulta avant de lui enfoncer son poing dans la joue. Deux collègues entrèrent dans le bureau et attrapèrent Marcel par les bras. Porco et Pieck lui demandèrent d'arrêter de faire des conneries, il pouvait perdre son travail. Annie attrapa son ami qui s'effondra au sol, main sur la joue. Quelle brute ce gars ! En tout cas, ce geste était de trop pour Annie, s'était définitivement terminé, elle n'allait pas continuer avec un homme aussi dangereux que lui, un homme qui ne savait pas se contrôler. Le blond posa sa main sur son nez, il saignait. Annie l'obligea à s'assoir sur sa chaise de bureau et tapota le sang avec l'aide d'une compresse.

- Quel con fit Annie qui bouillait de rage. Arrête de bouger.

- Ton poignet est rouge.

- Je n'ai plus mal répondit Annie en continuant à tapoter sa blessure.

Armin n'écouta pas et saisit doucement la main de la blonde qui le fixa. Il prit un bandage dans la petit boîte de secours, il appuya un petit peu de glace contre sa peau rouge et banda ensuite avec un bandage. Il déplia doucement la manche de sa chemise pour le recouvrir. Le blond leva ses yeux vers son amie qui ne l'avait pas quitté. Elle étira ses lèvres dans un doux sourire qui voulait tout simplement dire: merci.

Armin jeta un oeil à l'heure: 19 heures 30. Il n'avait plus de rendez-vous pour aujourd'hui, alors il décida de rentrer chez lui. Mais son portable vibra, c'était Annie.

- Oui ? demanda t-il en prenant sa sacoche.

- Monsieur Arlert ? fit une voix d'homme.

- Vous êtes qui ? Pourquoi avez-vous le téléphone de...

- Venez au bar "Maria", elle a un peu trop bu, et vous étiez dans ses contacts pour les appels d'urgence.

- J'arrive tout de suite fit le blond en sortant rapidement de l'agence.

Annie avait bu au moins trois verres, surement du à cause des problèmes qu'elle avait avec Marcel, elle en souffrait. Armin l'avait ramené chez elle, il la tenait par la taille et essaya d'ouvrir la porte d'entrée. Il entra et referma derrière eux avant qu'il ne grimpe les escaliers pour la mettre dans sa chambre. Il l'allongea doucement dans le lit double et retira les chaussures. Annie marmonna des choses incompréhensibles tout en se tournant sur le côté, les yeux fermés. Armin s'agenouilla près d'elle et caressa le front de la blonde, avant de déposer un doux baiser dessus. Il resta jusqu'à qu'elle ne s'endorme, il s'apprêta à partir quand il sentit une poigne se refermer sur son poignet, l'interdisant d'aller plus loin. Armin se retourna et regarda la blonde qui avait toujours les yeux fermés.

- Reste... Je t'interdis de me laisser... marmonna t-elle en laissant des larmes couler le long de ses joues.

- Hey murmura Armin en s'allongeant doucement à ses côtés. Je suis là...

Annie se retourna et se faufila rapidement dans les bras du blond qui l'enveloppa en souriant doucement. Il replaça quelques mèches rebelles derrière ses oreilles pour voir son visage. Quand ils allaient au parc, Annie s'endormait quelque fois sur l'herbe, son expression était douce. Armin caressa doucement sa joue en murmurant:

- Je ne te laisserai plus Annie...

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