Je suis désolée, ça fait longtemps que j'ai pas publié, mais entre les vacances et les cours... Breeef ! Dans cette fic, je parle de prostitution comme d'une banalité, il faut juste se mettre en tête que l'histoire ne se passe pas au Japon, mais dans un autre univers, puisqu'évidemment, ce n'est pas normal ! mais bon, en même temps sinon ce ne serait pas une fic avec des mecs aux cheveux aux couleurs de l'arc-en-ciel... Je parle beaucoup trop... Bonne lecture !
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Chap. 1 Objets[Aomine]
Nous étions six. Six bâtards. Et pourtant nous avions pu nous en sortir. Nous n'avions pas exactement grandi ensemble.
Très tôt, j'avais rencontré une fille qui devint presque ma sœur et que je me promis de toujours protéger. Quelques années plus tard, nos mères nous rassemblèrent, nous et d'autres enfants, des garçons de notre âge. Il y avait Akashi, Midorima et Murasakibara. Puis un autre plus discret nous rejoignit : Kuroko. Et l'année suivante nous fûmes rejoint par Kise. Nous grandîmes ensemble, sans trop voir le monde extérieur. Et à quinze ou seize ans, nous nous séparâmes, après quelques difficultés d'entente.
Nous avions oublié nos mères, nous avions oublié l'univers dans lequel nous aurions dû grandir : la sexualité à outrance. J'avais été le seul à m'intéresser à ce monde, à ce neuvième arrondissement qui était notre giron que nous connaissions si mal, et peut-être avais-je été le seul à sombrer dans un certain besoin.
Chacun de nous s'orienta vers la richesse que nous attînmes tous avant vingt ans.
Nous avions de la chance d'avoir été sauvé d'une prostitution certaine : je semblais le seul à m'en souvenir..."Bien, et n'oublie pas : demain tu as rendez-vous à huit heure avec Midorin.
-Ouais, je sais, soupirai-je en laissant une pile de papiers flirter avec mes doigts. Et ce serait cool de faire un meeting de l'équipe principale ; si tu pouvais m'organiser ça...
-Pas de problème."
La jeune femme commença à marcher vers la porte.
"Merci Satsuki, t'es parfaite."
Elle se retourna pour me sourire et sortit.
Je laissai mon dos se plaquer contre ma chaise et soufflai longuement. Il me fallait de l'air... Mais je n'avais plus grand chose à me mettre sous la dent, il faudrait que j'aille faire les courses dans les bas-quartiers, là d'où je venais. Je choisis de le faire le jour même.J'avais grandi dans ces rues, lugubres, violentes, brûlantes ; alors je les connaissais par cœur, malgré la protection à laquelle j'avais eu droit et que j'avais obstinément repoussée. Je me dirigeai rapidement vers des magasins de charme, vendant hommes et femmes, les affichant dans des vitrines dans des positions érotiques ou utilisant quelqu'objet lubrique. Des vigiles vérifiaient que personne ne prenait plaisir devant, sans payer.
On me dévisageait : moi, en smoking noir, propre, bien coiffé, assuré. Je restai quelques secondes à fixer la devanture de certaines enseignes avant d'entrer dans un bâtiment attirant mon œil.
Les jeunes femmes sensuelles, toutes plus belles les unes que les autres semblaient m'appeler toutes. Certaines m'intéressaient plus que d'autres, mais je ne trouvais pas ce qu'il me fallait : ce n'était jamais assez. J'achetai finalement les services de deux d'entre elles pour le lendemain à quinze heure ; elles me seraient livrées, discrètement.
J'avais conscience d'utiliser des êtres humains comme des objets, mais je les payais mieux que personne, sachant pertinemment qu'il s'agissait du seul moyen de les aider. De toute façon, ayant grandi dans la prostitution, ces pauvres animaux ne pourraient rien faire d'autre.
Je changeai de boutique, sur ma faim. Des voix me menèrent vers les hommes. Certains étaient vraiment attirants : des actifs souvent. J'aimais assujettir des bêtes sauvages pensant me dominer.
Les cris me rattrapèrent. Il s'agissait de petits geignements adorables, rauques et virils. De nombreuses personnes étaient rassemblées autour de la cage de verre dans laquelle se situait le produit que je ne pouvais voir. Et ces gens tentaient d'acheter une journée de l'animal, tous proposant une somme de plus en plus impressionnante.
Étant grand et fort, je n'eus pas trop de problème à me faufiler dans la foule, ou du moins à m'imposer. Mon cœur se souleva à la vue que l'homme m'offrait.
Il était assis par terre, les jambes écartées, sans aucune pudeur, avec une sorte de nonchalance même. Une main, d'un coup de poignet certain, s'activait sur son bas-ventre avec ennui, le même ennui qui nourrissait un regard embué d'un noir de luxure qui semblait si normale et naturelle à ce bel adonis.
Ses cheveux rouges fonçaient de désir sur leur longueur, quelques mèches collant à un front que la sueur commençait à couvrir, s'étendant également sensuellement sur un torse musculeux et large que l'on ne voyait que mal.
La plupart des clients avaient une main portée à leur pantalon, parfois par-dessus, parfois par-dessous.
"Ça fait presque une heure qu'il s'occupe de lui..." gémit un de mes voisins.
Un vigile - était-ce un eunuque pour ne pas bander ? - donna un petit coup sur le verre, surprenant grandement le garçon à la peau dorée. Celui-ci accéléra un peu le mouvement, se tordit en arrière et se libéra dans un gémissement de plaisir. Ensuite il tomba à plat dos sur le sol, laissant son poitrail se soulever au rythme de son souffle.
Un nouveau coup sur le verre le fit se redresser docilement. Avec un mouchoir de tissu, il essuya toute trace de son crime, tout en continuant de reprendre sa respiration - ce qu'il réussit très vite à faire. Puis le garçon déposa une main sur une de ses épaules et permit à celle-ci de descendre, de le parcourir.
Je m'approchai du vigile.
"Aomine-san, remarqua-t-il.
-Je le veux.
-Il va falloir payer... Mais je ne pense pas que ce soit un problème... Il n'est pas libre avant mercredi.
-Je le veux mercredi alors.
-Très bien," sourit l'homme.
Je commençai à partir, une seule déception en tête : je n'avais pas eu droit à quelqu'instant d'exclusivité ; l'observer seul aurait été bien plus excitant.
Je n'étais pas patient, et là particulièrement. C'était un homme que je trouvais différent des autres ; et s'il était aussi bon qu'il y paraissait, je crois bien que je ne pourrais me soustraire à lui.Pourquoi, rappelez-moi, pourquoi avais-je demandé ces jeunes femmes ? Après avoir vu un adonis comme celui d'hier, plus rien ne pouvait m'émoustiller. Elles étaient douées, délicieuses même et discrètes, ce qui me permettait de travailler sans être gêné.
"C'est bon ?
-Tu aimes ça ?
-Oui, oui, continuez.
-Tu ne vas pas nous prendre ?
-Seulement toi, soufflai-je en en montrant une du menton, tu suces moins bien."
Le visage de l'objet sexuel se défit. Après un soupir d'agacement, je passai une main rassurante sur son visage.
"Je ne mets pas de mauvaises appréciations, ne t'inquiète pas pour ça."
Je me fis plaisir longtemps encore.
"Bon, les filles, c'est l'heure. Habillez-vous et allez-y."
Je leur donnais une enveloppe contenant mon commentaire et un léger pourboire.
Cela m'ennuyait... Et cet homme qui revenait dans mon esprit... Quand je l'avais vu, j'avais su que je ne pourrais pas finir mes achats tranquillement ce jour-ci. Alors j'attendais, tremblant d'excitation. Je voulais le voir."En retard, encore...
-Oh, Wakamatsu, respecte tes supérieurs, ricana le binoclard.
-Merci Imayoshi, souris-je en m'installant. J'avais du travail, moi.
-Pourquoi ce meeting ? P-pardon.
-Rien de très long mais c'est plutôt important. Une nouvelle entreprise tente de nous menacer. En réalité, il s'attaque plutôt à l'entreprise Kaijo. Mais vous savez bien que Kaijo est une partie de Teiko. Nous devons les aider en cas de problème.
-Ils n'ont pas de problème, assura le blond platine en se laissant tomber sur le dossier.
-En réalité Ki-chan est en mauvaise position en ce moment ; c'est pour cela que Fukuda Sogo attaque à ce moment.
-En mauvaise position ?
-Rien de grave, juste un investissement."
Haizaki... Je l'avais oublié...
C'était moi qui l'avais rencontré, dans la rue. Il avait intégré Teiko, mais nous l'avions finalement éjecté. L'homme était sorti des bas-quartiers, mais il s'accrochait aux autres et les coulait pour subsister. Je détestais ce comportement.
"Le but, c'est pas juste de le repousser ; il faut le couler, sinon il reviendra."
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Voilà j'espère que ça vous a plu ! Rendez-vous demain pour connaître la vie de notre cher Kagami... Bye, Kagamine
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La putain aux yeux rouges
FanfictionAokaga ! Aomine, un jeune homme d'affaires tombe sous le charme d'une prostitué, d'un homme de son âge. Tout les oppose, mais le destin les rapproche... Amour ou sexe ? Bonne lecture !