Wow, je me rends compte que maintenant qu'on en est déjà au 12e chapitre de cette fic dont je ne vois pas encore réellement la fin... J'espère que vous aimez les longs trucs... Bref, trop de blabla, bonne lecture !
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Chap. 12 Jalousie[Aomine]
J'avais hésité lui avouer, lui raconter qui j'étais, lui apprendre que nous étions du même monde, que j'étais aussi bâtard comme lui. Mais je ne lui avais dit.
Je voulais lui manquer, alors je me promis de ne plus venir le voir, d'attendre qu'il me cherche. S'il avait besoin de moi, il devait s'en rendre compte. Sinon, tant mis.
Mais je l'aimais. Et je voulais qu'il m'aime.
Il avait le choix. Je lui laissais le choix.
Si le fait que je sois son client le repoussait, alors je ne serais plus qu'un homme ordinaire, ou plutôt un souvenir difficile, je ne sais pas...
Mon neuvième arrondissement ne nuisait pas à ma vie d'homme d'affaires, personne ne fréquentant les deux monde à part, à part les démarcheurs en recherche de nouvelles têtes pour leurs clients. Les vigiles me connaissaient, pas eux. Certains avaient même tenté de m'approcher, en vain bien sûr.
"Tu dors jamais ici, Daiki, tu vas où ?
-Chez moi, souris-je au jeune brun. J'habite en ville. Je bosse.
-Je comprends pas pourquoi tu reviens ici...
-Nostalgie peut-être ? suggéra une brune.
-Ouais, quelque chose comme ça. Et quelqu'un me pousse à revenir inconsciemment.
-Qui ?"
Je laissai un petit rire m'échapper.
"Ça je ne le dis pas !
-Daiki !
-T'en dis trop ou pas assez !
-Faudra vous en contenter."
Un groupe entra dans le bar, riant. Je remarquai tout de suite le rouge parmi eux. Il me vit, sans me regarder vraiment, et ses iris entourèrent chacun de ceux qui m'accompagnaient, comme s'ils souhaitaient les imprimer, se rappeler d'eux. Il en salua un d'une poignée de main et d'un petit sourire.
"Bah, on arrête de t'embêter ! C'est cool que tu sois revenu !
-Ouais, ça aurait été triste qu'on se connaisse pas."
La brune me sourit et entoura un de mes bras des siens. Ses lèvres pulpeuses se posèrent dans mon cou ; un regard rouge pesait sur moi, jaloux.
"C'est vrai que Yuuki est très contente de t'avoir rencontré... sous-entendis le brun.
-Masahiro ?!
-On voit bien que tu l'adores !"
La jeune femme rougit fortement et cacha son visage contre mon épaule.
"Et toi, Daiki ?"
Je souris et donnai un petit coup de coude à la jeune femme pour qu'elle se redresse. Je l'embrassai, amusé. Il n'y avais rien derrière ce geste, tout le monde ici le savait. Un baiser ne voulait rien dire. Ce n'était que de la provocation. Il embrassait des gens tous les jours, il les laissait consumer son corps... Mais je savais qu'il n'aimerait pas me voir faire cela, parce qu'il savait que je le cherchais.
Les minutes défilèrent, et je sentais ce regard sur moi, et il sentait ce sourire...
"Je vais y aller, lâchai-je. Je dois rentrer chez moi."
Je les saluai rapidement et me levai ; il se leva aussi. Nous sortîmes en même temps, sans un mot.
Et nous prîmes le même chemin. Il marchait derrière moi, détendu, tranquille.
"Tu vas bosser ?
-Ouais, soupira le bâtard. J'ai un client qui m'a pour la nuit.
-Tu faisais pas ça avant, remarquai-je, les sourcils froncés.
-Nan, effectivement. C'est que les vendredis soirs. J'ai eu beaucoup de demande et j'ai fini par accepter. Du coup j'ai l'après-midi de libre. Je suis mieux payé la nuit.
-Tu dors avec eux ?
-On dort pas, rit-il. On me payerait pas pour ça.
-Mm..."
Je le payerais pour cela. Il se posait la question en ce moment.
"Tu payerais pour ça ?
-Pour quoi ?" m'amusai-je.
Je savais qu'il doutait : cela faisait deux mois que nous ne nous étions pas vu en dehors d'ici.
"Pour dormir avec moi..."
Il avait murmuré la chose si bassement, si honteusement que j'avais eu envie de rire. J'attendis quelques secondes.
"Fin... Je veux dire... Tu prends plus rendez-vous... donc... Ma question est idiote..."
Je souris, sans rien ajouter. Et il crut que mon silence était un assentiment.
Nous continuâmes notre chemin. Je le sentais tendu, mal à l'aise, affligé. Je ralentis pour qu'il me rejoigne. Nous marchâmes côte à côte, toujours silencieusement. Son pied bifurqua, je l'arrêtai et plaquai un baiser dans son cou avant de partir. L'espoir naissait en lui, je le savais.
Fallait-il arrêter ces bêtises ? Fallait-il que je lui dise la vérité ? Bien que, s'il la connaissait, je pense qu'il ne s'autorisais pas à y croire, ou peut-être n'avait-il aucune attirance pour moi...
Je payerais tout l'or du monde pour une nuit avec lui."Oi ma salope, tu viens prendre un verre ?!
-Calme-toi, Daisuke, rit le rouge en s'installant à notre table.
-J'vous présente Taiga. Et toi, je te présente tout Josei : Masahiro, Hiroshi, Youhei et Kazuki. Et Daiki, le touriste.
-On se connaît, souffla le jeune homme.
-Vraiment ? Comment ?
-Une connaissance en commun, expliquai-je.
-Qui ?
-Hanamiya," lâchâmes-nous en même temps ; son regard se mettant à pétiller sans explication.
Je sentis ses jambes frôler les miennes, sans vraiment chercher ce contact. Celui-ci l'électrifia et il les écarta un peu plus pour ne pas me toucher. Grisé par son toucher, je vins moi-même chercher une de ses jambes et l'effleurer d'un genou. Il ne réagit pas, rougissant légèrement, se cachant derrière une pinte.
Il parlait beaucoup plus que je ne l'aurais pensé. Il riait avec mes amis, avec moi, laissant nos genoux se coller, se frotter légèrement l'un contre l'autre. Je le contemplais, presque en silence, fasciné par lui tout entier. Le remarquant, le carmin se tut brusquement et tourna la tête vers la porte.
"Y a quelque chose ? s'étonna un membre de Josei.
-Nan, j'ai cru. Mais je dois y aller, les gars.
-La salope a du taf ?
-Ta gueule abruti, t'en as pas, se moqua un brun.
-Nan, je vais pas bosser. J'vais voir Tatsuya ; je suis déjà à la bourre."
Il nous salua d'un geste de main et quitta la tablée.
J'étais contrarié.
"C'est qui Tatsuya ?
-La meuf de Taiga, rit Masahiro.
-On sait pas vraiment quelle est leur relation. On sait juste que Taiga tient beaucoup à lui. Mais on le voit pas souvent. Il habite plus dans le neuvième, il s'est barré y a un peu plus de cinq ans. Et Taiga va le voir de temps en temps. C'est quelqu'un de très important pour lui, il peut pas rater un seul rendez-vous."
Tatsuya..."Tatsuya ? T'as pas son nom ? J'en connais beaucoup...
-Nan, je sais pas... Il doit avoir la vingtaine et a vécu dans le neuvième. Tu sais tout ce que je sais.
-Et pourquoi tu veux des infos ? s'étonna la rose.
-Je... Pour aider un gars... Un gars qui me plaît.
-Dai-chan !
-Je veux pas que ça s'ébruite... Il me rend fou..."
Je me laissai tomber dans un siège.
"Dai-chan...
-Je sais pas...
-Je pensais pas que tu tomberais amoureux..."
C'était dit.
"C'est qui ?
-Je te le dirais, mais pas maintenant."
Elle me sourit et déposa une main sur une de mes épaules un bref instant.
"Je serai toujours là, Dai-chan.
-C'est moi le grand frère."
Elle rit.Aucune information. Je ne savais rien. Et s'il l'aimait ? Je deviendrais quoi, moi ? Plus les jours passaient, plus il me manquait, plus je le voulais. C'était un jeu idiot. Et j'étais incapable de l'arrêter.
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Hé hé... C'est le bordel dans la tête d'Aomine... mais pas que dans la sienne... La séparation provoque un certain manque chez Kagami, vous verrez ça demain ! Bye, Kagamine
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La putain aux yeux rouges
FanfictionAokaga ! Aomine, un jeune homme d'affaires tombe sous le charme d'une prostitué, d'un homme de son âge. Tout les oppose, mais le destin les rapproche... Amour ou sexe ? Bonne lecture !