Bon bon bon, point de vue Kaga, ça se chauffe beaucoup... Bon mes petits pervers, je vous laisse soulager vos esprits : on est tous pareil. Et puis, une rencontre, ça se fête, non ? Bonne lecture...
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Chap. 2 Contrôle[Kagami]
Comme ça... Le faire jouir... Sur mon visage... Comme ça...
"Comme ça... Oui, continue..."
J'ouvris la bouche en sentant la fin de l'homme arriver. J'eus raison.
Alors qu'il reprenait doucement ces esprits, je me levai et enfilai un sous-vêtement et un pantalon.
"Qu'est-ce que tu fais ? Reviens !
-T'as payé pour un quart d'heure avec une faciale. C'est fini, j'ai d'autres clients."
Je m'essuyai le visage.
"Je te paie double si tu restes encore cinq minutes.
-Nan, c'est pas si simple. J'ai un gros poisson qui me paye très bien. Désolé."
J'ouvris le rideau nous séparant de la foule et guettai la file d'attente en soupirant : encore un gros au crâne dégarni et au petit air pervers désagréable. Heureusement que je maîtrisais mon excitation.
Il était rare que je tombe sur quelqu'un de vraiment satisfaisant, jamais des femmes en tout cas.
"Suivez-moi. Vous avez une heure si je me souviens bien. Avec pénétration."
Il hocha la tête et me poussa dans la petite pièce.
"Je vérifie juste si je me suis pas trompé," souris-je en ouvrant mon agenda.
Une heure... Quel ennui...
Une main se posa sur mes fesses et une belle brioche frôla mon dos. Ce n'était pas dégoûtant, mais pas agréable non plus.
"Je veux pas perdre mon temps, commençons tout de suite. Occupe-toi de moi, avec ta bouche.
-Vous n'avez pas payé pour une pipe. Mais vous pouvez ajouter un supplément.
-B-bien. Je prends."
La façon dont je parlais de ma sexualité les surprenait toujours...
Je me retournai et m'accroupis face à un pantalon baissé.Je n'aimais pas me faire livrer dans les quartiers riches : l'opulence de ces hommes d'affaires asphyxiait mon orgueil. Pour une fois, je ne me retrouvais pas propulsé dans une chambre au moins, juste oublié devant un immeuble, une entreprise.
J'entrai sans trop comprendre pourquoi l'endroit était ouvert. On m'avait dit que mon client m'attendait au deuxième étage, je pris donc les escaliers, quelque peu ennuyé : tant d'argent semblait couler des murs, encore un héritier joufflu.
Une porte ; je toquai.
Un homme m'ouvrit, métis, grand, séducteur.
"Déjà ? Viens, entre."
J'obéis docilement, serrant la main qu'il me tendait - geste plutôt inhabituel.
Les rendez-vous dans les bureaux en journée étaient plutôt rares, piquant toujours un peu ma curiosité. Mais je me retins de poser la moindre question, restant professionnel.
"Vous avez pris la totale sans le bondage, c'est ça ?
-Tu peux me tutoyer."
Il s'installa sur son siège ergonomique et me fit signe de le rejoindre.
Il était jeune, sans doute un des plus jeunes clients que je n'avais jamais eu. Je n'aimais pas les vieux, ni les débutants qu'il me fallait presque initier à tout. J'avais peur d'être dans le second cas.
Une main puissante m'attira au basané, me força à me mettre à genou. Il écarta les jambes.
"À toi de faire.
-Tu veux que ça dure ?
-Comme tu le sens. Mais faut pas que ça dépasse une demi-heure : j'ai d'autres projets."
J'opinai.
"Je reste habillé ?"
Il acquiesça simplement et commença à remplir des papiers. Au moins il n'était pas indécis ; avec ce genre de personnes, mieux fallait se taire et agir.
Je commençai par juste poser une main sur son pantalon de smoking. Je malaxai doucement le membre, le durcissant légèrement. Des yeux se posèrent sur moi, furtivement, pas encore noirs.
D'un geste vif et habitué, je défis la ceinture du tanné et abaissai sa braguette. Je laissai ma langue râpeuse caresser son boxer noir ; je sentis le sexe se réveiller. Mon mouvement se réitéra, jusqu'à ce que je ne découvre entièrement le hâlé.
"Provoque-moi..."
Je soufflai sur la hampe de chair, arrachant un gémissement au jeune homme d'affaires. Je laissai des baisers. Je laissai des coups de langues. Les bruits me répondant me firent comprendre qu'il était temps d'aller plus loin si je ne voulais pas le frustrer.
Ma bouche entoura l'extrémité, la suçota perversement. Le son d'un stylo tombant sur une table atteignit mes oreilles en même temps qu'un soupir de bienêtre.
"Ah putain... Continue..."
J'enfonçai mon visage sur l'aine du jeune adulte, lui arrachant un léger hoquet. Un mouvement de va-et-viens naquit, alangui pour procurer le plus de plaisir possible.
Une poigne ferme agrippa mes cheveux et un grognement me fit accélérer. Mon membre buccal restait très actif, l'entourant, le caressant. J'étais concentré, m'appliquant à être le plus parfait possible : il fallait que cela lui plaise, que cela l'envoie loin.
"Kagami, c'est ça ?"
J'opinai tant bien que mal.
"Putain... Kagami... Continue... Kagami..."
Tant de gens me prenaient, me payaient sans même connaître mon nom ; cet homme était définitivement différent.
"Fais moi venir."
L'ordre avait fusé, durement.
J'écartai mon visage de ce membre tendu et soufflai de nouveau sur celui-ci, longuement, récoltant un gémissement et une forte pression derrière la tête à laquelle je m'interdis de résister. Le bel homme se libéra dans ma bouche.
"Avale. Oh putain t'es vraiment bon... mais en même temps c'est pour ça que je te paye. Lève-toi."
Je m'essuyai la bouche du revers de la main et obéis.
"Assieds-toi sur mes cuisses et déshabille-moi."
J'obtempérai encore une fois, déposant une main sur sa cravate.
"Je veux te voir dominateur. Un peu."
Je l'attirai à moi en défaisant le nœuds et mêlai nos langues avec ardeur. Mes doigts agiles s'attaquèrent aux boutons de la chemise blanche et immaculée du bel homme. Il était bien fait, très bien même ; mes yeux se régalèrent de cette vue si parfaite.
Deux mains se posèrent sur ma taille et remontèrent, soulevant mon t-shirt noir que je laissai tomber avant que le hâlé ne me force à prendre quelques centimètres de recul pour m'observer d'un œil scrutateur de plus en plus noir. Le riche parut réfléchir un instant, puis il déposa une main sur mon entre-jambe et la malaxa doucement.
Je laissai des gémissements s'aventurer hors de ma gorge, assez faiblement, avec une sorte de sensibilité féminine. Ma respiration de plus en plus forte gonflait mes pectoraux et mon ventre, comme pour montrer mon excitation. Un souffle s'échoua dans une de mes oreilles, provoquant chez moi une vague de désir si imprévue qu'incontrôlable. Un souffle lent et calme... contrairement au mien, de plus en plus erratique.
La bouche s'éloigna de mon visage pour s'accoler à mon cou. J'eus droit à quelques baisers, quelques petites morsures qui ne laisserait - heureusement - pas de marques. Puis un de mes grains de chair se retrouva emprisonné entre deux rangées de dents avides et rieuses. Il me taquinait bien trop ; c'était presque insoutenable.
Je m'arquai de plaisir en gémissant. Trop excité, je commençai à pincer mon second téton, profitant pleinement du moment que l'on m'offrait.
"Ça te plaît ?"
Je ne pus répondre, des larmes au bord des yeux. Depuis toujours, j'avais appris à la fois à être insensible et à exagérer des émotions. Nous étions dans le second cas évidemment, mais ma maîtrise menaçait de me quitter - mais j'étais trop entraîné pour cela.
Et toujours, mon entre-jambe recevait une douce torture.
"Je veux te prendre... Retourne-toi et appuie-toi sur le bureau."
J'obéis prestement, me dénudant. Un doigt passa le long de mon dos, descendit jusqu'à mes fesses.
Son membre me pénétra très lentement.
"T'es serré..."
Un mouvement rapide s'amorça presque immédiatement, avec force. Je me mis à geindre, à contorsionner mes muscles. Je jetai la tête en arrière pour que mon acheteur puisse me voir, pour qu'il profite de mon visage encore intact de sueur, mais marqué par le désir. Un filet de salive coulait le long de mon menton. L'homme, excité par la situation, m'embrassa sexuellement.
Je poussai le plaisir à prendre possession de moi, me contrôlant parfaitement, lui obéissant toujours. Je me retrouvai assis sur le bureau, les jambes écartées, les mains derrière moi. À nouveau, un corps étranger vint me découvrir, me visiter. Une main me caressai, si bien mon corps que ma verge érigée.
"Kagami..."
Un moment, je choisis de me libérer pour me resserrer. L'homme me suivit dans le plaisir. Son expression montrait le délice et la luxure.
"J'ai bien fait de te choisir..."
Je souris. Nous n'avions pas fini notre affaire..."Alors petite pute ? Tu viens de te faire enculer ? Une bite de plus, ça peut pas te gêner, surtout si elle est grosse et dure comme la mienne. C'est comme ça que tu les aimes, hein ?
-Ferme ta gueule, Hanamiya. Et si tu veux te tremper le poireau, c'est pas à moi qu'il faut demander, ma clientèle s'arrête devant toi. Et fais pas comme si t'avais pas été une pute tout autant que moi : tout le monde le sais ici."
Le brun m'attira à son visage en m'ayant empoigné par le col.
"Tu l'ouvres encore, j'te défonce !"
Je me défis facilement de son emprise et le poussai avec force contre un mur.
"Fais pas chier.
-Quoi, tu t'en vas déjà ? Tu vas rejoindre ta clientèle ?
-Ouais, ça te gêne ? m'énervai-je.
-Non, non, je te laisse aller sucer tranquille."
Je le quittai.
"Fais attention à toi, petit tigre..."
Il n'y avait que deux alternatives ici : vendre son corps ou de la drogue, parfois les deux. Et mon physique avait choisi pour moi.
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Des ennemis... nos deux antagonistes en ont... et cela ne présage rien de bon... Rendez-vous demain pour la suite ! Bye, Kagamine
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La putain aux yeux rouges
FanfictionAokaga ! Aomine, un jeune homme d'affaires tombe sous le charme d'une prostitué, d'un homme de son âge. Tout les oppose, mais le destin les rapproche... Amour ou sexe ? Bonne lecture !