Chap. 17 Arrêter

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Aomine a avoué ses sentiments, et maintenant ? Aomine est en colère, et alors ? Mm ? Bonne lecture !
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Chap. 17 Arrêter

[Kagami]
"Pourquoi tu fais la gueule comme ça ?
-Je ne voulais pas être exposé... Je vous ai déjà dit que je refusais catégoriquement de paraître à la télévision : certains de mes clients ne seraient pas ravis de me voir.
-Ce sont mes clients, pas les tiens.
-Excusez-moi, soufflai-je.
-Je n'aime pas ton comportement. Mais ta pipe de tout à l'heure m'a fait du bien. Ta technicité est bonne. Et ton petit regard pervers ne m'a pas déplu.
-Je vous remercie."
Il rit et donna un coup derrière ma tête.
"Allez, à poil maintenant."
Je m'y attendais. Il fut violent. Et je ne pensais qu'à Aomine. J'avais l'impression de le trahir, sans comprendre pourquoi. Peut-être parce qu'il m'avait avoué ses sentiments... Et je l'aimais, moi aussi. Mais je ne le lui avais pas dit.

Je voyais tout en noir, je gémissais, je cachai mes cris dans une de mes mains. Je voulais plus... De la violence, toujours plus. Mes bras me furent retirés et on attacha mes poignets avec une paire de menottes froides, brûlant ma peau. Ma voix quitta ma gorge, emplit la pièce de mon plaisir.
Je l'avais énervé lors de mon passage à la télévision, je le savais bien. Sa vengeance m'arrachait au désir tendre et amoureux. C'était trop bon.
En moi, buttant durement ; en moi, battant contre ma chair... Qu'il continue... qu'il n'arrête jamais... Je laissai une larme couler sur une de mes joues... Encore... Plus...
Je ne souffrais pas. Pourtant, cela n'avait pas été si différent - dans la forme - hier... mais le fond était tout autre... Je n'avais pas cru en ce sentiment... mais lorsque celui-ci se fut imposé à moi, je dus bien l'accepter... et l'accueillir.
La douleur était si douce...
"Continue... Encore !"
Une main agrippa mes cheveux et tira ma tête vers l'arrière, brusquement. Je laissai de la salive colorer mes lèvres et mon menton.
"Belle vue... s'amusa une voix enrouée. Très belle vue...
-Aomine... N'arrête pas...
-J'aime cette attitude..."
Je me libérai encore, sur les draps, et lui continua, attirant mon dos à son torse, d'une traction du bras retenant mes cheveux ; je criai. Une langue entra dans mon antre buccal. Je gémis, le sentant toujours entrer en moi avec force.
"Aomine... Encore...
-Inépuisable...
-Prends-moi encore..."
Je laissai ma tête tomber sur son épaule.
Mes mains attachées me forçaient à m'arquer, me rendant plus agréable à sa vue. Je n'en pouvais plus, mais mon excitation ne baissait pas.
Nous vînmes ensemble. Une dernière fois.
Allongés sur le lit, nous tentâmes de reprendre notre souffle. Une main passa dans mon dos et me détacha avant d'enlacer mon corps pour l'attirer à celui, brûlant et couvert de sueur de mon amant. Son odeur musquée dévora mon nez, tandis qu'une bouche taquine envahissait mon cou.
"Je prendrai plus souvent l'option bondage...
-Aomine...
-T'es vraiment sexuel..."
Je souris.
"Tu me rends... tu sais très bien, Kagami....
-Aide-moi."
Il se redressa, se plaça à quatre pattes au-dessus de moi.
"Kagami..."
J'enlaçai mes bras à son cou et le collai contre moi.
Mes paroles étaient sorties naturellement, sans même que je ne les aie pensées.
"Je veux plus toucher à un autre homme... surtout depuis hier... Aide-moi. J'ai honte de te demander ça... mais je sais que j'ai besoin de toi..."
Je le serrai très fortement.
"Je t'aime..."
Il frémit.
"Kagami..."

C'était douloureux.
"Répète un peu pour voir !
-Je démissionne.
-Laisse-moi rire ! Tu crois vraiment que ça marche comme ça ?!"
Il me gifla de nouveau.
"Je ne vous laisse pas le choix. Je pars.
-T'es ma petite chose, mon objet. Je te l'ai pas assez rappelé la dernière fois ?"
Je tournai la tête en signe de dénis.
"C'est cet Aomine qui te fait partir ?
-Non ! Ce n'est qu'un client... J'ai décidé de partir, tout simplement."
Il me frappa plus violemment.
"T'es trop important pour que je te laisse partir. Donc tu vas rester, même contre ton gré.
-Je ne travaillerai pas.
-On verra..."
Il me poussa, riant méchamment.
"Je suis ton maître, ne l'oublie jamais."

Mes mains s'acharnaient sur mon corps, et je criais mon plaisir. Une horde de clients se pressait devant moi, les yeux pleins de désir.
"Mm... ah ! Ah !"
Je me déversai entre mes doigts, m'avachis une seconde, et repris.
À ma pose, je ne parvins à maîtriser mon excitation, restai nu, bus une gorgée d'eau et lançai un regard langoureux à mon vigile.
"J'ai envie de toi...
-Kagami, qu'est-ce qu'il t'arrive ?
-Demande au boss ! Je me sens plein... Prends-moi...
-Retournes-y.
-C'est ma pause, me plaignis-je. J'ai envie de prendre du bon temps... avec toi...
-Arrête...
-Je sais que t'es excité... Allez, laisse-toi faire... T'as honte de te montrer ? T'as un petit engin ?"
Je lui fis un clin d'œil en prononçant le dernier mot. Il soupira et me fit signe d'avancer, sans me regarder.
Je lui sautai dessus, fis descendre sa braguette et sortis son membre de son boxer.
"T'as pas à avoir honte... pas du tout même... T'aimes pas les hommes ?
-Bien sûr que si... tais-toi et suce."
Je ris et le pris en bouche, une main retenant la base de la hampe de chair.
Je geignais en me caressant vivement. Ma bouche était rapide, et passionnée. C'était bon. Un sexe pulsant dans ma bouche...
Une main passa dans mes cheveux et appuya durement sur mon crâne, jusqu'à ce que je m'étouffe presque.
"Kagami, continue...
-Ah... j'ai envie que tu me prennes...
-T'as pas le temps..."
Je soupirai et reprit la virilité entre mes lèvres.
Ma vue aussi trouble que ma pensée s'éteignit. Il se libéra dans ma bouche, tâcha mes lèvres. Ma langue vint récupérer le liquide que j'avalais avidement.
"Tu vois que c'était pas mauvais...
-Il faut que je parle au boss...
-Pour savoir ce qu'il m'a fait ? ris-je. Beaucoup de bien..."
Je retournai dans mon cube transparent et repris mes caresses. Aomine aimerait cela, n'est-ce pas ? Me voir si démuni, si désireux...
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Alors ? Une petite idée de ce qu'il s'est passé dans la tête de notre très cher Kagami pour qu'il change du tout au tout ? Rendez-vous demain pour avoir la réponse ! Bye, Kagamine

La putain aux yeux rougesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant