CHAPITRE/16

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On rentre enfin de cette journée de travail ! Je suis tué... En plus cette phrase qui résonne dans ma tête encore et encore « Elle ne te déteste pas, loin de là. »

Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'elle m'apprécie comme son ami ? Qu'elle m'aime aussi ?

Je me fais des films, c'est impossible qu'elle m'aime, elle sort avec Ronald...Et elle l'aime en plus...

Je me passe une main sur le visage et me force à oublier ces pensées...

Je traîne jusqu'à la porte de mon appartement et me rends compte que je n'ai pas envie de rentrer tout de suite, malgré ma fatigue. Je me déplace donc, tel un fantôme dans le château.

J'arrive finalement devant les escaliers de la tour d'astronomie, seule tour qui n'a pas été touchée pendant la guerre, étonnant non ? Comme si quelque chose la protégeait... Peut-être est-ce l'âme de Dumbledore ?

Je monte les escaliers, je revois cette scène souvent dans mes cauchemars, moi qui monte les escaliers avec derrière Bellatrix et quelqu'autre Mangemorts. Je me retrouve face à Dumbledore qui est sans défense, ma main tremble, je vais devoir le faire, le tuer. J'ai l'impression qu'il n'est pas stressé, il a même un petit sourire. Il me parle, me dit que je ne suis pas obligé de faire cette tâche. Par-dessus ses lunettes en croissant de lune, j'ai l'impression que ses yeux essayent de me dire quelque chose, mais je ne comprends pas, je suis tétanisé. Soudain, mon parrain, Severus arrive à son tour. Et voilà, il le tue, simple, sans bavure.

Quand Dumbledore tombait par-dessus la barrière, ses yeux bleus fixaient les miens, j'ai même cru qu'il m'avait fait un clin d'œil. Mais c'est impossible. Un mort ne fait pas de clin d'œil.

J'arrive finalement en haut et regarde le paysage. Il faut que je rentre à l'appartement.

***

Devant le portrait qui débouche sur mon dortoir, je me laisse une petite pause, le temps de souffler, de redevenir froid.

J'ouvre le tableau et entre. Elle est là, sur le canapé, en train de lire.

-Salut, me dit-elle gentiment. Tu as passé une bonne journée ?

Je vois qu'elle essaye de faire des efforts, mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas.

Elle relève la tête de son livre, les sourcils froncés.

-Je t'ai parlé il me semble ?

-Apparemment, dis-je en croquant dans une pomme.

Du coin de l'œil, je la vois se lever :

-Drago ?

-Granger ?

-Granger ?

Les larmes lui monte aux yeux.

-Oui, c'est ton nom, nan ?

Je suis vraiment désolé Hermione. Je suis vraiment désolé Hermione. Je suis vraiment désolé Hermione.

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On arrive bientôt sur la fin 😏

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