La colocation avec Djamila était magnifique, mis à part l'entretien de la maison qui n'était pas diffficile d'ailleurs je n'avais rien d'autre de spécial à faire. Djami était comme une grande pour moi, elle m'aidait beaucoup et m'aimait tellement. Franchement rien à dire, Nitt you bakh yangui fi ba legui.
Je voyais aussi un certain Bibs à la maison, un garçon avec un grand cœur; il était d'une humeur étonnement joyeuse.
Il avait une allure un peu féminine avec ses manières et ses postures mais c'est lui qui animait la maison de temps en temps.
C'était un Samedi vers 22h, tout juste après avoir fini de manger, un monsieur furieux débarque dans le salon:
-MADEMOISELLE DJAMILA ENFIN JE VOUS VOIS...
-Mr Ndiaye allons parlez dans le jardin...je
-NON MADEMOISELLE JE VEUX VOIR LA FEMME TOUT DE SUITE OU BIEN JE DIRAIS À TOUT LE MONDE LA VÉRITÉ SUR VOTRE TRAVAIL.
-NON non surtout pas nous allons trouver un arrangement
-remplacez-la !
-Quoi ?
-remplacez-la je dis
-D......D'accord comme vous voulez venez avec moi. Khoury tu peux aller dans ta chambre s'il te plait
Moi: Euh d'accord.
Répondis-je complètement à la ramasse.
Je monte dans ma chambre intriguée par cette histoire. À présent il faut que je sache quel est le travail de Djamila ! Elle m'a dit qu'elle est gérante d'une entreprise prospère mais là je n'y crois plus vraiment. Elle a quelque à cacher c'est suret certain. Il y a anguille sous roche et fallait que ça arrive tout ne peut pas être comme ça dans ma vie, il fallait que mou am lou nioul si sow mi je suis Ndeye Khoury Diop quand même.
J'attends environ 2 heures pour sortir et demander des explications à Djamila. Je descends mais je ne la trouve sûrement elle est allé accompagné le monsieur de tout à l'heure.
Je commençais à fatiguer donc je suis aller me coucher la tête pleine de questions.
La nuit fut très courte et mouvementée.
J'avais de violents maux de ventre (Dama dem Casamance) comme on le dit chez nous. J'arrivais pas à dormir donc je me suis levée pour aller chercher un Doliprane en bas dans la boîte de secours qui était toujours rangée dans une commode du salon.
Je vous décris la maison.
C'est une assez petite maison bâti sur 2 étages avec cour avant et cours arrière bornée de fleurs et de pierres décoratives posées sur le gazon vert et bien entretenu.
A l'entrée de la pièce de vie il y a un salon et une cuisine ouverte sur une petite salle à manger. Au premier étage, il y a d'abord la chambre que j'occupais, puis 5 autres petites chambres le long du couloir. Enfin à la seconde et dernière étage il y a l'appartement de Djamila elle ne m'a jamais donné la permission d'y accéder .
Du coup pour revenir à l'histoire....
Où en étais-je ?
Ah oui je disais que j'entendais des voix dans les autres chambres là où d'habitude il n'y a jamais personne. C'était très suspect tout ça. Je marchais presque en titubant à cause de la douleur que je ressentais dans mon bassin à cause des règles quand je me fis presque heurtée par un jeune fille à l'allure pas très fréquentable. Elle était très légèrement vêtue, une mini-jupe et un haut que dépassait seulement de quelques centimètres son soutif laissant ainsi quelques bouts de son corps dehors en plein air, elle mâchait un chewing-gum très vulgairement et transpirait comme si elle avait fini un marathon de 80 km. Je la dépasse sans piper mot.
Décidément ! Djamila m'en cache des choses.
C'est quand même intrigant Djamila ne sors presque jamais de la maison elle est quand même chef d'entreprise ça demande certains heures de travail, une descente sur le terrain, vérifier si les affaires normalement ! Mais bon j'ai pas mon mot à dire j'ai juste été hébergée.
