ON -Alexa-

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Je me réveille en sursaut après que cette horrible musique classique soit diffusé dans les hauts-parleurs de la villa.

Je suis soulagée de voir que les portes blindées de ma chambre ainsi que celle de la salle de bain n'ont pas été fermées pendent mon sommeil.

Je n'aurais pas pu supporter être de nouveau isolée même si en soit, ayant aucuns contacts avec les autres cela reviens un peu au même mais je dois avouer que leurs présences me calme un peu, je me sens moins seule.

Je sors avec difficulté des draps, c'est la deuxième nuit que je passe ici et j'ai encore passé la pire de ma vie.

Hier soir dans le noir de ma chambre j'ai encore craqué, non seulement être ici est dur mais en plus me retrouver devant Marina c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. 

Après ce qu'elle m'a fait, elle avait fini par déménager à l'autre bout de Manhattan, j'espérais ne jamais la revoir mais on dirait que le destin en a décidé autrement.

Je vais dans la salle de bain et soupir lorsque cette atrocité musicale s'arrête, je fais de nouveau le même constat que la veille, des grosses cernes bleu sous les yeux et le teint blanc, j'ai l'allure d'un cadavre.

Je me masse le crâne, avoir pleuré pendent de longues heures m'a provoqué un léger mal de crâne, j'ai très mal dormi. Le sommeil avait finalement montré le bout de son nez mais il n'a été que cauchemars et angoisses.

Après une bonne douche, je m'habille d'un jean slim et d'un débardeur blanc. Je prend le temps de cacher mes cernes, hors de question de faire plaisir à Marina en montrant mon chagrin même si je suis persuadée que de son coté elle doit être aussi mal que moi.

Je rejoins la grande pièce de vie et découvre qu'elle est vide. J'inspecte la mezzanine, le salon et la cuisine mais il n'y a pas l'ombre d'une personne.

C'est donc seule que je m'affale contre l'îlot centrale, la joue collée contre la surface froide du marbre, je commence à me perdre dans mes pensées, ma soeur, ma mère et mon copain me manquent, je me demande bien ce qu'ils peuvent faire en ce moment, sont-ils effondrées de ma disparition ? Sont-ils content de me voir le soir pendent cette fichu télé ? Je n'en ai aucune idée.

Sans m'en rendre compte, des larmes se déversent sur mes joues, comme si je n'avais pas déjà assez pleuré cette nuit.

Soudain la porte du cellier s'ouvre, je sursaute et m'empresse de sécher mes larmes en frottant mon avant bras contre mon visage. Je me radoucis lorsque je vois Danis sortir, il parait aussi surprit que moi de me voir, je remarque immédiatement ses yeux rougis et ses cernes. Malgré son petit sourire, il est aussi malheureux que moi.

-Salut... je..je m'attendais pas à te voir. Dit-il la voie tremblotante.

-Moi non plus. Je le détaille un peu plus, il porte un simple sweet à capuche gris et un jean noir.

-Tu veux manger un truc ? Il me montre les paquets de gâteaux qu'il a dans les mains, je ne les avais même pas remarqué tellement sa peine flagrante m'a touché.

Je lui fais un grand sourie et il vient s'installer à ma droite sur un des tabourets situés autour de l'îlot. Nous mangeons en silence mais je suis tout de même ravie que l'ambiance aie changé, il ne parait plus triste et les traces suite au passage de ses larmes semblent avoir presque disparu, quant à mon visage j'espère que le maquillage a servi à quelque chose.

-Tu viens d'où ? Me demande t-il pour mon plus grand plaisir voulant à tous prix parler avec lui.

-Du sud de Manhattan et toi ?

The TV show [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant