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Chapitre 4
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Ouagadougou.

Je suis rentrée.

Je ressens déjà un manque. Le manque de ma fille, j'arriverai pas à vivre sans elle, c'est la seule raison pour laquelle je suis encore en vie.
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Actuellement je suis chez ma mère j'ai peur de rentrer.

Je vous ai peu parler de ma mère mais il n'y a pas grand chose à dire sur elle, elle est belle, elle remplit les critères de beauté africaine.

A part ça, elle ne s'est jamais vraiment occupé de moi, elle favorisait toujours mes cousines malgré que ce n'étaient pas ses filles.

J'ai du m'occuper de moi même vraiment très tôt, me consoler, me rassurer, tout cela j'ai du le faire moi-même mais ce n'est pas pour autant que je ne l'aime pas et qu'elle ne m'aime pas, je dirais peut-être qu'on s'apprécie.

Apprécier, même ce mot est trop fort pour décrire notre relation.

Je suis juste dans le déni.

Je pense qu'il y a juste aucun sentiment entre nous. On se contour parce que Dieu a fait que se soit ma mère et que je sois sa fille et je sais qu'elle ne m'aidera jamais parce qu'elle a eu l'habitude de me voir faire des choses indépendamment.

Plus je grandit et plus je me rends compte que j'ai vraiment grandis sans amour. Même le vrai amour d'une mère je ne l'ai pas reçu.

Maman - Traoré te cherchait, tu étais où ?

- J'étais parti à Bobo.

Maman - Pourquoi ?

Je lui explique en gros la situation.

Maman - Ah, Massa rentre chez toi,  faut retrouver ton mari. Plus longtemps tu restes et plus tu a des chances de te faire encore plus frapper. Je t'ai toujours dit de supporter ce mariage là.


- Oui moi je suis prête à supporter. Mais maintenant toi comment tu peux me dire ça alors que je suis littéralement entrain de te dire qu'il allait vendre ta petite fille à je ne sais qui.

Maman - [...]

- C'est fou comment tu prends jamais mon partie.


Maman - Massa pardon faut rentrer j'ai mal à la tête.

Je prends mes affaires et pars de chez elle.

Ça ne m'étonne pas, elle s'en fou de moi et ne me considère pas. Franchement ça me tue d'utiliser ces mots mais c'est clairement comme ça que je vois les choses.
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Je suis devant la porte de la maison, j'ai tellement peur que j'en tremble.

J'ouvre la porte de la grande cour, je m'avance vers la maison et j'ouvre la porte de cette dernière, je rentre et je tombe direct nez à nez avec Traoré, j'ai même pas eu le temps de faire quoi que se soit que je reçois un coup en plein visage.

Traoré - TU AS EU L'AUDACE DE REVENIR. APRÈS CE QUE TU AS FAIT, JE ME SUIS RIDICULISÉ DEVANT L'HOMME QUI DEVAIT ACHETER AÏSSA.


- Je pouvais pas te laisser faire..

Massa - « À la recherche de mon bonheur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant