Massa - « À la recherche de mon bonheur »

8

—
Chapitre 8
___

Je vais tout de suite passer les 2 mois et faire un résumé. Ces 2 mois ont été rude, Binta et moi, étions vraiment stressées a l'idée d'appliquer le plan , on a fait que de penser ça et à rien d'autre.

On a plusieurs fois faillit se faire cramé mais rien de grave. La vente de bijoux nous a rapporté 1542€. Je culpabilisais un peu d'avoir volé les bijoux de Fatima (la femme de Rame) parce qu'elle était très gentille enfaite et il s'avérait que ce n'était pas elle qui avait enfermé Kaïs mais Efia elle-même car elle n'assume pas son rôle de mère.

Bref, notre plan est plus que près il n'y a aucune faille, il manque plus qu'à prier pour qu'il fonctionne.

Aujourd'hui c'est le jour où le cousin de Rame arrive. Je ne sais pas à quoi il ressemble mais ce n'était pas si important. Binta et moi avons fait nos valises et on a caché l'argent sur nous. Avant de rejoindre le salon on se lance un regard.

Binta - T'es prête ?

- Oui.

On se dirige vers le salon et on voit 1 homme qui doit sans doute être le cousin de Rame.

Rame - Voila, elles sont là. Avancez vous.

On avance.

Rame - Voici votre nouveau maître, c'est Hakim. Elles se sont Massa et Binta, tes nouvelles domestiques.

On regarde Hakim et il n'avait rien avoir avec Rame mais vraiment. Hakim physiquement est très mate de peau limite noir, il n'avait pas l'air méchant ni froid, il dégageait une aura chaleureuse ce qui est tout le contraire de Rame.

Hakim - As Salam Aleykoum..

Nous - Aleykoum Salam..

On était assez surprise, cela peut paraître normal pour vous mais en tant que musulmanes ça nous a fait super plaisir et bizarre car ici personne ne nous saluait de cette manière.

Rame était musulman aussi mais nous interdisait de pratiquer la religion, il disait que l'on avait pas notre place au paradis.

Oui, ces propos étaient extrêmement choquant.

Le fait que Hakim nous ai juste salué de cette manière nous a fait un effet. Carrément, j'avais les larmes qui montaient juste pour ça.

Ils ont discuté vite fait et Rame lui a donné nos papiers.

Hakim - Bon mon frère, on va y aller. Merci encore du cadeau.

Rame - T'inquiète mon frère, c'est tout à fait normal. Ce qui est à moi est à toi ! Dit-il en ricanant

Avant de sortir de la maison on a croisé le regard de Miriam, qui nous fixait et qui a sourit tristement.

J'ai compris à ce moment précis qu'elle savait mais n'a rien dit. Je lui ai donc rendu son sourire et j'ai murmuré que je ne l'oublierais jamais. J'espère qu'elle pourra s'en sortir.

Une fois le pied dehors nous avons mis les valises dans le coffre et on est rentré dans la voiture d'Hakim.

Au début le trajet se faisait dans le silence mais il a décidé de le briser.