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Chapitre 6
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Cela fait maintenant 2 semaines que Rame et Moi avons quitté le Burkina, nous sommes actuellement au Sénégal, lui et plusieurs personnes dans son genre compte faire croire à plusieurs africains noirs, qu'ils partent en Europe mais enfaite ils ont prévu de les prendre en tant qu'esclaves.

Ils me dégoûtent.

Là nous sommes dans une maison près du port de Dakar, Rame m'a juste enfermé dans une chambre et est parti.
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Plusieurs heures après il revient avec de la nourriture.

Rame - On part demain en Libye.

- [...]

Rame - Je t'explique, tu seras ma domestique. N'essaie pas de fuir, j'ai tout tes papiers en ma possession.

- [...]

Rame - Sur le bateau essaie juste de parler à l'un des n*gres, j'te démarre, tu vas voir c'que c'est l'enfer. T'as compris ?

Je ne réponds pas donc il attrape mon cou très fortement.

Rame - T'as compris ?! En me regardant droit dans les yeux.

J'hoche de la tête et reprend mon souffle.

J'ai peur, j'ai vraiment très peur. Mais si c'était pas moi, c'était Aïssa. Je ne regrette vraiment rien, mais rien. Je ne perdrais aucune dignité.

Le Lendemain.

10:35

On était déjà sur le bateau, il y avait beaucoup de mère et d'enfants. Ça m'a fait énormément de peine, ça m'a fait surtout pensé à Aïssa encore une fois, je ne peux pas m'empêcher de penser à elle.

Leur plan était déjà en action, ils leur avaient servis à manger avec des somnifères dedans. Rame m'avait dit d'agir comme si j'étais sa femme et de faire semblant d'être heureuse, ça faisait partie de la mise en scène.

Rame - Écoutez moi tous, nous arrivons bientôt en Espagne dans cette zone il y a énormément de vagues donc je vais vous demander de tous vous allonger pour éviter les dégâts.

Ils se sont tous allongés et quelques minutes après ils étaient tous endormis. Leur plan fut un succès.

Rame et ses amis ont commencé a attaché les pieds et les mains de tout le monde. Ils ont séparés les femmes des hommes et les enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes et les malades, ils les ont jetés en mer. Ils estimaient que leurs vies ne comptaient pas.

Pendant tout le long du trajet, je n'en pouvais plus la charge émotionnelle était trop grande. C'était horrible de voir, tout ces corps se noyer.

Après de longues heures de navigation, on est arrivé, Rame et moi sommes directement sorti du bateau pendant que ces camarades sortaient les corps du bateau.

On est rentré dans un 4x4, personne ne parlait l'ambiance était pesante.

Le trajet n'était pas long, genre 5 min, nous étions assez proche du port. On entre dans une très grande maison et on est directement accueillis par une domestique noire, enfaite toutes les domestiques ici étaient noirs, en tout elles étaient 3. Rame les a réuni pour me présenter.

Massa - « À la recherche de mon bonheur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant