Après des milliers de câlins à ses sœurs et à ses cousines, Théoxane avait laissé Luce et Louane rentrer dans la voiture avec leur Tatie et Axelle partir avec sa meilleure amie. Quand Valentin était arrivé pour la déposer à la gare, ils avaient déposé Violette chez les voisins (à grand renfort de larmes) et Théo avait commencé à se ronger les ongles à sang.
- Calme-toi ! lui avait ordonné Valentin. S'il se passe quelque chose je ne suis pas loin et elles ont toutes mon numéro.
- Je sais, je sais...
Il l'avait chassée de la voiture une fois derrière la gare et elle avait pris le train qui devait la conduire à Bruxelles Midi ou elle rejoignait Lucille pour se rendre à Paris avec le Thalys.
Debout devant les panneaux de départ des trains internationaux, elle attendait à présent son amie, les mains coincées sous ses aisselles pour les réchauffer. Mais ses prières furent entendues et elle aperçut rapidement son amie qui courrait vers elle, un trolley couleur rouge vernis derrière elle.
- Coucou ! cria la brunette avant de câliner son amie.
Ça faisait toujours sourire Théo de voir que Lucille avait facilement une tête de moins qu'elle. En même temps, le mètre septante-huit de l'ainée de la famille n'avait jamais fait d'elle que la plus grande du groupe. Elle se consolait en disant qu'elle avait au moins la taille mannequin.
- Bon, on arrive là-bas à vingt heures six. Apparemment, on prend le métro direction Et puis Juju vient nous choper à la sortie de la gare. Théo ?
- Oui ?
- On dirait que tu vas pleurer...
- Non mais j'ai peur pour les petites...
Lucille leva les yeux au ciel et attrapa le bras de son amie.
- Allez, viens, on va s'empiffrer de bonnes choses et tu les oublieras vite !
Paris était illuminé quand le train s'était arrêté en gare. Ça n'avait pas été tellement difficile pour Lucille de s'y retrouver. En deux temps trois mouvements, les deux filles arrivèrent à la l'arrêt de métro où Juliette les attendait.
Juliette n'étant pas adepte des câlins, Lucille et Théo lui firent simplement la bise. Quelque chose avait changé chez leur amie. Théo ne savait dire quoi. Une fois arrivée dans le petit appartement, elles s'étaient installées dans le canapé. Théo avait fait la connaissance d'Elena qui avait veillé à la bonne cuisson du repas pendant l'absence de Juliette et elles avaient pris un apéro toutes ensemble avec un kir royale préparé par les bons soins de leur hôte. Théo avait hâte finalement. Une bonne semaine s'annonçait.
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Antonin était torse nu, debout sur la table au milieu d'autres garçons à moitié dénudés, pour le plus grand plaisir de Justine qui, assise dans un fauteuil tout près, se régalait. Enfin, en partie. Car la vue de certains bides à bières n'étaient pas si réjouissante...
La musique mettait de l'ambiance et de toute évidence, les bouteilles avaient été décimées. Un mec vint aborder Margaux qui rigola mais le repoussa. C'était le Vice-Bac du cercle industriel et c'était un gros connard avec les filles. Pas la peine d'en ajouter un à sa liste. La nouvelle chanson de David Guetta donna aux filles l'envie de danser et les mecs sur la table les obligèrent à prendre leur place. Margaux fut la première à monter sur la table. Elle avait laissé tomber son pull à capuche et portait à présent son t-shirt à longues manches en dentelle blanc et col bateau. Elle l'adorait car il lui faisait des beaux seins et illuminait sa peau même en hiver. Et puisqu'aujourd'hui, elle avait envie de faire la fête, ses seins seraient de la partie !
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Embrassez qui vous voudrez
Romance《- Du cul, du cul du cul! affirma Lucille, un sourire moqueur aux lèvres. - Pas du tout! Je ne dis pas que je suis comme ça! Mais je voudrais une histoire sans histoire, s'offusqua Margaux.Parce que j'ai trouvé le mot qui fait le plus peur aux homm...