Coucher avec l'ennemi...

Chapitre 30

Il me fait faire un demi tour et se retrouve derrière moi. Il descend la fermeture éclair de ma robe. Je me retrouve de nouveau face à lui et il tire les manches de ma robe pour l'enlever complètement . Je me retrouve en culotte devant lui. Il enlève sa veste et sa chemise d'uniforme et colle son corps chaud contre le mien. Ma respiration s'accélère. Il vient m'embrasser dans le cou, sur les lèvres, puis me fait basculer jusqu'à ce que je me retrouve allongée sur le lit. Il s'allonge a côté moi et caresse mon corps nue. Lorsque je sens sa main glisser sous ma culotte, j'ai le réflexe de resserrer les cuisses.

- Est ce que ça va? Demande-t-il.

- Oui... mais... je suis... c'est ma première fois... avoué-je timidement.

Il semble étonné mais cela ne semble pas le déranger. Il enlève son pantalon et monte sur moi, toujours en dévorant mon corps de ses lèvres et de sa langue. Lorsqu'il passe sur mes seins, je gémis doucement et je remarque un sourire sur son visage. Ça deviens vraiment intense. J'ai très chaud. Je repense alors à ce que m'a dit Léonie. Il faut penser à autre chose... mais je me rend compte que je n'ai pas envie de penser à autre chose... ce moment là... je l'apprécie... j'en ai envie.... lorsque je me rend compte de ça, la honte m'envahie et je veux arrêter. Je pose les mains sur son torse et je tente de le repousser mais il attrape mes mains et les bloque en haut de ma tête. Il m'embrasse à nouveau et je sens son sexe contre le mien. Je suis faible et je m'abandonne à lui. C'est de l'excitation que je suis en train de ressentir... oui je crois que c'est ça. De l'envie, du désir... il est doux et prend son temps... quand soudain, je ressens une forte douleur... ça y est... il est en moi. Je passe mes mains sur sa taille et accompagne ses mouvement de reins. La douleur s'estompe au bout de quelques va et viens et se transforme même en... plaisir...

- Emmrich... gémis-je alors que mon corps est en total soumission et esclave du plaisir.

J'ai honte.... honte.... j'ai vraiment honte....

Je suis dans ses bras, encore nue. Il caresse mon dos et ne cesse de me regarder. Je sais que je dois le détester! Mais non... avec lui je me sens aimer, désirer. J'ai l'impression d'être quelqu'un.

« déconne pas Alice! C'est un nazi!!! » me dit ma tête.
« Oui mais il n'y en a pas que des mauvais » Répond mon cœur.

Je me déteste. J'aurais aimé ne jamais faire cette mission! D'ailleurs, au point où j'en suis, il va falloir que je la termine et l'occasion se présente.
Il se lève et pars à la salle de bain se rafraîchir. Je me dépêche de regarder là où je n'ai pas eu le temps de fouiller. Et la, bingo! Dans sa table de nuit, une petite clé qui correspond à la serrure de la boîte. Je m'empresse d'aller l'ouvrir. Par chance, les clés sont étiquetés et sur l'une d'elles est écrit « cellules prisonniers », en français. Elle doit ouvrir toutes les portes! J'entends la porte de la salle de bain s'ouvrir! Je ferme rapidement la boîte, là remet à sa place ainsi que la clé et je vais jusqu'à mon sac déposer celle de la cellule....
Ça y est... mission terminée...