Tant pis je t'aime

Chapitre 17

J'étais dans les gradins. Attendant que le match recommence. La mi-temps était presque finie. Je pensais à Maigy. À ce qu'elle pouvait être en train de faire en ce moment... Je me demandais comment allait Léa, si elle s'était réveillée une fois de plus. Maigy m'avait poussé à venir ici alors que sa mère était couchée sur un lit d'hôpital et qu'elle avait besoin de soutien. Cette fille était extraordinaire... Le bruit me tira soudain de ma réflexion. Les cris d'encouragement reprirent de plus belle, les équipes revinrent sur le terrain et le match recommença, il y eu un nouvel engagement et ce fut plaquage et  encore plaquages, plusieurs autres point marqué jusqu'à ce que les panneaux de score affiche « locaux : 7, visiteurs : 7 ». À ce moment il ne restait plus que deux minutes de jeux, ce n’était pas grand-chose mais c’était suffisant pour encore marqué un point. Un petit point en deux minutes et c’était la victoire. L’équipe de notre lycée, les blacksilvers ayant marqué le dernier point engageaient. Un joueur envoya la balle en arrière à un autre et celui-ci couru le plus vite possible pour la lancer à Justin qui accéléra et couru à son tour pour dépasser celui qui lui avait lancé la balle. Il courait, esquivant chaque joueur jusqu'à ce qu’il la passe à Matt, qui se précipita vers la zone d’en-but sur la qu’elle il jeta le ballon, après moins d’une dizaine de seconde, le chef des arbitres siffla et de nouveau cris se firent entendre, accompagnés du mien ! On avait enfin gagné ! Les joueurs se serrèrent dans les bras les uns des autres et sérèrent les mains de leurs adversaires. Les très nombreux élèves du lycée  de l’équipe des redstone qui se trouvait sur le coté des gradins d’en face restaient quelque peu silencieux.

Après le grand moment d’euphorie qu’on venait de vivre, la principale pris la parole en félicitant les joueurs et annonça que, comme prévu, une fête allait avoir lieu au lycée dans une heure soit à vingt heure sachant qu’il était dix-neuf heure.  Tous les élèves sortirent des gradins pour aller se préparer en riant, en chantant même. Je pris mon téléphone et envoyai un message à Justin : « Tu as réussi à gagner parce que tu es le meilleur ! J’ai hâte de te voir ce soir, viens me chercher chez Léa à dix-neuf heure quarante, j’ai beaucoup de chose à te dire…»

Je reçu alors un message qui semblait être de Cécilia : « Je vois Lizy arriver, je t’attends, je suis garée dans le parking à gauche de l’entrée. »

Je sortis donc du lycée et me dirigeai vers l’endroit où elles étaient. Arrivée la bas je vis premièrement Lizy, puis sa mère qui me fit un signe de la main. Je montai à l’arrière de la voiture.

-Encore merci Cécilia.

-De rien Eden, c’est tout à fait normal.

Après plusieurs minutes, on finit par arriver devant chez Léa et Cécilia se retourna vers moi.

-Tu veux qu’on t’amène à la fête ? Lizy y va alors c’est tout à fait possible, me lança-t-elle avec un large sourire.

-Non merci, je te remercie d’être aussi gentille mais ne t’inquiète pas, quelqu’un m’amène déjà.

-Pas de problème.

Lizy qui n’avait pas parlé  beaucoup parler, même pas du tout, se retourna aussi et me regarda.

-Profite bien de la fête, me lança-t-elle avec un large sourire.

-Toi aussi ! Lançai-je en sortant de la voiture.

Je leurs fis un rapide signe de la main avant de courir à la porte de la maison, de l’ouvrir et de rentrer. Je me dirigeai le plus vite possible à l’étage, allai dans ma chambre et ouvrit mon armoire. Je posai mes mains sur mes hanches  et regardai mes vêtements en me demandant ce que je pouvais bien mettre. Je cherchai encore et encore et fini par trouver une robe, une robe que ma mère m’avait offerte avant de partir, pour mon anniversaire.  C’était une robe qui m’arrivait aux genoux, elle était d’une couleur rouge foncée et possédait une large ceinture dorée sous la poitrine. Je la sortis de l’armoire et la posai sur mon lit avant de courir à la salle de bain, je pris un douche rapide et entreprit de me maquiller et de me coiffer. Je soupirai, Maigy était plus douée que moi pour ce genre de chose…