Chapitre 15: Guerre

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Chapitre 15:
Guerre

La neige redoublait de plus belle tandis que tout les soldats du Roi rappliquaient pour venir en renfort aux Formateurs. Mais les habitants de Darkar étaient plus nombreux et la plupart préféraient utiliser la poudre en restant aux fenêtres et en bombardant les ennemis tandis que d'autres sortaient pour s'affronter au corps à corps. Mes amis et moi étions de cela, et escaladant les ruines du bâtiment qui était devant nous, nous nous jetâmes sur les Formateurs.

Tara tirait des flèches de son arc sur le Formateur qui possédait l'épée pour se jeter sur son cheval et essayer de le faire chuter. Roussol, quand à lui, essayait de s'approcher d'un autre Formateur, mais celui-ci, qui possédait le fouet, le giffla au visage à l'aide son arme, si bien que le pauvre Roussol, du haut de ses 1m10, se retrouvait lacéré de sang, tellement que l'on ne voyait plus son visage. Je m'apprêtais à le secourir, mais le dernier Formateur, possédant la hache, vînt me barrer la route. Déstabilisé par l'effet de surprise, il en profita pour tenter de planter son arme au travers de mon cou, mais, me surprenant moi-même, je l'esquivais avec facilité (sans doute un réflexe de mon ancienne vie). De ma main, dans la même action, je lui tranchais la sienne.

Avec une concentration étonnante et ignorant sa main gauche giseant par terre, il abattit de son autre main la hache sur moi.

"Saleté !" Cria-t-il.

Mais je contrais à la dernière seconde en tranchant net son bras. Sa hache vînt me frôler l'oreille pour finir sa course à l'autre bout de la rue. N'ayant plus sa main gauche et son bras droit, il agonisa et finit par s'agenouiller par terre. Je lui fîs alors le coup de grâce en plantant mon épée dans sa tête.

Je regardais alors autour de moi et pûs constater le ravage: toute la rue et même au-delà était occupée par les citoyens et mes amis qui livraient un combat sans merci contre l'adversaire. Tara était sur le cheval de son Formateur et était entrain d'étouffer celui-ci en serrant la corde de son arc sur sa gorge. Starg'ass, Zekof et d'autres citoyens accouraient pour en finir avec le Formateur du pauvre Roussol.

Bien que l'on gagnait du terrain, les corps des deux camps ne cessaient de s'accumuler sur le sol. Je tuais quelques soldats par ci par là et venais en aide aux citoyens, bien que la fumée et le feu ainsi que la neige me gâchaient à moitié la vue.

Mais à travers ce carnage, je pus apercevoir une patrouille de soldats à cheval, et au milieu... Balkasar ! Oui, c'était bien lui, vêtu de son armure grise traditionnelle sans casque et qui criait des ordres à ses soldats. Alors, aveuglé par la rage, je me précipitais vers lui avec mon épée pour en finir...

OURAN Livre II [La cité fantôme]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant