Chapitre 3: Réunion

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Chapitre 3:
Réunion

Après que mes amis m'aient expliqué notre situation, Zekof nous invita à se joindre avec lui pour le déjeuner. Nous allâmes donc le rejoindre dans la salle à manger, qui se situait dans le hall d'entré et qui était à l'étage d'en dessous par rapport à la pièce dans laquelle je m'étais réveillé. C'est à ce moment là que je m'aperçois que sa maison était vraiment très grande.

Nous étions donc réunit autour d'une table, à manger. Mais je prit conscience très vite que ce déjeuner prenait l'air d'une réunion.

"Non mais sérieusement, se lamenta Roussol, qui voudrait rejoindre l'armée de Meltior ?

-À vrai dire, lui répondit Zekof, il n'y a pas beaucoup de volontaires. C'est pour ça que Meltior ne donne pas beaucoup le choix à ses habitants... Dans chaque ville qu'il contrôle, une petite troupe de 4 à 6 cavaliers bien particulier appelés les "Formateurs" arrivent et ils doivent choisir parmi tout les enfants de 6 ans ceux qui sont le plus aptes à être formés pour être à la solde de Meltior.

-Mais...les familles des enfants ne disent rien ? Se révolta Tara, elles se laissent faire ?!

-Là non plus...ils n'ont pas vraiment le choix, se désolait Zekof, les Formateurs prennent les enfants de force. Au début, il y en a qui ont voulu résister, mais...ils ont dût en payer les conséquences ! Maintenant...plus personne n'osent leur résister !

-Dans quel monde on vit, se lamenta à son tour Bruce. Dire qu'en l'espace d'une soixantaine d'années on a pût en arriver là...

-Et bien il faut trouver un plan pour libérer cette ville avant de libérer OURAN, déclarais-je. Ça fait combien de temps que je suis endormi ?

-2 jours, me répondit machinalement Tara.

-Et en deux jours, vous n'avez rien trouvé de susceptible qui puisse faire basculer la balance ? Demandais-je.

-Non, parce que t'aurais quelque chose à proposer ? Me dit Bruce.

-Finalement, ce n'est pas une technique, qu'il faut chercher...mais plutôt des gens, leur fis-je remarquer. Combien d'habitants compte Darkar ?

-À peu près 10 000, me renseignait Zekof.

-Et combien y'a t'il de soldats, ici ? Demandais-je.

-Il doit y en avoir...700, pour cette ville, si je ne me trompe pas, me dit Zekof.

-Bien, alors voilà ce qu'on va faire, leur dis-je, sûr de moi. On va faire passer le mot à tout les habitants de se révolter. Ça prendra du temps, mais si tout le monde coopère on y arrivera ! Quand on sera bien coordonées, on passera à l'attaque suffisamment vite pour que les soldats n'appellent pas des renforts. Les habitants retrouveront alors leurs libertés et nous, on ira au château de Meltior pour en finir ! Alors ? Repris-je, satisfait de moi, qu'est ce que vous en dites ?

-Je sais pas...me répondit en premier Zekof, ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère.

-Je pense qu'il faut d'abord peser le pour et le contre...dit Bruce.

-...Voir s'il n'y a pas d'autres idées, dit à son tour Roussol.

-Tu comprend, me conseilla Tara, on doit être sûr qu'on fasse pas n'importe quoi !

-Non, non, je comprends très bien, leur dis-je; extrêmement déçu et révolté de leurs retours à ma proposition. Puisque vous regorgeant d'idées, surtout en ce moment, leur fis-je remarquer, je crois que vous n'avez pas besoin de moi. Allez, je me couche, de toute façons, j'ai terminé de manger, bonne nuit, donc !" Leur dis-je d'un ton glacial.

Non mais c'est vrai, ils n'avaient rien trouvé depuis deux jours, et juste parce que je viens de me réveiller, ils trouvent ma proposition trop hâtive. Alors que pendant ce temps là, des gens étaient dans la terreur, la souffrance, et certains même entraîne de crever parce que personne n'osait prendre une décision !

Furieux, je montais les marches de l'escalier, arrivais près de ma nouvelle chambre que Zekof m'avait réservé car l'autre faisait trop "hôpital", tourna la poignée, ouvrit la porte, rentrais dans ma chambre, la refermais, et quelle ne fût pas ma surprise quand je vît Hall'and assis sur mon lit, qui me souriait et m'attendait.

OURAN Livre II [La cité fantôme]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant