Chapitre 4: Discussion avec l'Au-Delà

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Chapitre 4:
Discussion avec l'Au-Delà


"Hall'and ?" Disais-je, agréablement surpris. J'aurais dû m'écrouler par terre, mais finalement c'était comme si je le savais depuis le début, à l'instant même où le Gardien des Ténèbres l'a fait basculer dans le vide de la montagne.

"Je me doutais que vous n'étiez pas mort, pas vous ! Repris-je.

-Oh, si", me dit mon vieil ami, qui avait les mêmes vêtements que le jour de sa mort; chapeau et cape marron avec son bâton qu'il tenait dans ses mains, truffés de symboles que je n'avais jamais pû identifier.

"Je suis en effet bien mort, reprit-il, même si le fait que tu me vois peut te dire le contraire.

-Mais alors pourquoi ? En disant cela, je prit une chaise et m'assis en face de lui.

-Tu le découvrira bien assez tôt, Rey, me répondit-il, le regard perdu dans le vide.

-Je n'arrive toujours pas à croire que vous êtes bien mort !

-Tu sais quoi ? Moi non plus ! " Puis Hall'and se mit à rigoler tout doucement.

"Une de mes plus grandes erreurs, continua-t-il, a été d'être trop sûr de moi ! J'ai été persuadé que le Gardien des Ténèbres n'aurait fait aucune autre victime, mais il m'a fait comprendre que j'avais une trop grande confiance en moi en me le faisant payer."

Je l'écoutais silencieusement, avec un immense respect, car le fait de revoir Hall'and m'avait procuré un bonheur immense.

"Mais je suis très fier de toi, Rey ! Car toi et ton équipe ont pût remplir la mission qu'on s'était fixé.

-Mais la tâche n'est pas terminé, dis-je, il reste cette ville et le château de Meltior !

-C'est vrai, dit-il, mais je constate encore une fois que tu as sus te montrer à la hauteur ! Tu as réussi à trouver une bonne tactique, mais même si tes amis ne sont pas d'accord avec toi, ils restent tes amis, et ne sois pas en colère contre eux, montre leur plutôt que tu as raison ! Sans non plus avoir une trop grande confiance en toi... Dit-il en me souriant.

-Vous avez raison...mais on doit faire vite, le temps presse ! Lui fis-je remarquer.

-Ne sois pas trop impatient, Rey ! Me conseilla-t-il, mais avant que vous détruisiez cette armée, il faut que je te raconte une histoire...

-Je vous écoute.

-Il y a de cela une soixantaine d'années, un membre de l'espèce dès scortillons réussit à tuer, sans aucune raison, le fils du Roi d'Ouran. Les rumeurs circulèrent alors et dirent que c'était Resroc; le chef des conspirateurs qui avait réussit à rendre fou le scortillon, on ne sais pas trop comment il a réussit à le rendre ainsi, mais son but était atteint: car lui et ses partisans voulaient semer la zizanie pour s'emparer du trône d'Ouran. Le Roi d'Ouran à l'époque, qui s'appelait Aymar, décida de faire exécuter le scortillon, et, dans son malheur, fît venir un puissant sorcier du nom de Starg'ass et lui ordonna de maudire toute l'espèce dès scortillons. Chose faite, Resroc n'a finalement pas pût accéder au trône mais il avait une puissante armée à sa disposition ; les scortillons. Car dès lors, tout les habitants du royaume évitèrent les scortillons, et eux, se sentant exclues, allèrent rejoindre Resroc qui les acceuillait volontier. À la mort de Resroc et au coup d'état de son fils; Meltior, tout les scortillons rejoignirent son armée, avec en tête, le plus fidèle et puissant d'entre eux:. Balkasar !"

Ce nom me disait quelque chose :"Balkasar"! Je l'avais déjà entendu quelque part, peut-être est-ce un souvenir de mon ancienne vie.

"Balkasar devint très vite le bras-droit de Meltior, continua Hall'and, et depuis peu, il prit possession de Darkar et s'y installa, étant donné qu'elle se situait juste à côté du château de Meltior...

-Vous m'avez raconté l'histoire de la personne qui a failli me tuer...conclus-je.

-Oui, car Balkasar n'a pas toujours été comme ça...en tout cas pas avant qu'il doit maudit ! Ça m'étonnerait qu'il change, mais bon...ce que je veux te faire comprendre, c'est qu'il est essentiel de connaître son ennemi ! Me conseilla-t-il. Bien, maintenant, je dois te laisser, reprit-il, mais sans m'en apercevoir, je cligna des yeux, et l'instant d'après, il n'y avait personne sur mon lit.

OURAN Livre II [La cité fantôme]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant