Chapitre 16: Dans l'oeil de l'ennemi

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Chapitre 16:
Dans l'eil de l'ennemi

"15 personnes avec moi pour tuer le chef de cette armée !" Criais-je autour de moi avant de foncer vers les 4 chevaliers qui m'en empêchaient alors que je voyais Balkasar, derrière, qui souriait en me reconnaissant et savourant le spectacle du combat entre moi et les rebelles contre son armée.

Une dizaine de personnes que je ne connaissais pas m'accompagnèrent donc au péril de leur vie. Les cavaliers n'étaient pas de simples soldats. La plupart qui se précipitait vers eux finissait broyer par leur lames. Pendant qu'un des soldats combattait avec un citoyen, j'en profitais pour attraper les rennes du cheval et me hissser sur celui-ci. Je le décapitais net avec mon épée sans qu'il ai eu le temps de réagir. Pendant que les habitants distrayaient la garde rapprochée de Balkasar, je m'empressai de tuer les 3 derniers sur mon cheval.

"Où est-il ? Demandais-je aux 7 survivants qui étaient avec moi.

-Qui ça ? Me demanda l'un d'entre eux.

-Balkasar ! Heu...un scortillon avec une armure grise ?

-Ah, je l'ai vu ! S'empressa de me répondre un homme qui était sacrément jeune pour décider de m'accompagner. Je l'ai vu filer dans la maison juste à côté...je crois qu'il était entrain de massacrer tout ceux qui se trouvaient à l'intérieur, dit-il avec amertume.

-Ok, on y va !" Lui répondis-je.

Sitôt qu'on fût entrer dans la bâtisse sombre, le jeune homme qui m'avait renseigné et entrait en premier fût transpercé à la vitesse de la lumière par une lame sortant de la pénombre...et Balkasar qui en sortit à son tour, avec son éternel sourire déstabilisant.

"Tu t'es vite remit de ta blessure, à ce que je vois...tu en veux encore ? Me dit-il, apparemment fier.

-Je crois que maintenant la situation n'est plus la même ! Répliquais-je, bouillonnant de rage.

-En es-tu si sûr ?" Dit-il en montrant ses dents pointus.

Je n'eus le temps de répondre que Balkasar s'élança pour décapiter la personne qui se trouvait à côté de moi. On fûs tous aspergé de sang, alors de rage, comme si nous n'étions qu'une seule personne, on s'élança pour combattre le bras droit de Meltior.

Je m'aperçus vite que je n'avais pas à faire à n'importe qui, car à 7 lames contre une, il eu vite fait d'abattre deux d'entre nous. Nous ne tenions pas le cap car sa lame allait à une vitesse éblouissante, et je regrettais déjà de ne pas avoir pris l'Épée sacrée d'un Elfe car il détruisit la lame d'une femme avant de couper l'oreille d'un homme barbu assez grand.

Une personne tombais, le corps tranché en deux, puis une autre la suivi, à quelque seconde d'intervalle, ayant perdu ses deux jambes dans la bataille, puis une autre, et encore une autre. Nous n'étions plus que 3 contre lui. J'avais beau me battre avec acharnement, mais je ne pouvais éviter la mort de mes camarades. Alors que la pièce se remplissait de sang, c'était comme si notre adversaire combattait en accéléré, tant et si bien qu'il coupa au niveau du bassin un de mes compagnons.

Le dernier survivant avec moi laissa tomber son épée, pour finalement crier de terreur avant de partir en courant. On ne pouvait pas lui en vouloir, il échappait à une mort certaine.

Balkasar et moi étions donc maintenant seuls, et de la façon dont il me regardait, je compris que ce n'étais pas un hasard si j'étais le dernier survivant, mais c'était parce qu'il me gardait pour le combat final...

OURAN Livre II [La cité fantôme]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant