Chapitre 17: Sans relâche

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Chapitre 17:
Sans relâche

"Tu espère te venger, n'est-ce pas ? Me dit Balkasar avec un léger rire... C'était le même qu'il y a un peu plus d'une semaine quand il m'avait blessé... toujours aussi fou !

-C'est bien plus qu'une vengeance, répliquais-je sans même m'en rendre compte. C'est l'espoir de toute une nation de voir ta mort... aujourd'hui !"

Le bras-droit de Meltior, avec son visage aussi blanc que ses yeux avec une énorme cicatrice qui lui barrait la face (souvenir que je lui avait laissé lors de notre dernière rencontre) m'arrêta dans mon élan en faisant valser mon épée à l'autre bout de la pièce pour finalement me dire:

"Tu es bien trop ambitieux !"

Je n'eus qu'à le contempler quand il me défigura le visage avec son épée et me souleva avec sa force herculéenne pour finalement me jeter à l'autre bout de la pièce et rejoindre mon arme.

"Qui es-tu pour combattre contre moi, Rey ? Dit-il afin de me provoquer. Quel monstre, quel géant, quel armée as-tu combattu ?"

Devant mon silence, il enchaîna:

"Je suis déçu...j'espérais d'après ce qu'on m'avait dit avoir un combat plus... palpitant !

-Le Gardien des Ténèbres, déclarais-je le visage en sang, affalé contre le mur et me rappelant le combat que j'avais eu avec ce dernier.

-Quoi ? S'exclama seulement Balkasar; surprit.

-Le Storkoulmche, continuais-je en me relevant et en prenant mon épée.

-Qu'est-ce que..

-Starg'ass", dis-je en le coupant et en marchant vers lui, et je puis lire la surprise dans son regard en entendant ce nom...je constatais aussi qu'il avait rangé son épée dans son fourreau.

Je fus juste devant lui quand je lui dit:

"Maintenant toi", et je lui plantais mon épée dans son ventre en traversant son armure. La stupeur le paralysa et il se mit à agoniser; ne pouvant parler.

"Et après Meltior", conclus-je en retirant mon épée. Une tâche rouge commençait déjà à se former sur lui. Il s'agenouilla, tomba  par terre, le dos contre le sol, et du sang coula de ses lèvres.

"Voilà, t'es content, maintenant ?!" Lui criais-je en rangainant mon épée, la tête en sang, et qui coulait également de ma bouche. "Je sais que toi et ton espèce sont maudits, mais franchement, tu n'aurais pas rejoint les rangs de Meltior, on en serait pas arrivé là aujourd'hui !" Balkasar m'écoutait mais regardais dans le vide, la vie le quittant peu à peu. "Alors dans tes derniers soupirs, renis-le!... Du moins si tu en es capable".

Puis je m'en allais, le laissant derrière. Quand je sortis dans la rue, il avait arrêté de neiger et celle-ci était devenue rouge sur la route qui était jonchée de cadavres. Mais il n'y avait plus aucun soldats, et notre but était atteint: on avait libéré la ville.

Quand je vis mes amis Zekof, Starg'ass, Tara et Bruce, je leur fîs un signe de tête pour leur demander où était passé Roussol, et Tara me fîs comprendre qu'il n'avait pas survécu...

OURAN Livre II [La cité fantôme]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant