OURAN Livre II [La cité fantôme]

Chapitre 11: Le supplice

Chapitre 11:
Le supplice

Plus personne n'osait bouger, n'osait respirer, de crainte d'alerter le garde qui se trouvait de l'autre côté de la porte.

"C'est pas tout, mais pour ma part, je dois vérifier une vingtaine de maisons dans la nuit, reprit le garde, alors dépêchez-vous d'ouvrir cette foutue porte !"

Pourtant, il fallait bien qu'on fasse quelque chose, on ne pouvait pas rester debout à attendre que le garde défonce cette porte.

"Une prime d'au moins 50 000 meltioriens à quiconque permettra de retrouver Rey..., enchaîna le garde. Puis, devant son impatience, il conclut : Vous l'aurez voulus...

-Attendez ! S'écria Zekof, Désolé de vous avoir fait attendre, mais j'ai des problèmes de dos, ce qui me ralentit pour marcher. Alors le temps que je descende les escaliers !"

D'un geste de la main, il nous fît signe de monter à l'étage. Nous nous apprêtions à le faire, lorsque nous entendîmes le garde dire:

"Qu'est-ce que j'en ai à faire de vos problèmes de dos..."

BOUM

Et nous vîmmes la porte basculer dangereusement.

BOUM

Un des gongs de la porte céda, alors aussitôt je courus pour me placer derrière la porte.

BOUM

Ensuite, tout se passa tres vite: la porte s'ouvrit pour laisser place à un garde d'au moins deux mètres vêtu des couleurs traditionnelles de Meltior. À la différence près que celui-ci n'avait pas de casque, et son visage était rempli de cicatrices. Il souriait mais avait du mal, à cause de toutes ses brûlures.

"Et bien voyez, dit-il, que quand on veut...on peut !"

M'étant positionné derrière la porte, quand il l'ouvrit, je reçus celle-ci en pleine figure, et quand il entra, je la refermais aussitôt. S'étant retourné, le garde fît une grimace en me reconnaissant et dit:

"Qu'est-ce que..."

Mais Starg'ass hurla "Psalmodia !" et le garde ne pût que porter sa main à son épée avant d'être paralysé.

Alors Bruce se précipita aussitôt vers lui et lui planta son épée dans son ventre. Il fût imité par Roussol et Zekof, si bien que le garde avait trois épées qui le transperçaient. Bien que vivant mais paralysé, dans son regard on pouvait lire la souffrance et l'horreur.

Je fus prit de pitié pour lui mais je pensais aussitôt à Hall'and, Alpha, Charate et toutes ces personnes qui étaient mortes pour notre survie. Alors je le regardais et dit:

"Pour Ouran."

Et lui trancha la gorge.