Chapitre 8

273 11 0
                                    

Nous étions maintenant Samedi. Après avoir passer la nuit à regarder des albums de photos et lire des journaux que ma mère avait tenu, j'étais maintenant dans ma chambre en train de choisir ce que j'allais porter en cette journée de deuil quand j'entendis sonner. Je m'attendais à ce que ce soit un des frères ou soeur de ma mère mais je ne reconnu pas la voix tout de suite, il me fallu plusieurs minutes avant de retrouver à qui appartenait cette voix. Bien sur, ma cousine Rosalie! Lorsque j'était petite j'étais très proche d'elle (malgré qu'elle a sept ans de plus que moi) mais dans les dernières années je l'avais perdu de vue et voilà qu'elle était chez moi et présentait ces condoléances à mon père. J'entendis des pas dans l'escalier et quelqu'un cogner à ma porte. "Entrer" dis-je. C'est la que je la vis grande, mince avec les cheveux bruns. Dès que je la vis je me jetai dans ses bras.

Lorsque je me ressaisi je l'invitai à s'asseoir et nous commencâmes à discuter.

- (elle) salut comment ça va?

- correct toi?

- ça va bien... Léanne je suis tellement désoler pour toi, je suis venue plus tôt pour pouvoir ratraper le temps perdu. Je voudrais être la pour te supporter dans cette épreuve.

- et bien je suis très heureuse que tu soit venue, il me fera du bien de parler et penser à autre chose pendant quelque minutes.

- alors as-tu décidé de ce que tu allais porter?

- non j'ai quelques choix tu veux bien m'aider?

- absolument!

Nous fiment donc un essayage et optèrent pour une robe noir très simple. Elle me coiffa et elle partit aider mon père à acceuillir les invitées qui devait venir chez nous avant les funérailles (seulement la famille proche).

Lorsqu'elle fut partie je montai les escaliers et me rendit sur le toit. Je m'assis et regardai le ciel. Ma mère me manquait énormément. Et là je me mis à pleurer avec les albums de photos dans les mains. Je sentit alors une main sur mon épaule, celle de Rosalie. Elle s'assied à côté de moi et me serra dans ses bras. Je ne sais pour quelle raison cela me réconforta terriblement. Au moment ou j'arrêtai enfin de pleurer elle me dit qu'elle serait toujours la pour veiller sur moi. Je n'était pas certaine si elle parlait d'elle ou ma mère mais lorsque je vis qu'elle regardait le ciel je compris. Elle parlait de ma mère. Elle me demanda ce qu'était tout ce basard. Je regardai autout de moi et vit toutes les boites ouvertes et leur contenu éparpiller sur le toit. Je lui expliquai la lettre et toute l'histoire. À son tour elle regarda tout autour d'elle et commença à rire à ce moment je ne comprenais plus rien. Lorsqu'elle le constata elle m'expliqua:

- la réponse est sous tes yeux... Ce sont tout les souvenirs de ta mère qui sont devant toi il n'y a rien en particulier elle voulait simplement que quelqu'un trouve ces boites...

- (moi) mais bien sur! Pourquoi n'y ai-je pas penser avant?

C'est à ce moment précis que nous entendîmes mon père nous appeler...

________

J'espère que mon chapitre 9 vous plaira commenter et voter!!! :)

Une Année Hors Du CommunOù les histoires vivent. Découvrez maintenant