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Son corps brûlait, une sensation ardente comme une violente éruption volcanique montait en elle. Elle se souvenait que sa mère avant sa mort lui avait fait promettre de ne jamais se donner à un homme qui ne l'aimait pas, de ne jamais s'approprier le bien d'autrui ; mais elle s'accusait de violer la promesse de sa défunte mère, en effet elle était prisonnière des bras d'un homme qui ne lui appartenait pas. Des larmes de colères s'écoulaient sur ses joues, les poings serré et le cœur battant, elle avait finalement eu sa propre définition de l'amour.
Le prince la réclamait d'une façon peu pudique, son souffle parcourait le cou de la jouvencelle, sa peau de porcelaine se fragilisait à chaque fois qu'il laissait une marque de possession mais soudainement Hinata se retira de ses bras avec brutalité et prit l'initiative de partir loin de cet individu qui lui faisait perdre ses moyens néanmoins le prince aîné la rattrapa d'une main forte et lui dit :
_ viens avec moi, s'il te plaît le ton suppliant était au rendez vous et la jeune fille était piégé, si c'était un ordre elle devait obéir mais si elle avait le choix il était certain qu'elle ne le suivrai pas c'est un ordre Hinata la question pouvait encore se poser si elle devait le suivre ou pas cependant si la reine ou pire le roi apprenait qu'elle avait désobéit à l'un des princes, elle pouvait être mise à la rue.
Elle suivit donc le prince et tout deux se retrouvèrent dans l'appartement principale de celui-ci ; il prit place en tailleur sur le lit et l'invita à venir le rejoindre, une invitation que déclina poliment la jeune femme.
_ je vois que tu es encore réticente. Je ne peux pas t'en vouloir tu sais il prit une inspiration et s'apprêta à déballer son sac, il voulait se confier à elle mais il reconnaissait qu'il devait s'excuser tout d'abord j'ai eu un comportement salace envers toi, j'ai eu cette envie de te toucher pour me prouver quelque chose à moi même et je n'avais pas le droit de d'utiliser, même si j'avoue que le baiser que je t'ai donné n'avait pas été motivé par ça. Je sais que tu sera septique à l'idée de me pardonner ou de me trouver moins étrange mais je tenais à m'excuser, j'ai agit comme un égoïste, j'ai usé de mon autorité sur toi sachant que tu ne pouvais rien refuser... et—
_ j'ai—j—j'ai ap—apprécier votre majesté, ne—ne vous excusez pas. Je n'avais pas non plus le droit de m'approcher ainsi de vous.
Tous les mots de sa longue phrase n'avait pas d'importance, le prince restait buté sur le verbe qui le concernait, apprécier elle avait autant aimé que lui alors...
_ mais c'est mal, je— vous êtes marié et vous aimez un autre. Je ne veux pas être de trop et j'ai peur d'être utilisé...
_ je n'aime pas Shion. Je peux te raconter une histoire?
Elle ouvrit grand les yeux, le prince voulait se confier à elle ? Une simple subalterne?
Il l'invita de nouveau à prendre place auprès de lui dans la grande couche et il commença à lui compter son récit, comment il connaissait déjà Shion et les épreuves qu'il a dû enduré à cause d'elle, comment elle l'avait utilisé et pourquoi.
A la fin Hinata était mortifiée. C'était cruelle et horrible de faire ça à un enfant. Le prince pleurait silencieusement, la tête baissée et les joues rosit de tristesse ;
_ majesté...
_ si le peuple apprenait que leur futur roi n'était qu'un pleurnichard se moquait il de lui même
_ vous en êtes pas un.
Ils regardaient intensément, gênée, Hinata baissa la tête, descendis du lit et fit sa révérence au prince mais avant qu'elle disparaisse de son champs de vision il lui dit :
