Falimata,La vie après la mort !

Partie 14

𝗙𝗮𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗮 : 𝗟𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 !

𝗔𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 : La plume de Babss

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P͟ɑ͟ɾ͟t͟i͟e͟ 14

- Ahamadou ?! C'est bien toi ?

Son frère l'a regardée sans pour autant comprendre d'où cette fille le connaissait ? D'où connaît-elle son nom ? Il n'a jamais vu une personne aussi belle et raffinée et n'en connaît d'ailleurs pas dans son entourage.

- Tu ne me reconnais pas ? Même la voix ? Ahmadou ? C'est moi !
- Faliii, Falimata dit-il en écarquillant les yeux, c'est bien toi ? Ma sœur ? Mon Dieu comment est-ce possible ? Je rêve ? J'hallucine ça ne peut pas être toi !
- C'est moi, c'est moi mon frère, qu'est-ce qui t'arrive ? Pourquoi tu te retrouves derrière les barreaux ? Qu'est-ce qui s'est passé ?!

Il baissa aussitôt la tête pour ne plus avoir à soutenir le regard de sa sœur et répondre.

- Réponds moi ! Qu'est-ce qui s'est passé ? Ou est inna ? Où sont nos oncles ? Qu'est-ce que tu as fait ?
- Falimata ? Je ne sais pas ce qui m'a pris !
- Non ! Tu n'as pas fait ça ?!
- Si ! Si ma sœur, je te demande pardon ma sœur, je te demande pardon. Je t'ai cherché je te jure, j'avais peur !
- Non ! C'est une blague ? Tu n'as pas pu ? Tu n'as pas pu faire ça ?!
- Je te jure que je ne sais pas ce qui m'a pris.
- Tu.er notre mère ? Ta propre mère ? Qu'est-ce qui t'a pris ? Qu'est-ce qui t'a pris dis-moi !
- Je ne comprends rien, c'est quelle histoire ? Son frère est aussi un meur.trier ? J'ai toujours trouvé cette fille louche.
- Fatima pas ici, tais-toi maintenant. Si tu ne peux pas aussi tu peux nous attendre dans la voiture parce que nous n'avons point besoin de tes commentaires.
- Je crois qu'on doit les laisser seuls !
- Oui sortons et laissons les, Sahara ? Si tu as besoin de quelque chose, nous sommes juste à côté.
- Non maman, je veux que tu restes avec moi s'il te plaît, tu veux ?

Cécile et Fatima étaient sorties les laissant entre eux, il ne restait que Hakim, Sahara et Mariama.
Après plusieurs minutes de silence, Ahmadou prend la parole.

- Qui sont toutes ces personnes ? Pourquoi on t'appelle Sahara ? Tu as bien fait de fuir ma sœur, j'aurai dû te protéger mais je ne l'ai pas fait, j'étais aveuglé. Je ne savais même pas ce que je faisais. Je t'ai cherché pour pas qu'il t'arrive malheur.
- Malheur ? Mais qu'est-ce qui peut bien m'arriver de bien pire ? Vous m'avez déjà tout montré. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi dit-on que tu as tu.é notre mère ?
- Notre vie a basculé le jour où tu as fuit de la maison royale. À cause de toi, on a subi, nous sommes passés par toutes les pires humiliations du monde que tu peux imaginer ! Falimata ? As-tu essayer de tuer le prince ? Nous avons juré que tu ne l'as pas fait. Tout le village nous a accusé à commencer par nos oncles. Le prince nous a fait prendre une correction avec Inna et les oncles.
- QUOI ? COMMENT ? IL N'EST DONC PAS MORT ? MON DIEU COMMENT A T-IL PU SURVIVRE ?
- Après ta fuite, tu as lâché une bombe dans le village ! Le prince t'as fait rechercher partout sans succès. La garde a affirmé que c'était avec la complicité de notre mère , la femme a qui tu as vendu tes bijoux dans le village d'à côté a aussi subi comme nous tous. Inna, les oncles et moi même ont été fouet.tés cinq cou.ps de cravache regarde mon dos. Les séquelles sont restés, moi encore je suis jeune, tu imagines Inna ? Modibo n'a pas survécu. Après toute cette tempête, Halilou a chassé Inna de la maison. Je ne pouvais pas la laisser partir et je n'avais le choix que de l'amener avec moi. On était dans la samaria avec les prostituées, mes amis avec qui on joue au jeu de hasard et la suite, la suite est très difficile.
- Où est-elle maintenant ? Où est Inna ?
- Elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas rester, c'était difficile et avec le peu d'argent qu'on avait, j'ai pris une maison en location à l'Est du village.
- Tu ne réponds pas à ma question, elle est où ma mère ? Demanda Sahara toute tremblante.
- Un soir, j'étais rentré très ivre avec une fille, elle a chassé la fille en me traitant de tous les noms d'oiseaux. Je n'en pouvais plus, je lui ai demandé de sortir de la maison aussi. Elle avait levé la main sur moi et j'ai répliqué.
- Tu as levé la main sur notre mère !
- Sahara calme-toi !
- Ma mère ? Notre mère ? Tu es maudit à jamais....
- Sahara ?
- Je n'ai jamais voulu que ça arrive, je ne l'ai jamais voulu je te jure. Je l'ai frap.pé et vio.lé, je suis désolé, je sais que je suis maudit, je veux mourir pour ne plus y penser. S'il te plaît demande la peine de mort pour moi, je t'en prie. Je veux mourir et aller en en.fer, je ne mérite rien.