Falimata,La vie après la mort !

Partie 28

𝗙𝗮𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁𝗮 : 𝗟𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗼𝗿𝘁 !

𝗔𝘂𝘁𝗲𝘂𝗿 : La plume de Babss

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P͟ɑ͟ɾ͟t͟i͟e͟ 28

Quelque part, à quelques vols d'oiseau du commissariat.

- Mon chéri ça va ?
- Je veux aller chez ma maman !
- Je suis ta maman, je suis une amie de ta maman.
- Non je ne te connais pas.
- Oui mais tu vas rester avec moi tout de même.
- Non !
- D'accord, je ne sais même pas pourquoi je parle avec toi petit morveux.

Majid a commencé à pleurer dans le salon de Fatima et Alex. Ils étaient entrain de savourer leur victoire. Pendant ce temps, le corps sans vie de Cécile était sur le lit des urgences de l'hôpital national. Les gens qui l'ont aidé ont tout de même eu la gentillesse de remettre le téléphone aux secouristes. C'était triste, jusqu'à son dernier souffle cette femme a été loyale envers cette famille et a fini par donner sa vie pour leur petit garçon.

- Heure du décès : 19h13"
- Et l'autre ? Ils étaient ensemble non ?
- Oui, c'est ensemble qu'on les a amené, il y'a un téléphone sur la vieille dame on peut vérifier et appeler le dernier numéro !
- Faites cela, je vais voir d'autres patients le temps que l'ambulance ramène le corps à la morgue.
- D'accord docteur.

Les gens qui ont secouru Cécile ne se sont même pas rendus compte qu'elle était avec un enfant et qu'avant de redémarrer et partir, les occupants de la voiture ont pris l'enfant et sont partis avec. Sahara s'est affalée au sol quand on lui a annoncé que Cécile venait d'avoir un accident. Elle était convaincu qu'elle était avec le petit garçon. Quelques minutes après, quelqu'un décroche à nouveau et annonce a Hakim que la vieille a rendu l'âme mais qu'elle n'est pas avec un enfant mais une autre vieille dame qui elle va très bien.

- Tu vas enfin savoir ce qu'est le karma et ce que ça fait de perdre un enfant.
- Tais-toi Rabi cria le gardien qui en a visiblement marre de jouer la comédie.
- Pourquoi tu me parles comme ça ?
- Parce que c'est toi qui a orchestré tout ceci dit une petite voix qui venait d'arriver derrière eux, ils se sont tous retournés, c'est la fille de ménage de la maison de Sahara. Elle ajoute, je veux parler aux inspecteurs, je veux dire la vérité, Sahara n'a rien avoir avec tout ceci. C'est cette dame pointant Rabi du doigt, la coupable de cette histoire.
- En effet ! Elle m'a dit ce matin d'amener le coupon à la femme de ménage de la maison de Hakim qui a pris le soin de mettre cela dans la chambre de Sahara. Elle a fait manger cette saleté à mon fils en me convainquant qu'il allait juste avoir mal. Je ne savais pas que ça allait être mortel pour mon fils.

Moussa le gardien a commencé à pleurer en racontant. Rabi pleurait en panique et commence à chercher ses mots :

- Je ne savais pas aussi que cette petite histoire allait prendre cet ampleur, je ne savais pas. Hakim je te demande pardon, Moussa, je vais te donner tout ce que tu veux.
- Garde tout cela pour toi même, ça va te servir en prison parce que le crime de mon fils ne va pas rester impuni, c'est le seul que j'avais et tu me l'as pris.
- Et toi ? Qu'est-ce que je t'ai fait ? Je t'ai accueilli dans ma maison telle une petite sœur, je t'ai ar.raché des griffes d'un homme très me.chant et c'est comme ça que tu me remercies ?
- Je suis désolée Sahara !
- Sais-tu où est mon fils ?
- Avec Cécile !
- Oh mon Dieu !

Sahara inspire expire et tombe. Elle a été transporté à la clinique de Farouk où Nadira les a attendu. Elle est revenue à elle même après 1h de temps. Rabi, Moussa et la fille de ménage ont été tous mis aux arrêts pendant ce temps.
Hakim attendait sagement dans le couloir, son téléphone sonne et c'était un numéro inconnu : « ton fils est sain et sauf, si tu veux le revoir, prépare 25 Millions, je sais que tu les as. Signé ton ancien meilleur ami Bachir ».
Hakim s'est retiré sans dire un seul mot à qui que ce soit. 2h plus tard, il reçoit un cou.p de fil.