Meet me in the 60's

173 18 0
                                    

>> Teenagers, My Chemical Romance. 

SCOTT

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

SCOTT

Je termine mon bagel en une bouchée avant de jeter l'emballage dans une poubelle. Je pousse la porte de la boutique pour rentrer, et comme d'habitude, la clochette retentit. Je lève un sourcil quand j'entends un bazar pas possible dans la réserve. 

- Smith ? Tout va bien ? Je dis d'une voix forte.

Mon collègue sort en trombe de la remise, la chemise froissée et les lunettes de travers. Je m'approche du comptoir.

- Mec, il faut que tu m'aides, c'est la merde.

- Hum ? 

Je fronce les sourcils en le contournant pour rentrer dans la petite pièce.

- Ah ouais...

Je me frotte la mâchoire, en observant les dégâts. Deux étagères se sont effondrées, une trentaine de vinyles et des dizaines de magasines de rock jonchent le sol. Je me tourne vers Smith.

- Qu'est-ce que t'as foutu ?

Mon collègue se dandine sur place, visiblement mal à l'aise.

- Il se pourrait que j'ai trébuché.

- Tu as trébuché ? Je répète, incrédule. 

Il lève les mains en signe de coopération.

- Ok, j'étais en train de danser et...

- Je vois.

Je me couvre les yeux de mes paumes, excédé. En matière de maladresse, j'ai trouvé mon maître. Je reprends mes esprits, et en bon employé, je prends les choses en mains.

- Ok, tu t'occupes des vinyles, tu les tris convenablement et je m'occupe des magasines. S'il y en a de cassé, tu les mets de côté, je passerai une nouvelle commande pour les remplacer. Tu te bouges, on a qu'une heure avant l'arrivée de John.

- Super ! Merci Scott ! 

- Il pouvait pas faire ça tout seul, je grommelle en branchant le téléphone et en allant tourner la pancarte de la porte pour signaler que la boutique est ouverte. 

Pour une chance, c'est une chance, car John débarque pile cinq minutes après que Smith et moi ayons fini de rattraper ses conneries. Il dansait, non mais ma parole ! Je sens que mon humeur ne va pas s'arranger dans la journée, quand je vois John mettre des miettes de croissant sur le comptoir.

- Hé Andrews, commence-t-il la bouche pleine, tu peux aller décharger les cartons. J'ai garé la camionnette dans la rue du super marché.

- Okay. 

Je serre les dents, ça va aller, il faut que je me détende.

- Hé Andrews ?

- Ouais ? Je dis en me retournant. 

- Tu nettoieras les vitres, avec la pluie, elles sont dégueulasses. 

Je ne prends même pas la peine de répondre et sors du magasin. Je respire un grand coup, tentant de jeter dans un coin le ton suffisant de mon patron. Mais ma respiration se bloque dans ma poitrine quand dos à moi, se trouve une fille avec un sac à dos qui me paraît étrangement familière. 

- Hé ! Attends ! 

<3

Come back HomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant