Point de vue Harry styles.
Il est parti, Louis est parti et je suis rentré dans une sphère infernale. C'était tellement terrible, je n'ai jamais autant pleuré que quand il est parti. Je pensais qu'il ne partirait jamais : il me l'avait promit. Mais je ne peux pas m'empecher de me dire qu'il avait raison de m'abandonner, je ne suis qu'un putain de fardeau alors ce n'est pas plus mal. Mais moi en attendant j'ai un mal de chien. On m'a fait rapatrié dans un hôpital de Londres, je pensais que j'allais sortir plus vite que ça mais apparement je dois toujours réfléchir sur la cure. Et depuis qu'il est parti je ne fais que d'y penser parce que si c'est le seul moyen qu'il revienne pour moi, pourquoi pas le faire ? Je suis paumé, j'ai peur, je me sens tellement seul. Le huitième jour où je suis hospitalisé quand j'entends l'infirmière entrer je lui cris presque dessus :
- J'accepte. J'accepte cette cure.
- C'est une excellente nouvelle Harry.
- Il faut prévenir Louis..S'il vous plaît.
- Je vais le faire, il pourra venir te voir d'accord ? Tu n'es pas seul.
- Il m'a abandonné.
- Il se déplace à l'hôpital chaque jours pour demander de tes nouvelles, tu crois que c'est ça abandonner quelqu'un?
Ça me cloue le bec immédiatement. Louis vient pour demander de mes nouvelles ? Il peut simplement appeler, il n'a pas besoin de se déplacer. Il ne m'a pas réellement abandonné alors, il pense toujours à moi alors? Ça me rassure et je crois même que ça me motive.
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Je mets deux jours avant de pouvoir intégrer le centre de cure, il est rattaché à l'hôpital mais je regrette immédiatement après y être entré. Tellement que je suis infernal, que je refuse de manger, que je refuse de prendre mes médicaments, j'ai même voulu me battre avec un infirmier alors ce connard m'a attaché. Je suis attaché dans un lit. J'ai l'impression d'être fou et le pire c'est qu'ici on me prend réellement pour un fou. Je ne suis même pas sorti de ma chambre parce que « Pour sortir et voir les autres patients tu dois montrer un comportement exemplaire les premiers jours, manger correctement, aller voir le psychologue, prendre des médicaments, être gentil tout simplement avec les infirmiers » manque de chance, je n'ai rien fais de tout ça mais en même temps je n'ai pas franchement envie de sympathiser avec les autres. Sauf que le troisième jour on me dit quelque chose qui me calme directement.
- Que tu sois horrible avec les infirmiers, les psy, que tu perdes des kilos, c'est une chose Harry. Mais plus tu auras se comportement longtemps, plus tu verras ton petit ami dans longtemps.
Ça a le don de m'énerver déjà parce qu'avec Louis tout le monde pense qu'on est ensemble, alors qu'on en a clairement jamais parlé nous deux. Mais le pire c'est le moyen de pression qu'ils utilisent contre moi, comme si Louis c'était juste un objet, un moyen de pouvoir faire ce qu'ils veulent de moi. En plus de ça, c'est que ça fonctionne à merveille.
- Si je fais tout ce qu'il faut, j'aurais le droit de le voir quand ?
- 3 jours, si tu fais tout correctement pendant 3 jours, il pourra venir après d'accord ?
- Vous savez comment il va ?
- Il attend de te voir Harry, toi tu es peut-être dépendant de la drogue mais Louis je crois qu'il est clairement dépendant de toi.
Ça me fait sourire, je trouve ça tellement niais et totalement pas Louis.
Point de vue Louis Tomlinson.
Je vais probablement tout casser dans ce foutu hôpital, j'essaie d'aller voir Harry tous les jours depuis qu'il est entré en cure et chaque jours on me dit que c'est pas possible sans m'expliquer pourquoi et moi ça me fait du mal parce que c'est de ma faute. Si Harry est enfermé là dedans c'est de ma faute. Son père a tellement pu prendre le contrôle de la situation qu'il a accepté une cure de 4 mois, 4 putain de mois sans Harry je vais crever. C'est depuis son absence que je me suis rendu compte d'à quel point ce mec était important pour moi. J'ai besoin de lui, genre vraiment. Alors je ne dors presque plus et j'attends un coup de téléphone qui n'arrive jamais jusqu'au jour ou en plein cours je l'entends sonner. Je me dépêche de sortir pour répondre.
